album – Le Bombardier https://lebombardier.fr Webzine des musiques actuelles et émergentes Sun, 26 Nov 2017 02:06:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.2 https://lebombardier.fr/wp.com/lebombardier.fr/wp-content/uploads/2019/06/cropped-90A9836F-D57D-4140-8A6A-FFFC2398D99F.jpeg?fit=32,32&ssl=1 album – Le Bombardier https://lebombardier.fr 32 32 112369917 Blank Title #21 : la playlist des nouveautés de juin 2017 https://lebombardier.fr/playlist-blank-title-21-juin-2017/ Mon, 03 Jul 2017 09:51:18 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6751 La playlist des meilleures nouveautés du mois de juin 2017.

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En ce mois de juin, les beaux jours sont revenus petit à petit pour nous étouffer sous une canicule écrasante le jour de l’été. Aujourd’hui, entre soleil et pluie, rien n’est certain. Ce dont on est sûrs, c’est que la playlist Blank Title #21 ne vous laissera pas indifférents. Le mois de juin fut riche en sorties avant la trêve estivale : bonne écoute!

La playlist Blank Title #21 est disponible sur Apple Music, Spotify et Deezer. Retrouvez toutes nos playlists sur Soundsgood.

 

Singles :

Il est Vilaine

“Rocket”
Lumière Noire Records

Le duo le plus vilain de la capitale n’a cessé de nous surprendre depuis son premier maxi en 2014. “Rocket” est le premier extrait de leur prochain EP La Regla Del Juego à paraître le 7 juillet. Ils seront en concert le 25 août à La Machine en compagnie d’Apollo Noir et d’Ivan Smagghe (event).

 

Bloum

“Cashback”
Animal Records

Bloum revient avec un nouveau single “Cashback”, qui parlera à tous les musiciens et que nous dédicaçons gaiement à tous les gérants de bars, salles et clubs de Paris et d’ailleurs.

 

La Mverte

“The Inner Out”
Tech Noir, Her Majesty’s Ship

Premier extrait de son premier album à paraître cette année, La Mverte reste droit dans ses chaussures et dans son univers pour notre plus grand plaisir.

 

Bonnie Li

“Mallory”
Icons Creating Evil Art

Bonnie Li remet à jour le trip-hop avec son nouveau single “Mallory”, enveloppant et envoûtant.

 
 
The Horrors

“Machine”
Wolf Tone Limited

The Horrors dévoilent “Machine”, un premier extrait fascinant de leur prochain album V à paraître le 22 septembre prochain. The Horrors seront en concert le 8 juillet à l’occasion du Fnac Live Festival.

Otzeki

“True Love”
Discophorus

Le duo sort un nouveau single alliant mélancolie et puissance. Otzeki sera en concert le 7 juillet à l’occasion du Fnac Live Festival.

Todd Terje

“Maskindans (feat. Det Gylne Triangel)”
Olsen Records

Le talentueux Todd Terje est de retour avec un EP autour du nouveau morceau “Maskindans” en featuring avec Det Gylne Triangel, puissant et redoutable.

 

EP’s

Irène Drésel

“Rita” , Rita
Autoproduit

Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Irène Drésel a choisi la campagne pour composer des morceaux à la fois hypnotiques et efficace. Son EP commence avec Rita, une prière à Sainte-Rita, patronne des causes désespérées. Irène Drésel sera en concert à l’occasion du Fnac Live Festival le 7 juillet.

La Fraicheur & Leonard de Leonard

“Afraid Of The Groove”, Afraid Of The Groove
Bottom Forty

La Fraicheur et Leonard de Leonard s’associent pour “Afraid Of The Groove”, morceau parfait pour faire monter la température de quelques degrés supplémentaires sur le dancefloor.

Albums :

Ezechiel Pailhès

“Éternel Été”, Tout va bien
Circus Company

“Éternel Été” se révèle sans l’ombre d’un doute le morceau parfait pour cette saison.

 

Doldrums

“Limerence (We Come In Pieces)”, Esc
Doldrums Music

On était tombés amoureux de The Air Conditioned Nightmare en 2015. Doldrums est de retour avec avec “Esc” son nouvel album, aussi percutant que le précédent.

James McAlister, Bryce Dessner, Sufjan Stevens, Nico Muhly

“Jupiter”, Planetarium
4AD

Ces quatre-là ont signé avec Planetarium l’un des plus beaux albums de cette année. La preuve avec “Jupiter” à la fois fort et sensible. Ils seront en concert le 10 juillet à la Philarmonie de Paris.

