Dans le radar

Dans le radar #97 : Bungalow Depression

Photo : Félix Ramaën

Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Bungalow Depression de répondre au questionnaire du Bombardier.
 

On s’appelle Bungalow Depression parce que…

C’est un court-métrage de Grayson Perry que j’avais vu dans un festival en Angleterre et qui m’avait marquée. J’avais envie d’un nom compréhensible aussi bien en anglais qu’en français. A posteriori, c’est un peu marrant car avec le confinement, ce nom est beaucoup moins abstrait pour tout le monde…
 

Notre premier album est…

Blank Slate. C’est le fruit d’un long processus qui partait d’expérimentations sonores plutôt ambiantes au violon et au synthé, qui ont fini par s’intégrer à un format plus “pop” avec des morceaux structurés, des rythmiques et du chant. Il est aussi né d’un burn-out et d’un an de travail à la maison qu’on a finalisé tous les 3 lors d’une semaine de résidence et d’enregistrement à la campagne.
 

Si on ne devait choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…

Compliqué. Parce que j’ai tendance à considérer un album comme un tout, avec une certaine forme de narration. Donc c’est difficile d’en isoler un, d’autant qu’ils sont tous assez différents malgré une ligne directrice commune au niveau des sons. Bon, histoire de ne pas totalement éluder la question… L’album porte le nom du dernier morceau qui le représente peut-être le plus. L’intro est plutôt ambiante avec des boucles de violons passées dans des effets, et des bouts de samples pris un peu partout sur l’album. La suite est plutôt “pop” avec une structure couplet/refrain. Ça symbolise plutôt bien l’histoire du groupe et la façon dont on compose.
 

À notre prochain concert il faut s’attendre à…

Ce qu’on ait très envie de jouer, vu la date à laquelle remonte le dernier!
 

Notre souvenir le plus marquant en tant que musiciens…

Quand j’étais encore étudiante je suis partie en tournée d’orchestre au Vietnam pour les festivités du millénaire de Hanoï. C’était juste génial de découvrir cette culture et de pouvoir jouer là-bas.
 

Si on n’était pas musiciens, on serait…

Restaurateur, régisseur de studios de répète, et formatrice en français.
 

Notre disque de chevet, c’est…

L’album Third de Portishead.
 

En ce moment on écoute en boucle…

Lankum, un groupe irlandais qui joue de la musique traditionnelle. Mais aussi Sean Paul et Céline Dion car ce deuxième confinement est un peu compliqué.
 

Notre rêve ultime, c’est…

De faire un morceau avec Portishead, Dead Can Dance, et Cocteau Twins, avec Steve Albini à la prod. Et puis Dave Grohl à la batterie pendant qu’on y est.
 


 

Leur premier album Blank Slate est désormais disponible ici via Soza / Collectif 5024.