Dans le radar

Dans le radar #71 : Adam Carpels

Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour d’Adam Carpels de répondre au questionnaire du Bombardier.
 

Je m’appelle Adam Carpels parce que…

C’est mon vrai nom et mon vrai prénom, tout simplement.
 

Mon nouvel EP est…

En cours de composition. Une seconde track sort à l’automne avec le label Lillois Bruit Blanc et l’EP est prévu pour début 2021 si on trouve les bons partenaires. Si jamais des labels et des éditeurs passent par ici, on est chauds !
 

Si je ne devais choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…

“Sabana”. Car c’est le premier single de sorti, c’est celui qui pose l’ambiance globale du projet. J’ai choisi de sortir ce morceau en premier car selon moi c’est un de ceux qui est le plus représentatif de ce que je veux défendre. Une musique électronique aux multiples facettes qui prend ses inspirations dans mon environnement proche comme dans des cultures auxquelles je m’intéresse. Bref, c’est de l’électro “world” en somme.
 

À mon prochain concert il faut s’attendre à…

Des concerts ? Quels concerts ? Vivement que ça reprenne, mais à mon prochain concert vous pouvez vous attendre à danser tout en vous nourrissant les yeux de belles images créées par mon VJ Sofian Hamadaïne-Guest. Le but c’est de vous faire voyager partout dans le monde et dans le champs de vos émotions, de vous dépayser le temps d’une soirée, tout ça depuis la salle où nous serons.
 

Mon souvenir le plus marquant en tant que musicien…

Dur de n’en choisir qu’un, il y en a tellement… Je vous dirais l’un de mes premiers concerts avec le crew de rappeurs avec lequel je bossais à l’époque, à la Nuit de l’architecture à Tournai en 2016. D’abord parce que c’était un des premiers « gros » concerts que j’ai eu l’occasion de faire et c’était le feu, mais aussi parce que c’est le jour ou j’ai rencontré pas mal de gens qui sont restés des copains aujourd’hui comme le collectif Ruffcast, un collectif de DJ Bass music qui m’ont fait découvrir beaucoup d’artistes qui ont eu un fort impact sur ma musique.
 

Si je n’étais pas musicien, je serais…

À vrai dire, j’ai décidé tout de suite après le lycée que je voulais faire de la musique et je me suis de suite lancé dedans donc je n’ai pas vraiment d’éléments de comparaison. Mais je pense que si je ne faisais pas de musique, je travaillerais probablement dans le domaine de l’histoire : en archéologie par exemple… J’ai toujours été fasciné par les civilisations anciennes et leurs modes de vies, je trouve que ça nous permet de beaucoup mieux comprendre la société dans laquelle on vit et son fonctionnement, et surtout d’éviter les mêmes écueils (même si on en a beaucoup d’autres…).
 

Mon disque de chevet, c’est…

J’en ai beaucoup des disques de chevet mais je dirais Blue Lines de Massive Attack. Parce que je l’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup trop écouté…et je ne m’en lasse toujours pas. C’est un disque complet, indémodable et très largement en avance sur son temps ! Les prods du disques auraient pu sortir hier, on trouverait ça actuel et ça ne choquerait personne.
 

En ce moment j’écoute en boucle…

T.O.X.I.C” de Thérèse, parce que j’ai composé l’instru et qu’on est en plein dans le montage du clip avec Charlie Montagut et Thérèse. Alors autant vous dire que le son, je l’entends tous les jours en ce moment !
 

Mon rêve ultime, c’est…

d’aller dans l’espace rencontrer des extraterrestres, revenir avec mes potes aliens et envahir la Terre pour diffuser en boucle “You and who’s Army” de Radiohead pendant que je regarde l’apocalypse depuis mon vaisseau. Oh et sinon jouer à Dour, ça me dirait bien aussi…
 


 

Son premier single “Sabana” est disponible ici. Nouveau titre prévu pour la rentrée et EP à paraître en 2021.

Adam Carpels sera en concert le 9 septembre à l’occasion du Crossroads Festival (event).