Remixes

Jean-Claude Bouvet, Steve Malone (Zombie Zombie Remix)

“Radium One”, Tele Music Reinterpretations
Tele Music

Morceau remixé pour la compilation Tele Music Reinterpretations, Zombie Zombie nous offre un court voyage empreint de magie.


M.I.L.K (Leisure Remix)

“U and Me”
Good News Aps

Les néo-zélandais de Leisure ont remixé “U and Me” de M.I.L.K en y ajoutant leur touche funky que l’on apprécie tant.

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DBFC, l’importance du club https://lebombardier.fr/interview-dbfc-limportance-club/ Mon, 19 Jun 2017 17:21:39 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6525 Les DBFC sortent leur premier album "Jenks" : écoute et interview.

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Auteurs de morceaux déjà cultes, les DBFC viennent de sortir leur très attendu premier album Jenks, manifeste d’un genre nouveau, le psychotronica.

Derrière ces 4 lettres mystérieuses, un quatuor-club mené par les deux têtes pensantes David Shaw et Bertrand Lacombe. Le premier est originaire de Manchester, le deuxième de Bordeaux et ont commencé leur collaboration sur scène pour David Shaw and The Beat. Entre l’alchimie de leurs univers musicaux respectifs et leur complémentarité en studio comme sur scène, DBFC est né.

C’est d’ailleurs à cet endroit précis que DBFC prend tout son sens. En envoyant leurs morceaux électro-rock où hommes et machines se répondent dans un joyeux bordel, le groupe cherche à faire ressentir à son public un état de transe générale : un moment où le temps se suspend à la boule à facette et où plus rien ne compte.

New Order, Happy Mondays, LCD Soundsystem, The Chemical Brothers : citez-les tous. Cachés derrière leurs lunettes noires, les DBFC signent avec “Jenks” un album universel destiné à quiconque voudra bien entendre ce message de liberté. Un album qui décomplexe notre époque et dont on avait fort besoin.

Nous les avons rencontrés à l’occasion de leur concert à la Maroquinerie le 31 mai dernier afin d’en apprendre davantage sur la composition de cet album.

 

Vous avez mis un certain temps à sortir ce premier album, vous vouliez toucher un certain public avant sa sortie ou c’est un cheminement naturel?

David Shaw : C’est intéressant ce que tu dis. On a une certaine culture de l’album et on voulait faire un vrai album comme nous l’entendions. Il s’avère qu’on a pas mal tourné et que ça nous a pris du temps. Ça nous a permis de faire l’album qu’on a fait aujourd’hui.

Bertrand Lacombe : On a pu tester nos morceaux en live.

David : Le meilleur test est sur scène. On a un album qui sonne du début jusqu’à la fin. Ce n’était pas prémédité, c’est plutôt en effet un cheminement normal. Ce n’est pas pour dire qu’on fonctionne à l’ancienne mais c’est cool de faire de la scène et de pouvoir tester les morceaux avant de les revoir en studio. Pour conclure, tu peux passer beaucoup de temps en studio et te retrouver sur scène avec des morceaux qui sont un enfer à jouer.

 

Vous êtes intimement liés à Manchester, David tu es né là-bas…

David : Alors oui, liés, personnellement parce que la famille, ensemble par les groupes qu’on a écouté mais ça n’est pas particulièrement ce qu’on veut mettre en valeur. “Évidemment il y a de super choses à Manchester mais on écoute énormément de musique depuis qu’on est gamins, on a eu cette chance de baigner dedans.

Bertrand : Il faut raconter que la scène de Manchester a tout une histoire et ce qu’on aime c’est le moment où il y a eu cette rencontre entre la house music et le rock. Ça s’est fait dans le temps, sur 10-15 ans.

David : Et ce n’est pas lié qu’à Manchester.

Bertrand : Nous ce qu’on aime, plus que de dire qu’on fait du “Manchester”, c’est un état d’esprit qui réussit à faire cohabiter ces différents styles, les marier et jouer avec.

 

Je vous emmenais sur ce sujet par rapport aux récents attentats qui ont eu lieu à Manchester et en Angleterre en général, je voulais connaître votre état d’esprit et savoir si selon vous, la musique devait porter un sens et avoir un rôle particulier dans ce genre de moments.

David : Bien sûr.

Il y a énormément de choses dans cet album qui sont un résultat d’événements tragiques qu’on a tous vécus et d’autres plus personnels pendant cette période d’écriture.

