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« L’Indica commence à faire effet et j’admire les nuances rose fluo du ciel, me rappelant de cet article qui faisait un lien de causalité entre l’intensité des couchers de soleil de Los Angeles et la pollution atmosphérique. Je me rappelle aussi de ce club à Varsovie où tout le monde portait des lunettes de soleil et où le DJ mixait de vieux vinyls invendus de dance venant de l’Ouest. »
Laurence Wasser, The Soft Rider
Peut-on guérir le monde? Si J.G Ballard apportait quelques éléments de réponse dans La foire aux atrocités, le musicien autodidacte et itinérant Laurence Wasser repose cette question intemporelle à travers le premier EP de son nouveau projet The Soft Rider. Intitulé The Pool en référence aux nombreuses piscines de sa ville d’adoption, Los Angeles, les quatre morceaux qui le composent s’inscrivent dans un rapport à l’urgence et à l’immédiateté de notre temps. Confrontant ainsi le “sea sex and sun” californien à une réalité plus écrasante entre indolence épicurienne et catastrophe écologique, l’EP de The Soft Rider s’articule entre synth-pop mélodique et electro-clash revigorante.
En attendant la sortie de The Pool prévue le 19 octobre via Atomic Bongos, The Soft Rider a concocté notre première mixtape mensuelle pour ce mois de septembre. Nommée “Eyes To Sea”, on y retrouve un arrière-gout prononcé de vacances et de chaleur californienne entre house, dance et autres moments funky et disco, à écouter dans l’intimité de son salon ou en profitant des derniers rayons du soleil.
Tracklist :
1. Raymond Scott “Manhattan Research, Inc. Copyright”
2. Lapti & Nocow “Sirenas (subjective vision)”
3. Windows96 “100 mornings”
4. Com Truise “Isostasy”
5. 1 800 Girls “U, Me and Madonna”
6. Fatima Yamaha “Half Moon Rising”
7. Alexander Robotnick “Dark Side Of The Spoon”( The Soft Rider Edit)
8. Peaking Lights “Eyes To Sea” (The Soft Rider Edit)
9. Tones On Tail “Shades” (The Soft Rider Edit)
10. Polarius “On The Seaside”
11. Daso “Meine”
12. Hong Kong Counterfeit “Metal Disco”
13. Poesie Noire “Timber”
14. Geneva Jacuzzi “Cannibal Babies”
15. LA Vampires “So Unreal”
Le premier extrait de The Pool s’écoute ici :
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]]>Cet article La nouvelle sortie Elephant & Castle : G.A.M – “Athena” est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Pour ce premier single, pas d’effet mi-figue, mi-raisin mais un air assurément disco qui nous rappelle d’ailleurs que le tube “I Feel Love” de Donna Summer fête ses 40 ans cette année. Coïncidence ou non, “Athena” vous fera danser au moins jusqu’à la rentrée.
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Retrouvez les groupes du label en concert le 16 septembre prochain dans le cadre du festival I’m From Rennes.
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]]>Cet article “Hello” d’I Love My Neighbours, plus fort que tes voisins est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Le quatuor fait partie de ces groupes qui n’a pas (encore) troqué leurs guitares pour des synthés par souci de s’aligner à la nouvelle norme. Pourtant questions normes, I Love My Neighbours a l’air d’en connaître un rayon. Dans le clip du morceau “Hello”, les membres du groupe – accompagnés d’une fine équipe – relèvent tour à tour les défis les plus sordides apparus sur les réseaux sociaux ces derniers mois. Un joyeux bordel qui se termine sur le challenge de la roulette russe : l’ironie et la légèreté sont de mise pour révoquer la bêtise humaine.
“Hello” est disponible depuis le 30 juin via Hold On Music.
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]]>Cet article Blank Title #21 : la playlist des nouveautés de juin 2017 est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>La playlist Blank Title #21 est disponible sur Apple Music, Spotify et Deezer. Retrouvez toutes nos playlists sur Soundsgood.
Il est Vilaine
“Rocket”
Lumière Noire Records
Le duo le plus vilain de la capitale n’a cessé de nous surprendre depuis son premier maxi en 2014. “Rocket” est le premier extrait de leur prochain EP La Regla Del Juego à paraître le 7 juillet. Ils seront en concert le 25 août à La Machine en compagnie d’Apollo Noir et d’Ivan Smagghe (event).
Bloum
“Cashback”
Animal Records
Bloum revient avec un nouveau single “Cashback”, qui parlera à tous les musiciens et que nous dédicaçons gaiement à tous les gérants de bars, salles et clubs de Paris et d’ailleurs.
La Mverte
“The Inner Out”
Tech Noir, Her Majesty’s Ship
Premier extrait de son premier album à paraître cette année, La Mverte reste droit dans ses chaussures et dans son univers pour notre plus grand plaisir.
