Dukes Of Paris – Le Bombardier https://lebombardier.fr Webzine des musiques actuelles et émergentes Wed, 29 Nov 2017 22:43:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.2 https://lebombardier.fr/wp.com/lebombardier.fr/wp-content/uploads/2019/06/cropped-90A9836F-D57D-4140-8A6A-FFFC2398D99F.jpeg?fit=32,32&ssl=1 Dukes Of Paris – Le Bombardier https://lebombardier.fr 32 32 112369917 Gagne 2×2 places pour Das Mörtal + Dukes Of Paris + Jeopardie à La Boule Noire le 18/05 [Fermé] https://lebombardier.fr/concours-das-mortal-dukes-of-paris-jeopardie/ Wed, 10 May 2017 12:09:27 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6199 2x2 places à gagner pour le concert de Das Mörtal + Dukes Of Paris + Jeopardie le 18 mai à La Boule Noire.

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Das Mörtal

Dukes Of Paris

Jeopardie

A l’occasion de leur concert à La Boule Noire le 18 mai, Blank Title te fait gagner 2×2 places.

Pour participer :

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  • Bonne chance! Fin du concours le 16 mai à minuit et annonce des gagnants par mail dans la journée.

 

 

Plus d’infos sur l’event :

https://www./events/239324909810765/

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Das Mörtal, votre nouvelle dose de synthwave https://lebombardier.fr/interview-das-mortal-always-loved/ Wed, 10 May 2017 01:55:38 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6102 Das Mörtal va sortir son premier album "Always Loved" le 9 juin via Lisbon Lux Records. Retour sur son parcours avant son concert du 18 mai à La Boule Noire.

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Après avoir partagé “Midnight Rendez-Vous” et “Risking My Life”, deux extraits de son nouvel album Always Loved à paraître le 9 juin prochain, Das Mörtal nous convie le 18 mai à La Boule Noire en compagnie de Dukes Of Paris et Jéopardie pour une soirée qui promet son lot de surprises.

Suite à l’avènement de Kavinsky, Carpenter Brut et autre consorts, on pensait que la synthwave nous avait tout donné. C’était sans compter son retour en force cette année, notamment sur nos écrans avec le nouveau Blade Runner en préparation. Du côté des sorties musicales, des petits nouveaux comme Christine s’amusent à remettre à jour les codes du genre tout en conservant une esthétique 80’s brumeuse mais polie. Le retour de l’un de ses fondateurs également, College aka David Grellier (moitié de Sexy Sushi), vient de sortir un nouvel album dépaysant intitulé Shanghaï.

On s’intéresse aujourd’hui à l’un de ses homologues canadiens, à savoir Das Mörtal qui vous l’aurez compris n’a d’allemand que la sonorité que l’on veut bien lui attribuer. Pour le reste, Cristóbal Cortes est né au Chili non loin de Santiago, alors qu’il a passé son enfance à Montréal, ville qui la vue découvrir ses premiers émois musicaux : Depeche Mode, The Cure ou encore Joy Division en tête. Quelques années passées à Berlin à partir de ses 18 ans vont lui permettre de vagabonder entre les clubs de la capitale, c’est d’ailleurs parmi ces murs qu’il fera ses premiers DJ sets. Un bagage culturel important qu’il ramènera à son retour à Montréal qui lui inspire d’ailleurs ses premières compositions. De-là, Das Mörtal n’a cessé de faire croitre son nom, proposant une musique à la fois sombre et mystérieuse, accessible, dansante et étonnamment colorée si l’on veut bien faire l’effort de la percevoir.

Alors qu’il se prépare à une nouvelle tournée sur notre vieux continent, on a posé quelques questions à Cristóbal pour en savoir davantage sur son nouvel album Always Loved.

Blank Title : Tu sors ton premier album en juin, le travail et le stress sont-ils différents par rapport à la sortie d’un EP?

Cristóbal Cortes : C’est la même chose au niveau de la conception et des attentes. Ce qui change, c’est la promotion où il y a beaucoup plus d’énergie demandée par rapport un EP.

 

Tu dis souvent que tu veux raconter des histoires avec tes morceaux, est-ce que tu as voulu raconter une histoire avec cet album?

Oui, c’est une histoire vraiment très simple de quelqu’un qui sort pour faire la fête, qui rencontre une personne et qui passe la nuit avec. C’est simple mais ça se passe à travers 12 morceaux. Pour moi c’est important d’avoir une ligne directrice, un concept, une thématique, sinon c’est souvent n’importe quoi. Ce n’est pas toujours mauvais mais je ne sens pas de concept derrière. C’est plus une question marketing : “il faut sortir un album, on ramasse les derniers morceaux qu’on a composés et on sort quelque chose”.