Un jour on était tous les deux dans le studio et on a eu ce moment où tu débordes d’émotions, où tu as les yeux gorgés d’eau et on s’est dit “il faut qu’on s’aime là”. Ça paraît peut-être naïf, con ou ce que tu veux mais c’est finalement le truc qui te rattache à la fin de la journée. Si tu n’as pas d’empathie, si tu n’as pas d’amour, ce sont des thèmes universels, ce sont des trucs dont toutes les chansons parlent tout le temps mais c’est notre point de vue.

Bertrand : C’est vrai que faire cet album ça nous a beaucoup aidé finalement. C’est à dire qu’on est passés à travers tout ça.

C’était un exutoire pour nous.

On n’en parle jamais directement mais on s’en est vraiment imprégnés.

 

Oui parce que quand j’y repense, il y a eu aussi les événements du 13 novembre à Paris.

David : Tu vois, on dit souvent qu’on est un produit de notre environnement donc ça veut dire qu’effectivement la musique nous influence mais notre environnement aussi et fait qu’on est ultra-sensible comme des éponges. A un moment on le recrache dans son mode d’expression et le nôtre c’est la musique.

 

Chloé Nicosia

Il y a un fort côté pop dans votre musique mais aussi une part laissé à un coté plus accidentel, quelle part laissez-vous à l’improvisation dans vos compositions et vos concerts?

David : C’est très intéressant, il y a un grande part laissée à l’improvisation.

Bertrand : Sur cet album, même si plusieurs morceaux peuvent paraître plus formatés que d’autres, il y en a de 3-4 minutes dans un format plus pop et d’autres durent jusqu’à 8 minutes dans un format plus déconstruit. Mais quoi qu’il arrive il y a quelque chose dans la composition et dans l’écriture de très spontané. C’était important pour nous, ça nous fait kiffer.

 

Comment ça se passe quand vous composez?

Bertrand : Il y a la bande qui tourne et on joue, on va jammer, on fait des séquences de 15 minutes et souvent en 15 minutes on a déjà tout composé, le refrain arrive, le couplet arrive, on danse…

David : Les gens nous font souvent la remarque que la musique qu’on fait a l’air très facile.

C’est très facile parce que ça marche entre nous.

La réalité qu’on se surprend constamment depuis notre rencontre. Il n’y a jamais de moment où on ne sent pas ce que fait l’autre.

 

Vos projets solos sont en stand-by pour le moment du coup? David, tu as collaboré avec Vitalic récemment?

David : Yep, yep. J’ai effectivement fait cette collaboration et on parle de faire d’autres choses. Bertrand fait aussi plein de choses de son côté. On dit souvent que c’est comme une carte et il y a des moments où on zoom sur des zones. En ce moment on fait ça. Surtout à l’époque dans laquelle on est tu ne peux plus te profiler sur un seul projet, en tout cas on est excités de pouvoir faire un peu ci et un peu ça. On n’a pas l’impression de perdre le fil.

 

Je vous ai entendu faire pas mal d’éloges sur votre public à l’étranger, notamment en Angleterre, vous pensez que votre musique est moins bien comprise en France?

Bertrand : Non pas forcément, mais c’est plus grisant quand tu joues à l’étranger. Les gens ne connaissent pas forcément tes morceaux, ils réagissent tout de suite. Parfois il y a une écoute un peu différente dans les pays anglo-saxons où tu sens qu’il y a une culture très forte et que les gens sont très à l’écoute.

En France, il y a plus une culture de la fête.

Dans un concert, il faut que les gens tapent dans leurs mains, qu’ils tapent du pied. En Angleterre tu sens davantage la culture et l’écoute. Ce qui nous fait délirer, c’est de jouer n’importe où, dans n’importe quel pays et n’importe quelle ville et de choper des gens et de les amener avec nous. Peu importe qui on a devant nous.

 

Le rock est mort?

David : Oh bah non. Alors tu ne vois plus de rockstars comme à l’époque. Aujourd’hui on ressent peut être moins ça mais le rock pour moi c’est avant tout un état d’esprit et un mode de vie. Alors je ne vais pas dire “on se lève rock, on pense rock” etc mais tu vois ce que je veux dire. Tu te lèves et tu n’en parles pas en fait, tu le fais. Il y a énormément de projets dont de super groupes dans le côté plus psyché, kraut, punk. Il y a plein de trucs qui se passent en fait. On est dans un moment de micro-célébrité, ce n’est plus écrasant comme les dinosaures de toutes époques confondues.

Bertrand : On n’a plus de Oasis aujourd’hui.