Bonnie Li
“Mallory”
Icons Creating Evil Art
Bonnie Li remet à jour le trip-hop avec son nouveau single “Mallory”, enveloppant et envoûtant.
The Horrors
“Machine”
Wolf Tone Limited
The Horrors dévoilent “Machine”, un premier extrait fascinant de leur prochain album V à paraître le 22 septembre prochain. The Horrors seront en concert le 8 juillet à l’occasion du Fnac Live Festival.
Otzeki
“True Love”
Discophorus
Le duo sort un nouveau single alliant mélancolie et puissance. Otzeki sera en concert le 7 juillet à l’occasion du Fnac Live Festival.
Todd Terje
“Maskindans (feat. Det Gylne Triangel)”
Olsen Records
Le talentueux Todd Terje est de retour avec un EP autour du nouveau morceau “Maskindans” en featuring avec Det Gylne Triangel, puissant et redoutable.
Irène Drésel
“Rita” , Rita
Autoproduit
Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Irène Drésel a choisi la campagne pour composer des morceaux à la fois hypnotiques et efficace. Son EP commence avec Rita, une prière à Sainte-Rita, patronne des causes désespérées. Irène Drésel sera en concert à l’occasion du Fnac Live Festival le 7 juillet.
La Fraicheur & Leonard de Leonard
“Afraid Of The Groove”, Afraid Of The Groove
Bottom Forty
La Fraicheur et Leonard de Leonard s’associent pour “Afraid Of The Groove”, morceau parfait pour faire monter la température de quelques degrés supplémentaires sur le dancefloor.
Ezechiel Pailhès
“Éternel Été”, Tout va bien
Circus Company
“Éternel Été” se révèle sans l’ombre d’un doute le morceau parfait pour cette saison.
Doldrums
“Limerence (We Come In Pieces)”, Esc
Doldrums Music
On était tombés amoureux de The Air Conditioned Nightmare en 2015. Doldrums est de retour avec avec “Esc” son nouvel album, aussi percutant que le précédent.
James McAlister, Bryce Dessner, Sufjan Stevens, Nico Muhly
“Jupiter”, Planetarium
4AD
Ces quatre-là ont signé avec Planetarium l’un des plus beaux albums de cette année. La preuve avec “Jupiter” à la fois fort et sensible. Ils seront en concert le 10 juillet à la Philarmonie de Paris.
Jean-Claude Bouvet, Steve Malone (Zombie Zombie Remix)
“Radium One”, Tele Music Reinterpretations
Tele Music
Morceau remixé pour la compilation Tele Music Reinterpretations, Zombie Zombie nous offre un court voyage empreint de magie.
M.I.L.K (Leisure Remix)
“U and Me”
Good News Aps
Les néo-zélandais de Leisure ont remixé “U and Me” de M.I.L.K en y ajoutant leur touche funky que l’on apprécie tant.
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]]>Cet article DBFC, l’importance du club est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Derrière ces 4 lettres mystérieuses, un quatuor-club mené par les deux têtes pensantes David Shaw et Bertrand Lacombe. Le premier est originaire de Manchester, le deuxième de Bordeaux et ont commencé leur collaboration sur scène pour David Shaw and The Beat. Entre l’alchimie de leurs univers musicaux respectifs et leur complémentarité en studio comme sur scène, DBFC est né.
C’est d’ailleurs à cet endroit précis que DBFC prend tout son sens. En envoyant leurs morceaux électro-rock où hommes et machines se répondent dans un joyeux bordel, le groupe cherche à faire ressentir à son public un état de transe générale : un moment où le temps se suspend à la boule à facette et où plus rien ne compte.
New Order, Happy Mondays, LCD Soundsystem, The Chemical Brothers : citez-les tous. Cachés derrière leurs lunettes noires, les DBFC signent avec “Jenks” un album universel destiné à quiconque voudra bien entendre ce message de liberté. Un album qui décomplexe notre époque et dont on avait fort besoin.
Nous les avons rencontrés à l’occasion de leur concert à la Maroquinerie le 31 mai dernier afin d’en apprendre davantage sur la composition de cet album.
Bertrand Lacombe : On a pu tester nos morceaux en live.
David : Le meilleur test est sur scène. On a un album qui sonne du début jusqu’à la fin. Ce n’était pas prémédité, c’est plutôt en effet un cheminement normal. Ce n’est pas pour dire qu’on fonctionne à l’ancienne mais c’est cool de faire de la scène et de pouvoir tester les morceaux avant de les revoir en studio. Pour conclure, tu peux passer beaucoup de temps en studio et te retrouver sur scène avec des morceaux qui sont un enfer à jouer.
Bertrand : Il faut raconter que la scène de Manchester a tout une histoire et ce qu’on aime c’est le moment où il y a eu cette rencontre entre la house music et le rock. Ça s’est fait dans le temps, sur 10-15 ans.