Je suis plutôt de la vieille école, l’école des vieux albums de Depeche Mode, Pink Floyd ou même Tangerine Dream où il est difficile de ne pas les écouter du début jusqu’à la fin.

 

Ce n’est pas compliqué à un moment où l’on consomme beaucoup de musique par playlists d’imposer une trame narrative à un album?

Non parce que ça ne change rien ni pour le compositeur ni pour l’auditeur. C’est à l’auditeur de l’écouter comme il le souhaite.
Je pense que ce sont surtout les fans du genre musical ou de l’artiste qui vont plutôt avoir tendance à écouter un album en entier. C’est super justifiable, on a juste à voir les gens dans la scène underground synthwave ou techno où beaucoup vont vouloir acheter des vinyles à l’opposé de gens qui vont consommer seulement quelques morceaux en se tournant soit vers le streaming ou sur Bandcamp. Ceux qui préfèrent les sorties physiques vont généralement apprécier l’effort qui a été mis pour faire que l’album s’écoute d’un trait.

 

Tu penses que la musique doit avoir un message ou un rôle?

De mon côté je n’en ressens pas le besoin. Je ne crois pas que la musique soit obligée d’apporter un message pour qui que ce soit. On doit d’abord faire de la musique pour soi-même avant de la faire pour les autres. Sinon l’essence de la musique qu’on compose se perd. Qu’il y ait un message ou non, c’est à chaque individu d’en décider.

Que t’ont apporté tes années berlinoises sur le plan musical?

Ça m’a beaucoup apporté au niveau de la conception des morceaux et des concerts. Pour moi le concert est une sorte d’hybride dans l’idée où ça peut se consommer sur un dancefloor ou sur une scène de spectacle. Cette période m’a permis d’être capable de me promener entre ces deux aspects avec ma musique. Même si j’ai grandi dans la new-wave de Depeche Mode, de The Cure ou de New Order, plus pop plus conventionnelle avec des grosses mélodies, j’ai surtout un côté techno qui prend beaucoup de place. Je vois ma musique comme étant mélodieuse mais aussi excessivement répétitive et c’est pour ça qu’elle peut se vivre facilement sur scène comme sur une piste de danse.

 

Quelles sont les grandes différences que tu observes entre la scène électronique de Berlin et celle de Montréal?

La techno est venue beaucoup plus tard à Montréal. Il y a toujours eu une énorme scène électronique en Allemagne alors qu’à Montréal c’est venu dans un premier temps par des mouvements noise. En Europe en général, le son de la musique électronique s’est faufilé dans la musique des TOP 40 beaucoup plus facilement qu’elle ne s’est intégrée dans le son populaire d’Amérique du Nord. Ça a créé deux dynamiques pendant un certain temps. Maintenant ça commence à devenir assez équivalent. On a une énorme demande pour des artistes de musique électronique tous genres à Montréal. On a des festivals qui sont toujours hyper contents d’accueillir n’importe quelle scène de musique électronique, que ce soit la ultra-underground comme la très populaire avec Skrillex, Deadmau5 et compagnie.

 

Tu t’inspires principalement des années 80 et 90’s?

Je suis un enfant des années 80 et c’est ce que j’ai vécu personnellement. C’est important de dire que ce n’est qu’une influence parce que je n’essaie pas de recréer des sons authentiques des années 80’s ni de reproduire exactement comment ça sonnait dans ces temps là. J’essaie de prendre des inspirations mais en conservant la fraicheur et la nouveauté dans ma musique sinon je pense que ça ne pourrait pas évoluer.

Le mouvement synthwave est un mouvement qui va s’éteindre comme n’importe quel autre. Ça pourrait arriver demain comme ça pourrait arriver dans trois ans.

L’important est d’évoluer et de continuer à faire des productions nouvelles. Mes grandes sources d’inspiration sont aussi des bands comme Daft Punk ou Justice qui se renouvellent à chaque fois. C’était un son complètement différent à chaque album parce qu’ils ont su évoluer dans leur genre musical. Pareil pour Justice. Pour moi c’est ce qui est important.

Même si ma musique est inspirée des années 80, elle est toujours dans une vague constante de renouvellement.

 

Comment composes-tu?