David : Oui voilà, des trucs dans cette tradition, des Led Zep, des Iggy Pop. On est plus dans des groupes qui font des super trucs mais parce que notre époque, parce que fucking Internet en fait.

Bertrand
: Et c’est aussi cyclique, j’ai un souvenir en France notamment à la fin des années 90 où le rock était fini, tout le monde ne jurait que par la French Touch. Tout d’un coup les Strokes sont arrivés avec leur album et tout le monde a halluciné. Du coup il y a eu un retour du rock. Je ne crois pas trop à la fin du rock.

Aujourd’hui dans la musique électronique, il y a un espace de revival où des gens ont l’impression qu’il y a des choses neuves alors qu’en fait c’est juste un recyclage de ce qui s’est fait il y a 20 ans.

C’est comme ça, la musique est cyclique et peut être qu’il y a un peu moins de groupes phénoménaux qui vont mettre parterre le monde entier mais ça arrivera peut être demain, je ne sais pas.

David : Bah voilà, c’est nous, c’est juste une question de temps. On assume.

 

Un instrument favori?

David : Le tambour!

Bertrand : Pff! Alors ça, mais vraiment… La basse.

 

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment?

David : Je suis obsédé par The Oh Sees. Ce n’est peut être pas très récent mais leurs disques sont terribles. Leurs morceaux se ressemblent un peu mais ils tirent leur épingle du jeu, je trouve ça super fin mine de rien et en live c’est tout ce que j’ai envie de voir. SUUNS aussi.

Bertrand : Justement dans les derniers groupes rock, formation basse batterie guitare très simple, qui je trouve a apporté quelque chose de frais c’est Girl Band.

David : Ah oui! Bien sûr!

Bertrand : Parfois c’est tellement violent, c’est du bruit, mais il y a un truc dans ce groupe et dans ce qu’ils proposent que j’ai trouvé hyper frais un peu comme SUUNS justement ou The Oh Sees. On peut encore apporter et proposer des choses originales.

Un petit mot sur vos derniers clips, “Jenks” et “Disco Coco”?

David : Il y en a un qui a coûté très cher et qu’on n’aime pas beaucoup et l’autre nous a couté que dalle et on l’adore. On a travaillé avec quelqu’un qui s’est foutu de notre gueule.

Bertrand : On va faire un autre clip sur “Disco Coco” mais cette première vidéo nous a bien fait marrer. Je pense que dans la musique et dans l’art en général il faut toujours tracer une ligne droite dans ton concept et dans ton idée. Il doit y avoir quelque chose de spontané et qui résonne. La vidéo de “Disco Coco” s’est faite en deux secondes avec un iPhone et Boomrang mais l’idée du clip et ce que ça dégage correspond au morceau.

David : On n’était pas partis pour faire ça mais Marco Dos Santos est un super pote à nous, super photographe et réalisateur, super artiste, on le dit. Il n’y avait aucune prétention. Pour “Jenks”, on avait toute une idée à la base qu’on voulait et qui était importante pour nous et on est tombés sur quelqu’un qui n’a pas fait le clip pour nous mais pour lui.

 

On retrouve aussi dans votre production un côté “excellence électronique à la française”, qu’est ce que vous en pensez?

Bertrand : Il y a un groupe qui est une référence pour moi, c’est Poni Hoax. Je ne dirais pas qu’il nous a influencé mais dans un sens, parce qu’on a travaillé avec quelqu’un qui est directement lié à ce projet. Je trouve que c’est un groupe qui a un peu détonné dans ce qu’il a voulu proposer et qu’on adore, vraiment. On est hyper contents d’avoir travaillé avec Fred Soulard qui a mixé l’album parce que justement on savait qu’il allait comprendre ce qu’on voulait faire.

Poni Hoax c’est le groupe français dont on se sent le plus proche finalement.

On se sent plus proche d’eux que de Air, c’est sûr et certain.

David : C’est clair. Même si on ne fait pas forcément la même musique mais on préfère la démarche et les morceaux. Le premier album de Poni Hoax est super mais le deuxième est juste incroyable. Et bosser avec Fred ça a été un plaisir. Il a saisit notre vision, il est venu avec la sienne et il y a un eu super dialogue parce qu’il est aussi passionné que nous.

Bertand : C’est quelqu’un de doux qui a su canaliser notre énergie.

David : Et il a des yeux magnifiques. On finira là-dessus : le regard de Fred Soulard. Ça c’est de la conclusion.

 

Jenks est disponible depuis le 2 juin via Different Recordings – [PIAS] .