David : Et ce n’est pas lié qu’à Manchester.
Bertrand : Nous ce qu’on aime, plus que de dire qu’on fait du “Manchester”, c’est un état d’esprit qui réussit à faire cohabiter ces différents styles, les marier et jouer avec.
Il y a énormément de choses dans cet album qui sont un résultat d’événements tragiques qu’on a tous vécus et d’autres plus personnels pendant cette période d’écriture.
Un jour on était tous les deux dans le studio et on a eu ce moment où tu débordes d’émotions, où tu as les yeux gorgés d’eau et on s’est dit “il faut qu’on s’aime là”. Ça paraît peut-être naïf, con ou ce que tu veux mais c’est finalement le truc qui te rattache à la fin de la journée. Si tu n’as pas d’empathie, si tu n’as pas d’amour, ce sont des thèmes universels, ce sont des trucs dont toutes les chansons parlent tout le temps mais c’est notre point de vue.
Bertrand : C’est vrai que faire cet album ça nous a beaucoup aidé finalement. C’est à dire qu’on est passés à travers tout ça.
C’était un exutoire pour nous.
On n’en parle jamais directement mais on s’en est vraiment imprégnés.
Bertrand : Sur cet album, même si plusieurs morceaux peuvent paraître plus formatés que d’autres, il y en a de 3-4 minutes dans un format plus pop et d’autres durent jusqu’à 8 minutes dans un format plus déconstruit. Mais quoi qu’il arrive il y a quelque chose dans la composition et dans l’écriture de très spontané. C’était important pour nous, ça nous fait kiffer.
David : Les gens nous font souvent la remarque que la musique qu’on fait a l’air très facile.
C’est très facile parce que ça marche entre nous.
La réalité qu’on se surprend constamment depuis notre rencontre. Il n’y a jamais de moment où on ne sent pas ce que fait l’autre.
En France, il y a plus une culture de la fête.
Dans un concert, il faut que les gens tapent dans leurs mains, qu’ils tapent du pied. En Angleterre tu sens davantage la culture et l’écoute. Ce qui nous fait délirer, c’est de jouer n’importe où, dans n’importe quel pays et n’importe quelle ville et de choper des gens et de les amener avec nous. Peu importe qui on a devant nous.
Bertrand : On n’a plus de Oasis aujourd’hui.
David : Oui voilà, des trucs dans cette tradition, des Led Zep, des Iggy Pop. On est plus dans des groupes qui font des super trucs mais parce que notre époque, parce que fucking Internet en fait.
Bertrand : Et c’est aussi cyclique, j’ai un souvenir en France notamment à la fin des années 90 où le rock était fini, tout le monde ne jurait que par la French Touch. Tout d’un coup les Strokes sont arrivés avec leur album et tout le monde a halluciné. Du coup il y a eu un retour du rock. Je ne crois pas trop à la fin du rock.
Aujourd’hui dans la musique électronique, il y a un espace de revival où des gens ont l’impression qu’il y a des choses neuves alors qu’en fait c’est juste un recyclage de ce qui s’est fait il y a 20 ans.
C’est comme ça, la musique est cyclique et peut être qu’il y a un peu moins de groupes phénoménaux qui vont mettre parterre le monde entier mais ça arrivera peut être demain, je ne sais pas.
David : Bah voilà, c’est nous, c’est juste une question de temps. On assume.
Bertrand : Pff! Alors ça, mais vraiment… La basse.
Bertrand : Justement dans les derniers groupes rock, formation basse batterie guitare très simple, qui je trouve a apporté quelque chose de frais c’est Girl Band.
David : Ah oui! Bien sûr!
Bertrand : Parfois c’est tellement violent, c’est du bruit, mais il y a un truc dans ce groupe et dans ce qu’ils proposent que j’ai trouvé hyper frais un peu comme SUUNS justement ou The Oh Sees. On peut encore apporter et proposer des choses originales.
Un petit mot sur vos derniers clips, “Jenks” et “Disco Coco”?
Bertrand : On va faire un autre clip sur “Disco Coco” mais cette première vidéo nous a bien fait marrer. Je pense que dans la musique et dans l’art en général il faut toujours tracer une ligne droite dans ton concept et dans ton idée. Il doit y avoir quelque chose de spontané et qui résonne. La vidéo de “Disco Coco” s’est faite en deux secondes avec un iPhone et Boomrang mais l’idée du clip et ce que ça dégage correspond au morceau.
David : On n’était pas partis pour faire ça mais Marco Dos Santos est un super pote à nous, super photographe et réalisateur, super artiste, on le dit. Il n’y avait aucune prétention. Pour “Jenks”, on avait toute une idée à la base qu’on voulait et qui était importante pour nous et on est tombés sur quelqu’un qui n’a pas fait le clip pour nous mais pour lui.
