Dans le radar

Dans le radar #91 : Midnight Cassette

Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Midnight Cassette de répondre au questionnaire du Bombardier.
 

On s’appelle Midnight Cassette parce que…

Quand j’ai écouté les premières maquettes de nos chansons pour l’album, je trouvais qu’il y avait quelque chose d’intime et nocturne et j’imaginais quelqu’un l’écouter tout seul à minuit, avec ces effets un peu à l’ancienne sur les voix et ces instruments un peu vintage. ça me faisait penser à l’écoute sur cassette (moi toute petite qui écoutait des cassettes dans ma chambre la nuit) et ce nom m’est venu à l’esprit. Et puis on aimait comment ça sonnait.
 

Notre premier album est…

Une création franco-britannique, neuf titres, pop du cœur qui sort le 4 décembre! Je ne sais pas ce que c’est pour l’instant, il va me falloir deux ans de recul avant de pouvoir vous le dire. Ou bien c’est vous qui me le direz.
 

Si on ne devait choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…

“The End Of The World Waltz” qui était écrit bien avant la pandémie Covid et qui me rappelle que l’humain a tendance à prévoir la fin du monde tous les ans. Mais je suis très attachée à ce morceau qui oscille entre la légèreté de l’être et le désespoir ressenti face aux actes destructeur de l’humain. Ça parle aussi de la force de l’amour de ses proches qui a la capacité de te porter à travers tout ça.
 

À notre prochain concert il faut s’attendre à…

Notre joie débordante (voire gênante parfois?) car on sera en train de jouer devant un vrai public!
 

Notre souvenir le plus marquant en tant que musiciens…

La semaine d’enregistrement pendant la canicule en août 2019 dans un studio où la clim ne marchait pas. En fait, tous les morceaux de l’album devaient être deux fois plus rapides. Mais tout a fini super lent à cause de nos corps ralentis. Ce fut intense (avec beaucoup de transpiration).
 

Si on n’était pas musiciens, on serait…

TRISTES. Non ce n’est pas vrai, je serais peintre ou illustratrice, Pierre serait vidéaste (il l’est déjà d’ailleurs), Lucien serait collectionneur de batteries vintage, Giles serait l’ambassadeur de la Nouvelle-Zélande et Timo serait chuchoteur de cheval.
 

Notre disque de chevet, c’est…

Hummm on est censé être tous d’accord sur un disque de chevet? On voulait faire une reprise d’une chanson et on était tous d’accord pour faire un morceau de Timber Timbre. Le côté cinématographique nous attire tous. Mon disque de chevet personnel serait peut-être un disque de Nina Simone ou PJ Harvey car elles sont deux de mes idoles. Sinon dans le groupe il y a de la soul et funk, de grunge, de hip-hop et trip-hop. Nos goûts se chevauchent.
 

En ce moment on écoute en boucle…

Les podcasts anti-anxiogènes pour gérer cette ère inconnue, et sinon j’ai découvert Aldous Harding récemment (oui oui je suis en retard par rapport au reste du monde) et je l’adore! Elle me rappelle qu’il n’y a pas besoin d’être plus que profondément soi-même.
 

Notre rêve ultime, c’est…

Nous avons un rêve commun : tourner et rendre les gens heureux en concert. De mon point de vue, ce serait que les gens écoutent notre musique et que cela leur procure un moment de joie ou de réconfort et que mon plaisir de chanter se transforme en leur plaisir d’écouter.
 


 

Leur premier album Castle of my Heart sera disponible ici le 4 décembre via Le Pop Club Records.