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Photo à la une : Jakob Khrist

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Noyades, plutôt deux fois qu’une https://lebombardier.fr/news-noyades-go-fast/ Thu, 11 May 2017 09:31:01 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6217 Le trio lyonnais Noyades est en concert ce soir au Trabendo pour défendre son premier album "Go Fast".

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Suite à un premier EP éponyme en 2015, le trio lyonnais Noyades est de retour avec Go Fast, un album d’une puissance dévastatrice et incontrôlable.

Avis aux amateurs d’assemblages en tous genres. Composé de 7 morceaux, le premier album de Noyades est un flux ininterrompu de musique noise-rock, psychédélique, métal, drone ou encore punk. Si la vitesse est au rendez-vous, elle appelle aussi à une certaine vigueur de ses musiciens, Cyril Meysson à la guitare, Vincent Cuny à la basse et Jessy Enselat à la batterie. De ces instruments qui semblent se répondre de façon si évidente, découle un état de transe déroutant, non loin de l’asphyxie. Noyades dites-vous? Pas de frayeur à se faire cependant, le trio nous offre aussi des moments de répit dans cette course frénétique contre le temps. Frais et impressionnant, Go Fast s’avère être le meilleur substitut à vos 15 cafés quotidiens. On se l’écoute en intégralité ci-dessous.

 

Go Fast est désormais disponible.

Noyades en concert :
11 mai : + Oiseaux Tempête, L’Effondras & Guests @ Trabendo, Paris (event)
13 mai : @ B-Face Festival, Grenoble
30 juin : @ TBA, Lyon

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En écoute : Modern Life, Vol. 1, le nouveau disque pop de Satellite Jockey https://lebombardier.fr/satellite-jockey-modern-life-vol1/ Tue, 09 May 2017 14:59:11 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6205 Le groupe lyonnais Satellite Jockey vient de sortir son nouvel album "Modern Life, Vol. 1".

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Saut dans l’espace-temps garanti avec le nouvel album de Satellite Jockey, Modern Life, Vol. 1.

Des disques pop, il en sort des bons quasiment toutes les semaines. Des disques pop sur lesquels on est sûrs de reprendre notre pied 10 ans après comme à la première écoute, il y en a clairement moins. Cet album de Satellite Jockey en fait déjà résolument parti.


D’abord piloté depuis Brest par Rémi Richarme, c’est à Lyon que le groupe prend sa forme actuelle et son essor. Six musiciens dont certains se sont déjà fait remarqués (Kcidy, François Virot et Sierra Manhattan) œuvrant à la tâche souvent risquée de composer une musique pop insouciante et novatrice, loin des clichés qui la caractérisent. En cela, Modern Life, Vol. 1 est un disque composé de onze morceaux qui traversent un spectre large d’émotions. On lui notera quelques points culminants comme le majestueux “Opacity” ou le délicat “United Nations”. Brodé avec soin et avec le recours d’influences plutôt bien digérées : d’inspirations 60’s et 70’s bien sûr, des Kinks certainement et de David Bowie probablement. Le sextuor lyonnais est parvenu à concevoir un album pour les moments hors du temps, les heureux comme les plus mélancoliques, mais surtout ceux où l’on apprécie prendre un peu de hauteur. Le pari réussi d’une envolée spatiale sans encombre.

Modern Life Vol. 1 est disponible depuis le 21 avril sur Another Record, AB Records, Montagne Sacrée et Le Pop Club.

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Dukes Of Paris : “On a constaté qu’on était un groupe électro” https://lebombardier.fr/interview-dukes-of-paris/ Tue, 25 Apr 2017 14:22:46 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=5985 Interview du duo parisien Dukes Of Paris en concert à La Boule Noire le 18 mai.

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Nouveau coup d’éclat pour la scène pop/rock française. Les premiers pas des Dukes Of Paris remontent à leurs premières maquettes enregistrées en 2012. Depuis lors, le groupe a tourné dans diverses salles comme le Divan du Monde, le Bus Palladium ou encore le Off du Printemps de Bourges. Il s’est aussi vu sacré lauréat du prix autoproduction Sacem en 2014 à l’occasion de la sortie de leur premier EP Boys produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria, No One Is Innocent, Empyr, Brigitte)

Fondé par Popy (guitare, chant, machines), également guitariste de No One Is Innocent depuis Propaganda, et de Brice (batterie, chant), leur esprit grunge inspire des titres pop/rock et électroniques dans la lignée de Phoenix et de Shakaponk. De leurs influences qui vont des Deftones à Smashing Pumpkins en passant par Pink Floyd ou Nirvana, le duo puise une énergie que rien ne semble arrêter.