Poni Hoax c’est le groupe français dont on se sent le plus proche finalement.
On se sent plus proche d’eux que de Air, c’est sûr et certain.
David : C’est clair. Même si on ne fait pas forcément la même musique mais on préfère la démarche et les morceaux. Le premier album de Poni Hoax est super mais le deuxième est juste incroyable. Et bosser avec Fred ça a été un plaisir. Il a saisit notre vision, il est venu avec la sienne et il y a un eu super dialogue parce qu’il est aussi passionné que nous.
Bertand : C’est quelqu’un de doux qui a su canaliser notre énergie.
David : Et il a des yeux magnifiques. On finira là-dessus : le regard de Fred Soulard. Ça c’est de la conclusion.
Photo à la une : Jakob Khrist
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]]>Cet article Cosm & Hermann Lopez sort un clip pour “Caesar” est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Le premier est compositeur et producteur parisien, la deuxième est chanteuse et bassiste du 1969 Club. A eux deux, ils forment le duo Cosm & Hermann Lopez et signent avec “Caesar” la première sortie du jeune label WANE Records (pour We Are Not Entertainment) fondé par Cosm en personne.
Le clip qui l’accompagne est également réalisé par ce dernier, Florent Collignon dans le civil et décidément multi-casquette, avec les volontés précises de tourner en dérision la sexualisation des corps par l’image et d’interroger sur les concepts de fantasme et de malaise. Tout un programme en moins de quatre minutes sur un air électro-pop furieusement 80’s.
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]]>Cet article The Unlikely Boy, porte-parole d’une jeunesse libre est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>L’EP de The Unlikely Boy s’ouvre sur une citation de Christiane Taubira :
“Je ne pense pas que l’on doit lui donner une place ou qu’on puisse lui donner une place, je l’invite à prendre a place. Toutes nos institutions et nos instances ont été pensées et formatées sur l’ancien monde. Et vous la jeunesse, vous les jeunes, vous êtes dans le monde actuel et dans celui qui va venir donc il est temps que vous ayez la capacité d’intervenir sur ce monde-là.”
De l’art de déclamer des phrases à rallonge en bonne oratrice qu’elle est, Christine Taubira appelle donc les jeunes Français à prendre leur “place”. Mais pour faire quoi exactement?
Du constat que notre société est en pleine évolution, The Unlikely Boy dresse dans Expectations le portrait d’une jeunesse quelque peu désabusée aux repères instables. Alors que certains les appellent les millenials, que d’autres réfutent complétement ce terme et que quelques uns suggèrent qu’ils n’ont jamais existé, Eléna Tissier de son vrai nom se place à la fois comme témoin et représentante de cette jeunesse qui peine à trouver cette fameuse place dans un monde malade, que ce soit d’un point de vue identitaire, professionnel ou bien culturel.
Sous un pseudo créé pour porter à confusion et avec une dose de sarcasme, les quatre chansons portées par The Unlikely Boy retentissent comme des messages d’espoir, un appel à une lutte pour protéger ses idées, ses choix et ses projets. Pour soutenir ses propos, la multi-instrumentiste offre une pop électronique décomplexée, un brin rétro pour motiver ses auditeurs à retirer leurs pantoufles et les pousser à agir. Au moins danser. C’est ce que l’on retrouve tout le long de cet EP une volonté en filigrane de faire bouger les lignes et les esprits, de fêter l’énergie à disposition pour participer à cette perpétuelle reconstruction du monde dans lequel nous vivons.
Nous avons profité de quelques instants pour interviewer The Unlikely Boy avant son concert à l’International le 28 avril dernier dans le cadre de la Release Party d’Expectations. The Unlikely Boy sera en DJ set ce soir 8 juin au Petit Bain dans le cadre de la soirée La Freix et le 9 juin à Cuillé (53) au festival Les Mouillotins.
Eléna Tissier : “unlikely” est à prendre dans le sens d’improbable. On m’a toujours renvoyé l’image de quelqu’un d’inclassable, qu’on a du mal à mettre dans une case, qui aime des choses très variées et qui traine dans des milieux très variés. C’est aussi un mot avec lequel j’avais un gros tic de langage et ça me collait bien.
“boy” parce que depuis toute gamine j’ai toujours eu un côté androgyne qui était beaucoup plus accentué à une période où on me prenait systématiquement pour un mec. Je suis homosexuelle aussi. Ce sont des choses qui me marquent et qui font partie de ma personnalité et de ma construction identitaire. J’aime bien faire le parallèle avec le fait que dans la musique il y a toujours moins de femmes que d’hommes.