Ça vient en vague. Soit c’est le bon moment pour composer de la musique. Soit j’essaie des trucs avec un logiciel et après quelques heures de décalage je découvre que c’est intéressant et décide de continuer dans cette direction pour mener le morceau à terme. En général, je fais des boucles de 15 ou 30 secondes, pas très longues, et j’en fais des morceaux. Par exemple si certaines choses m’ont affecté durant une semaine, je vais composer une dizaine de boucles par rapport à ça et éventuellement dans quelques mois je vais revenir sur ces loops, les allonger et en faire un EP.

Je bosse un peu avec n’importe quoi, c’est avec la première chose que j’ai sous la main. Si c’est sur un ordinateur ça va souvent être FL Studio. J’ai quelques outils comme des Korg Volca Bass ou des petites drums machines où je bidouille dessus. C’est comme jouer à un jeu vidéo. Tu as juste envie de toucher tous les boutons et parfois tu tombes sur un son ou une séquence qui est inspirante et tu penses à faire quelque chose de plus concret avec ça.

 

Tu repars bientôt en tournée européenne? Tu voyages léger?

Il y a quelques années je voyageais avec quelques synthés et une drum machine avec moi. Je me suis rendu compte que ce n’était pas nécessairement obligatoire dans le sens que présentement je peux remplir des salles de 100 à 1000 personnes sans constance. J’ai donc voulu garder un set carré et professionnel qui sonne vraiment béton. Je voyage désormais avec un lapotop et un contrôleur MIDI. J’essaie de donner le plus d’énergie possible, que j’ai 3 synthés ou seulement mon ordi devant moi.

Eux ne performent pas, c’est moi qui doit tout donner.

 

Les DJ sets ne dénaturalisent pas la musique selon toi?

Non, surtout dans la musique électronique. Quand on fait un live ou un DJ set ce sont deux expériences excessivement différentes. Le live n’a souvent pas d’autre choix que d’être très carré. Il n’y a pas de vraie place pour l’improvisation, on ne peut pas forcément changer le setlist devant les gens. Un DJ peut constamment changer d’idée et de son à chaque 3 ou 4 minutes.

Ton instrument favori?

Le synthétiseur. Celui que j’utilise le plus est le Prophet-5, c’est mon chouchou. Je fais tout avec lui.

 

Qu’est ce que tu écoutes en ce moment?

Pas grand chose. Je n’ai pas eu le temps d’écouter beaucoup d’albums récemment. J’aimerais bien écouter le nouveau Justice et le nouveau Vitalic. En ce moment, c’est Das Mörtal à fond : la promo, les shows, les déplacements, ça prend du temps et de l’énergie.

Das Mörtal sera en concert avec Dukes Of Paris et Jeopardie le 18 mai à La Boule Noire (event). Remportez des places ici. Always Loved sera disponible à partir du 9 juin via Lisbon Lux Records.

En tournée :
20/05/17 – Le Forum (VAURÉAL, FR) + Perturbator + Danger
24/05/17 – A38 (BUDAPEST, HU) + Dan Terminus + Tommy86
26/05/17 – Backstage (ST PETERSBOURG, RU) + Dan Terminus + Tommy86
27/05/17 – Shagi Club (MOSCOW, RU) + Dan Terminus + Tommy86

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Dukes Of Paris : “On a constaté qu’on était un groupe électro” https://lebombardier.fr/interview-dukes-of-paris/ Tue, 25 Apr 2017 14:22:46 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=5985 Interview du duo parisien Dukes Of Paris en concert à La Boule Noire le 18 mai.

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Nouveau coup d’éclat pour la scène pop/rock française. Les premiers pas des Dukes Of Paris remontent à leurs premières maquettes enregistrées en 2012. Depuis lors, le groupe a tourné dans diverses salles comme le Divan du Monde, le Bus Palladium ou encore le Off du Printemps de Bourges. Il s’est aussi vu sacré lauréat du prix autoproduction Sacem en 2014 à l’occasion de la sortie de leur premier EP Boys produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria, No One Is Innocent, Empyr, Brigitte)

Fondé par Popy (guitare, chant, machines), également guitariste de No One Is Innocent depuis Propaganda, et de Brice (batterie, chant), leur esprit grunge inspire des titres pop/rock et électroniques dans la lignée de Phoenix et de Shakaponk. De leurs influences qui vont des Deftones à Smashing Pumpkins en passant par Pink Floyd ou Nirvana, le duo puise une énergie que rien ne semble arrêter.