Avec ces mélodies pop et sucrées, la question de la musique électronique comme support d’une formation rock vient nous effleurer. Si à priori les basses et autres synthés qui habillent le son des Dukes Of Paris ne partent pas d’une volonté mais d’une nécessité, il est tout de même intéressant de noter la place prépondérante qu’elle prend dans le projet. Quoi qu’il en soit, Dukes Of Paris nous entraînent avec des morceaux qui mêlent refrains pop, furieuse énergie rock et électronique dansante, de quoi en profiter pleinement à l’occasion de leur prochain concert le 18 mai à La Boule Noire avec l’excellente compagnie de Das Mörtal.

Blank Title en a bien évidemment profité pour leur poster quelques questions.

 

Blank Title : Vous pouvez nous raconter les débuts de Dukes Of Paris?

Popy : Ça fait cinq ans qu’on existe. Nos débuts ont été lents, on a fait nos premières maquettes en 2012 et on a sorti notre premier maxi en 2014. Notre single et clip, Boys, est sorti en avril 2016. C’est plutôt récent au final. On est que tous les deux. Je suis à la guitare et au chant et Brice à la batterie et aux chœurs. Niveau style, disons grunge électro un peu dansant, avec une énergie plutôt rock en concert comparé au CD.

On a un esprit grunge qui bave surtout en concert.

 

Popy, tu joues dans No One Is Innocent?

Popy : Oui depuis trois ans, depuis l’album “Propaganda”. Ensuite ils m’ont proposé de faire la tournée avec eux donc je suis le dernier arrivé.

 

J’ai souvent lu qu’un premier album de Dukes Of Paris était en préparation, où est-il passé?

Popy : L’album est retardé. On pense faire un EP maintenant. On a eu des contre-temps techniques mais ça va sortir pendant les mois qui viennent. On vient de trouver un tourneur donc on attend de cumuler tout ça d’ici cet automne pour faire ça bien. L’album, ce sera pour après. On préfère faire quelques EP’s pour se roder et se faire connaître avant. Sortir un album de but en blanc c’est un sacré investissement et sans expérience c’est plus dur.

 

L’EP est déjà enregistré?

Popy : On a des pré-prods pour le moment mais ça se précise bien. On n’a pas encore de date.

 

La musique électronique dans votre projet c’est un effet de mode ou c’est une volonté? Comment vous l’appréhendez?

Brice : On n’a pas trop le choix. En répétant tous les deux, guitare-batterie, on a rapidement constaté que ça faisait un peu vide. Du coup on a commencé à rajouter des basses électros sur l’ordi de Popy.

Popy : On a ensuite construit des programmations électroniques autour, comme on aime bien ça. On est des gros fans de Phoenix même si on est plus rock dans le style, ce genre de groupe fait partie de nos influences donc c’est venu naturellement.

Brice : On a constaté qu’on était un groupe électro.

 

Vous avez des références en matière de musique électronique?

Brice : J’aime bien Noisia et Alan Vega. Quand on a composé nos premiers morceaux on ne s’est pas posés la question de nos influences électro, on est tombé là-dedans par hasard.

Qu’est-ce que vous allez jouer à La Boule Noire?

Popy : Il y aura des nouveaux morceaux de l’EP qu’on est en train de préparer. Donc la moitié du set sera nouveau.

 

Comment vous jouez en concert?

Popy : On est tous les deux côte à côte en symétrie, si on peut. Ce n’est pas toujours évident selon la salle et selon le matos des autres groupes qui jouent avec nous qui est déjà sur scène. Comme en général la batterie est au fond ça fout toujours le bordel de demander à la déplacer. On passe des bandes basse et synthés, Brice les lance.

 

Vous ne vous sentez pas limités avec des bandes, vous qui venez du milieu du rock?

Popy : Il y a moins de liberté d’improvisation.

Brice : Dans notre groupe d’avant on ne faisait jamais d’impro et pourtant on pouvait.

Popy : Mais on aime bien le format chanson. C’est bien d’avoir un peu de vie en concert mais on ne partirait jamais dans un trip psyché de 7 minutes.

On aime bien l’efficacité des chansons. Parvenir à une structure de chanson qui marche vraiment bien, c’est le plus difficile.

 

Ce côté rageux il vous vient d’où?

Popy : C’est plus dans l’attitude que dans les textes.

Brice : Ca vient de Nirvana, de la période où on a écouté du rock en étant ados.

Popy : Ce sont nos influences de base oui, un peu viscéral parfois. Ce côté Nirvana on le retrouve beaucoup en concert.