J’ai lancé ce projet il y a quelques années et j’étais encore aux études jusqu’à la fin de l’année dernière. Je ne pouvais pas être sur mon projet musical à plein temps. Depuis le début de ce projet je voulais explorer l’environnement électronique, la MAO. J’ai passé beaucoup de temps à approfondir l’utilisation des logiciels et j’ai fait des exercices de styles en faisant des productions house, chill et techno pour expérimenter plein de choses différentes. Cet EP, c’est la première sortie avec un univers plus marqué, plus ciblé et plus déterminé, un projet plus réfléchi où on sort de l’exercice pour proposer un univers particulier.
Je suis marquée par tout ce qui se passe actuellement dans notre environnement concernant les gens qui ont mon âge. J’ai 26 ans. Autour de ma tranche d’âge, beaucoup sortent d’études souvent longues, souvent difficiles. On s’est fait beaucoup d’espoir et d’illusions puis on arrive dans la vie active en voyant que tout est très compliqué, qu’il y a plein de choses à réinventer, à réécrire. Je suis juste marquée parce que je vis, par mes relations, parce que j’échange avec mes amis, par ce que je vois dans mon entourage professionnel. Tous ces gens qui sont complètement perdus et qui abandonnement parce qu’ils ne voient pas à quoi se raccrocher ou des personnes qui se battent tous les jours et qui ont tellement de mal à voir les fruits de leur travail. C’est mon environnement quotidien, ces personnes m’ont inspiré cette thématique de l’EP.
C’est un peu ce que j’essaie d’exprimer dans cet EP, c’est cette idée que quelque part on n’a plus rien à perdre et qu’il y a une certaine forme d’énergie ou de désespoir. Il faut juste s’accrocher coûte que coûte à son idée, à son projet, son concept, n’importe quoi qui nous tient en vie et à cœur, qui nous fait lever le matin et d’absolument tout mettre en œuvre pour y arriver. Il faut faire table rase de comment les générations d’au-dessus voient les choses parce qu’ils ont grandi et travaillé dans un contexte qui n’était pas le même. Il faut arrêter d’essayer de comparer et juste prendre la chance. En ce moment tout évolue avec le numérique et il y a plein de choses à redéfinir. On a la chance d’être dans une époque charnière où l’on peut reconstruire et innover.
Il faut s’accrocher à ces pensées pour aller de l’avant.
J’ai commencé comme pas mal de gamins vers 5 ans à faire du solfège en école de musique. Plus tard j’ai eu pas mal de profs différents en guitare, basse et piano. J’ai repris une licence de musicologie ces trois dernières années. Pendant longtemps j’ai joué dans des groupes pop/rock et je me suis remise intensément à la musique vers 20 ans avec une véritable idée de live. Mon expérience de groupe m’a donné la volonté d’être autonome et d’explorer l’électronique. J’aimais déjà beaucoup les nappes de synthé et dans mes groupes personne n’en jouait donc j’en rajoutais. Ça me faisait utiliser l’ordinateur et du fait de mon utilisation par le biais de ces groupes, j’ai voulu creuser le fonctionnement de la production électronique. J’ai accédé à une très grande autonomie en décidant de toutes les lignes, pouvoir finir une chanson chez-moi en entier de A à Z et faire du live avec ce même morceau, le tout en n’ayant besoin que de ma personne.
Oui je suis toute seule en live. J’ai mon ordinateur qui est un peu la pièce maîtresse de tout le fonctionnement. J’ai 3 pads, un pad rythmique, un pad pour lancer mes parties, une table de mixage, un clavier, une basse, une guitare et un micro. C’est un peu orchestral, c’est assez dur à gérer. Il faut être bien réveillé.
Je suis totalement passionnée par le monde des médias, des tendances, de l’innovation et de ce qui se fait. Bien sûr je vais réécouter des choses plus anciennes mais ce qui me passionne c’est d’aller écouter tous les jours ce qui se fait, rencontrer les gens, d’avoir les pieds dans l’actualité. J’ai une bonne cartographie de la scène actuelle et je trouve qu’elle est plutôt en ébullition. Il y a plein de choses qui se font plutôt dans des courants assez variés aussi bien en français qu’en anglais, dans des choses plus pop, que garage ou purement électronique. Il y a pas mal d’interaction entre ces différents pôles stylistiques. Même s’il y a plus de choses à Paris qu’ailleurs, il y en a aussi en province.
C’est une scène inspirante et stimulante.
Sur “Outsiders” c’est plutôt une chanson ironique avec tout ce que nous demande la société aujourd’hui où il faudrait avoir toutes les compétences, toutes les qualités, ça n’a plus de sens. J’ai des potes qui regardent des offres et pour pouvoir répondre il faudrait que tu aies fait 10 formations, c’est assez fou. C’était une chanson dans ma tête par rapport à ça parce que beaucoup de gens qui ont du mal à trouver leur place parce que les attentes sont folles. “Lead Your Way”, c’est ce que j’appelle ma chanson YOLO. C’est aussi ironique, comme tout l’EP au final. Je ne sais pas si les gens vont le ressentir mais il y a quelque chose d’assez kitch et rétro avec des paroles assez simples. Ce n’est pas de la chanson avec des textes travaillés.
