Dans le radar

Dans le radar #98 : KITCH

Photo : Elisa Artero

Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de KITCH de répondre au questionnaire du Bombardier. Il nous aura fallu attendre décembre pour tomber sur ce deuxième et nouvel album du groupe lyonnais paru en mars dernier : et quelle surprise ! KITCH, qui porte assez mal son nom en passant, joue autant avec nos sentiments (en nous rappelant notre goût certain pour diverses formations rock, néo-métal et hip-hop des années 90) qu’avec nos nerfs : il faut dire que “Calame” donne la sensation de plusieurs tours de grand-huit en sens inverse, tant les morceaux fourmillent d’assemblages efficients de genre musicaux et d’idées. Et c’est là sa réussite.
 

On s’appelle KITCH parce que…

On cherchait quelque chose de concis, impactant, facile à retenir. C’est venu assez naturellement lors de la première répétition en réalité. KITCH singularise nos quatre univers et ne nous cantonne pas à un style en particulier. Il nous donne une sorte de légèreté et ce désir de s’aventurer là où nous le voulons.
 

Notre deuxième album est…

Pour aller dans la continuité de la première question, Calame est vraiment le début de cette fameuse aventure sonore. On a commencé par prendre conscience de cette envie d’expérimenter, d’aller plus loin, laisser une part de hasard et se mettre en danger. On peut dire qu’avec Calame on a compris notre façon de vouloir faire les choses. C’est ça la KitchFam, les copains, le studio, les collaborations et surtout la confiance entre nous tous.
 

Si on ne devait choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…

C’est une question très difficile. Comme on l’a dit un peu plus haut, on a beaucoup travaillé sur l’album en lui même et sur les différentes ambiances que nous voulions faire ressentir. Le point de départ a été “Night Tripper” et le point de chute est “Betty Boop”. Pour nous ça veut dire tout dire, on était loin de s’imaginer qu’on allait collaborer avec Mazoo sur cet album. On a mis un an à le pondre, le murir et donc on a beaucoup de mal à désolidariser un seul morceau.
 

À notre prochain concert il faut s’attendre à…

Une contestation sociale très forte !
 

Notre souvenir le plus marquant en tant que musiciens…

C’est de très loin notre rencontre avec la Kasa Nostra, notre laboratoire. Au-delà du lieu en lui-même, c’est le début de l’aventure avec Maël et Eloïs. Ils nous ont fait confiance, nous soutienne et porte avec nous le projet depuis le tout début. C’est une force pour nous d’être épaulé de la sorte. Tout récemment il y a Alice qui est rentrée dans l’aventure avec nous et la famille ne fait que s’agrandir. Kongfuzi en mars dernier pour la partie booking. On peut dire que ce sont les rencontres qui nous marquent le plus en tant que musiciens. ​
 

Si on n’était pas musiciens, on serait…

N’importe quel objet dans un film de Quentin Dupieux.
 

Notre disque de chevet, c’est…

La Face A du In Rainbow de Radiohead et la Face B de Mezzanine de Massive Attack.
 

En ce moment on écoute en boucle…

“Jaurès” de Jacques Brel (et quand on dit en boucle, on ne ment pas).
 

Notre rêve ultime, c’est…

Actuellement, refaire un concert.
 


 

Leur nouvel album Calame est disponible ici.