 

Dukes Of Paris sera en concert à la Boule Noire le 18 mai (event).

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David Douglas : “Nous avons besoin d’aimer ce qui se trouve autour de nous” https://lebombardier.fr/interview-david-douglas/ Fri, 24 Mar 2017 13:58:23 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=5545 Le Néerlandais David Douglas sort aujourd'hui son nouvel album "Spectators Of The Universe" sur Atomnation.

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David Douglas nous avait séduits en 2014 avec son premier album Moon Observations. Le producteur néerlandais récidive en sortant aujourd’hui son deuxième album Spectators Of The Universe sur Atomnation.

Pour donner naissance à ce nouvel album, David Douglas s’est enfermé quelques mois dans son studio. Son idée n’était plus d’explorer la lune mais de créer une bande-son pour l’univers, un programme ambitieux. Sur Spectators Of The Universe, David Douglas continue à mêler son amour pour la nature à la musique électronique. Inspiré par les œuvres astrologiques et par son homonyme du 18e siècle qui était explorateur et naturaliste, David Douglas version contemporaine s’évertue à pérenniser ce mode de pensée. En résulte un album au son interstellaire qui a pour objectif de nous rappeler la beauté de l’univers. Musicalement, cela se traduit par pour un voyage technicolor avec une alternance de sons psychédéliques et électroniques, des vagues de textures organiques en parallèle à de vastes paysages. Avec Spectators Of The Universe, David Douglas continue de repousser les limites de son propre univers musical pour notre plus grand bonheur.

Nous avons profité de son récent passage par la capitale parisienne à la Maroquinerie en première partie de Weval pour lui demander comment devenir le meilleur spectateur de l’univers.

 

Comment est né Spectators Of The Universe?

J’ai juste pris le temps pour le faire. Je compose et j’écris plein de démos. Quand j’ai le temps, ce que j’adore faire c’est fermer la porte derrière moi et essayer de composer quelque chose. Pour cet album, j’ai pris sept mois pour me concentrer dessus et revenir sur mes démos. C’est comme ça que je travaille.

 

Tu travailles seul en studio?

Oui je travaille toujours seul. Sur le morceau Last Day On Earth il s’agit d’un ami qui a écrit les paroles et qui chante.

 

David Douglas par Rein Kooyman

 

A quoi ressemble ton studio?

Avant l’enregistrement de cet album, j’ai déménagé. J’ai maintenant mon propre studio où je peux travailler totalement librement et dès que je veux parce que je n’ai plus de voisins. C’est un réel soulagement pour moi. J’ai tout un mur de synthés analogiques, au milieu mon ordinateur et de l’autre côté un genre de tour avec mes delays. Comme le Roland Space Echo où tu as une bande magnétique à l’intérieur et plein de possibilités musicales.

 

Quel est ton synthé préféré?

L’un des premiers synthés que j’ai acheté, le Juno 106. C’est toujours mon son favori.

 

Tu viens du monde du cinéma, comment en es-tu arrivé à faire de la musique?

J’ai créé toute ma vie, des vidéos et de la musique. J’ai commencé la batterie à l’âge de 8 ans et à 14 ans j’ai découvert la caméra. J’ai commencé à tourner mes propres films et aussi à faire des logos et d’autres créations. A côté de cela j’aime vraiment pouvoir expérimenter les sons d’un morceau et j’ai toujours joué dans des groupes.

La musique et le cinéma ont toujours été deux moyens de m’exprimer.

 

J’ai acheté mon premier synthé à l’âge de 23 ans et c’est à partir de ce moment-là que j’ai découvert comment faire de la musique électronique avec des synthés.

 

C’est avec ce synthé que tu as découvert l’univers musique électronique?

C’était un peu plus tôt, vers mes 17 ans. Tout était nouveau et personnellement j’écoutais Kid A de Radiohead en boucle. J’ai découvert Boards of Canada grâce à une émission de télévision. Durant ces années-là, j’ai l’impression qu’il se passait quelque chose de nouveau dans le monde musical. Il y avait aussi d’autres groupes comme Air. Un peu plus tard, lorsque j’ai acheté mon premier synthé, je voulais faire de la musique mais je savais que je ne pourrais pas tout faire seul. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à acheter des synthés et à découvrir la musique que je voulais faire.

 

Quels sont les liens entre la musique et le cinéma selon toi?

Quand c’est bien utilisé, ça peut faire un très beau mariage. J’aime toujours les films, spécialement lorsque la musique est composée pour.