C’est une chanson qui me donne la pêche en mode “fais ton truc” et je pense que c’est important de ne jamais s’arrêter aux critiques et au regard des gens. A la peur en fait. Il faut tenter les choses.
Différentes collaborations ainsi qu’un projet de clip qui va voir le jour après différentes péripéties. Des dates vont aussi s’annoncer pour cet été. J’ai fait beaucoup de DJ sets depuis le début de The Unlikely Boy mais ça devrait bientôt s’équilibrer entre lives et DJ sets. J’ai aussi commencé à travailler sur un prochain EP donc disons qu’en septembre il y aura certainement du nouveau.
Cette année j’écoute beaucoup Fishbach, Agar Agar, Colorado. Les anciens EP de Claude Violante, Theodora, Oklou. J’écoute vraiment toutes les sorties et au jour le jour j’essaie de me tenir informée à fond, surtout sur les scènes électro-pop. Je suis beaucoup moins branchée rock de manière générale ou d’autres esthétiques.
Non, ma problématique c’est justement que je n’ai jamais réussi à choisir. J’ai étudié à niveau égal la basse, la guitare et le piano, du coup j’ai les 3 sur scène en plus de ma voix. Je me considère beaucoup moins chanteuse mais je ne me voyais pas sans voix humaine et sans textes sur ce projet du coup je me suis décidée à en ajouter. Mais si je devais choisir pour jouer dans d’autres groupes en parallèle à ce projet je pense que ce serait plutôt la basse.
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]]>Cet article 2×2 places à gagner pour Christine + Neus à La Boule Noire le 14/06 [Fermé] est apparu en premier sur Le Bombardier.
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Pour participer :
Plus d’infos sur l’event :
https://www./events/1891289557814852/
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]]>Cet article LoG : redonner à la musique ses lettres de noblesse est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Ce qui est plaisant avec LoG, c’est ce que ces musiciens proposent une perception différente de la musique. Exit la musique pour faire danser et l’électronique à la mode, c’est surtout l’interaction du duo qui se place au centre de leurs préoccupations. A partir de là, découle une vision de la composition, singulière, mutante et qui donne à réfléchir. Un mariage entre l’homme machine et l’homme batterie qui leur vaudra de fouler le sol de plusieurs scènes parisiennes : la regrettée Flèche d’Or, le Divan du Monde ou encore La Maroquinerie.
Sans vouloir se bousculer, le duo s’est donné du temps pour composer leur premier EP intitulé Pandora. A contre-courant des tendances et des “qu’en dira-t-on”, LoG signe avec cet EP une œuvre à la fois personnelle et collective fondée sur 5 morceaux. S’ils peuvent fonctionner à part, le duo a souhaité construire avec “Pandora” une pièce unique qui prend son essence au croisement du synthétique et de l’organique, de l’acoustique à l’électronique. Chaque morceau relate une étape de la composition : inception, mise en abîme, choisissez votre camp : en tout cas on n’a pas trouvé meilleurs témoins pour parvenir à poser des mots et des sons sur les différents états d’âme que traverse un musicien lorsqu’il compose.
Au-delà des spectres d’Aphex Twin ou de Flying Lotus, LoG met en avant une conception musicale et artistique complète. Le duo a fait appel au designer Minh Ta et au photographe Baptiste Olivier pour représenter graphiquement l’univers de l’EP, à la fois méticuleux et sensoriel, expérimentant le pouvoir du verre et de la lumière pour donner naissance à cinq représentations pour les cinq morceaux que constituent “Pandora”. L’ensemble appelle à l’évasion et au fantasme, une œuvre qui répond à la fois au corps et à l’esprit. On a profité d’une belle journée ensoleillée pour en apprendre davantage sur le parcours et les motivations de LoG.
Romain : Ce qui nous a plu c’était la multiplicité des sens que le mot “log” pouvait avoir. Quand on a innocemment tapé le mot pour chercher ses différentes significations, on a vu qu’il pouvait dire tout et rien à la fois : les maths, le registre, on l’a aussi sur n’importe quel site Internet et ça veut aussi dire “bûche” en anglais.
Ça nous a rappelé un principe qu’on utilise beaucoup en musique comme quoi le sens dépend du contexte. Par exemple, une intonation, si elle est subie tu la percevras comme un bruit, si elle est volontaire ça deviendra un son, si tu l’organises ça deviendra une musique. C’est cette différence de niveaux de lectures qu’on peut avoir sur un même mot ou entité qui nous a beaucoup plu. Et surtout parce qu’on trouvait que ça sonnait bien aussi, ça reste un peu la base!