Avec ces mélodies pop et sucrées, la question de la musique électronique comme support d’une formation rock vient nous effleurer. Si à priori les basses et autres synthés qui habillent le son des Dukes Of Paris ne partent pas d’une volonté mais d’une nécessité, il est tout de même intéressant de noter la place prépondérante qu’elle prend dans le projet. Quoi qu’il en soit, Dukes Of Paris nous entraînent avec des morceaux qui mêlent refrains pop, furieuse énergie rock et électronique dansante, de quoi en profiter pleinement à l’occasion de leur prochain concert le 18 mai à La Boule Noire avec l’excellente compagnie de Das Mörtal.

Blank Title en a bien évidemment profité pour leur poster quelques questions.

 

Blank Title : Vous pouvez nous raconter les débuts de Dukes Of Paris?

Popy : Ça fait cinq ans qu’on existe. Nos débuts ont été lents, on a fait nos premières maquettes en 2012 et on a sorti notre premier maxi en 2014. Notre single et clip, Boys, est sorti en avril 2016. C’est plutôt récent au final. On est que tous les deux. Je suis à la guitare et au chant et Brice à la batterie et aux chœurs. Niveau style, disons grunge électro un peu dansant, avec une énergie plutôt rock en concert comparé au CD.

On a un esprit grunge qui bave surtout en concert.

 

Popy, tu joues dans No One Is Innocent?

Popy : Oui depuis trois ans, depuis l’album “Propaganda”. Ensuite ils m’ont proposé de faire la tournée avec eux donc je suis le dernier arrivé.

 

J’ai souvent lu qu’un premier album de Dukes Of Paris était en préparation, où est-il passé?

Popy : L’album est retardé. On pense faire un EP maintenant. On a eu des contre-temps techniques mais ça va sortir pendant les mois qui viennent. On vient de trouver un tourneur donc on attend de cumuler tout ça d’ici cet automne pour faire ça bien. L’album, ce sera pour après. On préfère faire quelques EP’s pour se roder et se faire connaître avant. Sortir un album de but en blanc c’est un sacré investissement et sans expérience c’est plus dur.

 

L’EP est déjà enregistré?

Popy : On a des pré-prods pour le moment mais ça se précise bien. On n’a pas encore de date.

 

La musique électronique dans votre projet c’est un effet de mode ou c’est une volonté? Comment vous l’appréhendez?

Brice : On n’a pas trop le choix. En répétant tous les deux, guitare-batterie, on a rapidement constaté que ça faisait un peu vide. Du coup on a commencé à rajouter des basses électros sur l’ordi de Popy.

Popy : On a ensuite construit des programmations électroniques autour, comme on aime bien ça. On est des gros fans de Phoenix même si on est plus rock dans le style, ce genre de groupe fait partie de nos influences donc c’est venu naturellement.

Brice : On a constaté qu’on était un groupe électro.

 

Vous avez des références en matière de musique électronique?

Brice : J’aime bien Noisia et Alan Vega. Quand on a composé nos premiers morceaux on ne s’est pas posés la question de nos influences électro, on est tombé là-dedans par hasard.

Qu’est-ce que vous allez jouer à La Boule Noire?

Popy : Il y aura des nouveaux morceaux de l’EP qu’on est en train de préparer. Donc la moitié du set sera nouveau.

 

Comment vous jouez en concert?

Popy : On est tous les deux côte à côte en symétrie, si on peut. Ce n’est pas toujours évident selon la salle et selon le matos des autres groupes qui jouent avec nous qui est déjà sur scène. Comme en général la batterie est au fond ça fout toujours le bordel de demander à la déplacer. On passe des bandes basse et synthés, Brice les lance.

 

Vous ne vous sentez pas limités avec des bandes, vous qui venez du milieu du rock?

Popy : Il y a moins de liberté d’improvisation.

Brice : Dans notre groupe d’avant on ne faisait jamais d’impro et pourtant on pouvait.

Popy : Mais on aime bien le format chanson. C’est bien d’avoir un peu de vie en concert mais on ne partirait jamais dans un trip psyché de 7 minutes.

On aime bien l’efficacité des chansons. Parvenir à une structure de chanson qui marche vraiment bien, c’est le plus difficile.

 

Ce côté rageux il vous vient d’où?

Popy : C’est plus dans l’attitude que dans les textes.

Brice : Ca vient de Nirvana, de la période où on a écouté du rock en étant ados.

Popy : Ce sont nos influences de base oui, un peu viscéral parfois. Ce côté Nirvana on le retrouve beaucoup en concert.

 

Dukes Of Paris sera en concert à la Boule Noire le 18 mai (event).

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