 

Quels sont les échos aux Pays-Bas de la musique électronique française?

Alors, Serge Gainsbourg dans les premiers temps. Plus récemment, disons Air et Vitalic. En ce moment j’écoute Joakim, c’est un musicien très original.

 

David Douglas par Rein Kooyman

 

Tu te considères comme un romantique?

J’aime beaucoup leur mode de pensée et l’idée du romantisme. Aujourd’hui, je pense qu’on est trop loin de ce mode de pensée. Ça nous ramène au titre de mon album Spectators Of The Universe.
Nous sommes les spectateurs de ce monde. Nous avons besoin d’aimer ce qui se trouve autour de nous et profiter de la nature. Aujourd’hui beaucoup de gens pensent que nous sommes au centre du monde mais je n’y crois pas.

 

Il faut regarder notre belle Terre et la nature plutôt que se concentrer sur les religions et imaginer que nous sommes au centre de la création.

 

Je ne pense pas que la Terre ait été créé pour nous. Ce n’est pas que je veux que cet album ait une signification particulière mais c’est effectivement tout le sujet derrière son titre.

 

Tu ne penses pas qu’on devrait être acteur aussi?

 

Si absolument. Je pense que si nous regardons tous au même moment les étoiles et que nous voyons la beauté de l’univers, alors nous serons plus conscients de ce qui nous entoure. On pourrait faire quelque chose. C’est le sens de Spectators Of The Universe.

 

 

Spectators Of The Universe de David Douglas est disponible aujourd’hui sur toutes les plate-formes : ici

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Weval revient sur la sortie de son premier album éponyme https://lebombardier.fr/interview-weval-premier-album/ Fri, 10 Jun 2016 10:59:21 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=3294 Interview avec le duo néerlandais Weval à l'occasion de la sortie de leur premier album éponyme sur Atomnation.

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Après des débuts remarqués avec leur premier EP Half Age en 2013 chez Atomnation et une signature sur le label allemand Kompakt Records, le duo néerlandais Weval sort aujourd’hui son premier album éponyme. L’occasion pour Harm Coolen et Merijn Scholte d’explorer le long format et de laisser de l’espace à leur son. Petite conversation Skype avant leur concert à l’Ancienne Belgique pour prendre la température.

 

Blank Title : Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie de l’album? 

Harm Coolen : C’est bizarre en fait. Pour nous c’est un peu une conclusion de tout ce qu’on a pu faire par le passé depuis la sortie de notre premier EP. Maintenant qu’il va enfin sortir, on est très excités.

Comment avez-vous enregistré ce premier album? Vous composez ensemble?

Harm : C’est la première fois que l’on s’est vraiment installés en studio et cela nous a permis de prendre notre temps, on a mis un an pour le préparer. On compose la plupart du temps ensemble, on peut travailler aussi seul dans notre coin et se soumettre nos idées par la suite.

Il y a quelque chose de sombre dans vos chansons, “I Don’t Need It” ou “Madness” par exemple, quelles ont été vos inspirations et vos influences? 

Merijn Scholte : Oui c’est vrai. On était plutôt sur des idées fortes au départ, donner un côté plus edgy à notre son, plus assumé, de plus fort. Pour nos influences, ce sont des chansons que nous écoutons actuellement ou des sons anciennement digérés.

Photo : Rogier Bogaard

Comment préparez-vous vos lives?

Merijn : On travaille en ce moment avec un batteur et ça rend les choses différentes.

On se permet aussi d’improviser de plus en plus en direct, pour nous ça fait partie du challenge de proposer quelque chose de différent à chaque concert. Il y a ce côté où l’on se sent comme vulnérable par rapport au public et cette adrénaline est géniale.

 

Va-t-on vous voir en concert à Paris prochainement? 

Merijn : On a peut-être des plans mais on ne peut pas en dire plus.. Mais on aimerait vraiment, le public est enthousiaste à Paris et danse plus qu’à Amsterdam.

Il y a une scène électronique néerlandaise qui se démarque avec vous, des groupes comme Haty Haty ou Polynation, qu’en pensez-vous? 

Merijn: Oui nous jouons également avec Applescal. On est très contents de travailler avec eux bien qu’on ne se rend pas vraiment compte de faire partie d’une scène, on n’a pas assez de recul.

Comment avez-vous signé chez Kompakt Records? 

Merijn : Oh, on nous a appelé pour nous inviter à un dîner plutôt cosy et le lendemain on s’est mis à bosser!

Weval est disponible en streaming :
Apple Music
Spotify
Deezer

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