Mathieu : On existe depuis 2012 et depuis on a toujours eu un public fidèle.
Romain : Ce qui est génial c’est que les gens ont tout de suite compris l’idée qu’on avait eu sur ce disque. C’est une structure comme un disque fleuve du début à la fin où chaque track représente des mouvements d’une seule et même grande pièce, un peu comme les disques de rock progressif comme Pink Floyd avec Walking On The Moon, sans se comparer à eux bien-sûr.
Mathieu : Ou tout simplement dans la musique classique.
Romain : Oui voilà aussi. Les gens ont tout de suite compris ça, ce principe d’histoire globale qu’on a voulu raconter sur toute la longueur du disque. Ça a beaucoup parlé aux gens.
Mathieu : Au niveau des radios il y a eu pas mal de diffusions sur Radio Fip, Radio Prune, Radio Campus et France Culture en habillage. Ça reste des radios très spécifiques et spécialisées, on ne fait pas de la grande diffusion sur Nova ou RTL2.
Romain : Vu que Pandora est notre premier EP, on a voulu poser les jalons de notre vision de la composition et de la création en général. Ça nous a semblé évident de représenter musicalement notre vision du processus de création. Pour nous, lorsqu’on commence une nouvelle œuvre, c’est justement comme ouvrir une boîte de Pandore. Tant que tu n’en viendras pas à bout tu seras toujours obsédé par ça.
Tu passes donc par différentes étapes qui ponctuent justement la genèse d’une œuvre : la joie de découvrir ton sujet, savoir que tu fais quelque chose, la réflexion que tu vas avoir sur les développements, le doute que tu peux ressentir et l’impression que tu es la pire merde de la Terre et que tu n’y arriveras jamais.
Jusqu’à à ce que tu arrives à trouver ce petit déclic pour accoucher de cette nouvelle pièce. C’est vraiment là que tu refermes cette boîte de Pandore. Tu peux passer à une autre boîte après.
Mathieu : C’est vrai qu’on a pas une démarche très commerciale.
Romain : Effectivement on ne voulait pas réfléchir dans cette logique-là parce qu’on ne voulait pas être bloqués. Pour nous c’est un frein et notre passion est surtout de composer, on ne va pas se mentir. Il y a ce principe d’œuvre globale mais on a aussi pensé ce disque pour que chaque mouvement fonctionne indépendamment. Effectivement si on les lit de bout en bout on crée une histoire mais on a les a sorti track par track parce qu’elles peuvent très bien s’écouter de façon autonome. C’est sur qu’en terme de promotion et même en longueur de track ce n’est pas la solution de facilité. Notre morceau le plus court dure 4 minutes ce qui est déjà trop long pour un format radio. On en est conscients mais on pense que si on reste fidèles à ça c’est comme ça qu’on arrivera à avoir un public qui aime ce qu’on fait plutôt que de suivre un phénomène de consommation. Si on était asservis à ça on ne pourrait finalement pas faire notre musique ou elle serait beaucoup moins pertinente et parlerait donc moins aux gens.
Mathieu : Je n’ai rien à ajouter à cette bonne réponse.
Romain : Je ne sais pas si ça change beaucoup, c’est juste que c’est notre parcours parce qu’on a commencé logiquement là-dedans. Moi au tout début j’ai commencé en autodidacte et je suis rentré en conservatoire dans la volonté d’approfondir les choses. C’est tout simplement cette idée d’aller voir plus loin. Si on n’est passés tous les deux par le conservatoire ce n’est pas forcément pour l’idée en elle-même mais parce qu’on a choisi d’étudier avec des profs qui se trouvaient au conservatoire et dont on aimait énormément le discours et la musique. J’ai étudié avec Denis Dufour au conservatoire de Paris et je pense que si je n’avais pas étudié avec cet homme-là je n’aurais pas du tout la même idée de la composition. C’est vraiment lui qui m’a guidé et qui m’a permis de développer ma propre musicalité. Après on peut très bien sortir du conservatoire et ne rien avoir appris de constructif si on n’a pas eu le bon prof.
Matthieu : On n’a pas exactement le même parcours, j’y suis allé pour retrouver des profs qui s’occupaient des musiques improvisées et sur comment écrire justement des pièces plus modernes et contemporaines dans le jazz.
La difficulté première pour nous deux a été de trouver un point de rencontre entre nos deux univers et pouvoir s’entendre sur la création d’une œuvre commune.
Romain : Je viens de la musique écrite et Matthieu de choses beaucoup plus libres et je pense que c’est ce qui a fait la clé de voute de ce projet. C’est un mélange ou j’essaie d’amener la richesse d’écriture et la plasticité sonore de la musique électronique et Matthieu lui amène une souplesse et une énergie qui sont différentes, plus spontanées que dans la musique écrite. C’est aussi le mélange entre l’acoustique et la synthèse qu’on met vachement en avant.
Matthieu : J’ai l’impression que Pandora est le point de départ de cette première rencontre qu’on a cherché depuis qu’on travaille ensemble. Je pense que par la suite ça sera peut être moins long et moins laborieux pour composer. Pour ce disque on a mis un an et demi, ce qui est assez long pour 5 titres.
Romain : On a fait toute la partie exécutive de la production. Eumolpe nous a accompagné pour la sortie de l’EP.
Mathieu : J’avais découvert l’un des projets du fondateur que j’avais beaucoup aimé et je lui avais proposé d’écouter ce qu’on venait de composer, ça s’est fait naturellement.
Étant tous deux instrumentistes on a voulu mettre en avant un coté très live, ce qui est trop mis de côté dans la musiques électroniques.
Je pense que Matthieu est d’accord avec moi. En tout cas ce n’est pas mis en avant à sa juste valeur. Notre but est de créer un prolongement de notre disque. On le pense toujours de la même façon, comme une grande œuvre, comme Matthieu aime bien dire “on les fait monter dans notre train et on les lâche au terminus”. On part donc de la structure de Pandora qui nous sert de squelette et entre les morceaux on brode et on étoffe toute la narration autour de ça.
Matthieu : On pense le live comme un DJ set avec un point d’arrêt pour se présenter pour éviter un choc trop frontal pour le public mais ce qui nous intéresse c’est surtout de mettre en avant la musique et pas l’artiste.
Matthieu : Je m’occupe de la partie rythmique avec une batterie acoustique, en percussions j’ai des tablas indiens et des pads électros SPD pour balancer quelques mélodies ou des ornementations rythmiques, je n’ai pas de samples.
Romain : Je m’occupe de toute la partie machines, synthés et basse.
Romain : Je suis arrivé à la musique électronique avec tout ce que tu as pu avoir en 90 – début des années 2000 sur le label Warp par exemple.
Matthieu : Je n’ai pas vraiment commencé en électronique avec Warp mais c’est vrai que ça fait partie de mes écoutes maintenant.
Romain : Comme Flying Lotus, Aphex Twin, tout ce que tu as pu avoir dans ce genre là.
Matthieu : Battles aussi même si c’est moins électronique, ça reste dans une certaine mouvance. On est beaucoup allé dans les clubs donc notre culture vient de là. Je pense que Pandora a une culture beaucoup moins électronique que ce qu’on pouvait faire par le passé en live. Il y a toujours une dimension avec les machines mais on est surtout axés sur le jeu.
Romain : On s’est rendus compte que ce n’était pas spécialement la musique qu’on voulait faire, en tout cas pas avec ce projet-là.
On voit plus notre projet comme une musique d’écoute que comme une musique de danse.
Ça n’empêche pas les gens de danser sur notre musique en concert mais ce n’est plus notre propos.
Romain : Le but est de créer un univers le plus complet possible, une œuvre totale. C’est pour ça que depuis la création du projet on bosse avec un ami designer et scénographe qui s’appelle Minh Ta, qui travaille à la fois dans la mode et sur les scènes. Par exemple en ce moment il s’occupe de la scénographie de La Station.
Matthieu : Pour Pandora il a travaillé avec le photographe Baptiste Olivier en suivant notre fil conducteur pour créer cinq œuvres qui correspondent aux cinq morceaux du disque.
Romain : On va bientôt entamer la composition de notre nouveau disque, on est en train de finaliser le projet. On va s’y atteler très prochainement. A priori ça se défile plus vers un album. On a également une petite surprise qui arrivera à l’automne prochain mais on ne peut pas en dire plus pour l’instant.
Romain : Je pense qu’on va dire la basse et la batterie naturellement.
Matthieu : J’ai aussi un petit faible pour la guitare, mon père était guitariste.
Romain : Je pense que ça va être le grand écart, on écoute vraiment de tout.
Matthieu : En ce moment je suis à fond sur Kendrick Lamar, sur chaque album, à chaque fois.
Romain : Il n’a pas sorti quelque chose qui ne fonctionne pas musicalement. Ce mec est quand même assez balèze, en tout cas il sait bien s’entourer.
Matthieu : Le nouveau Gorillaz aussi, il a leaké. Ils se renouvellent.
Romain : J’en parle à chaque fois, le disque que j’écoute tout le temps depuis 7 mois c’est Jambinai. On les a vus il y a peu de temps et c’était excellent. Ils arrivent à mélanger de la musique métal et traditionnelle coréenne sans que ce soit kitch. Ils ont une maîtrise du son en live assez bluffante. Ce groupe m’a mis une belle claque musicale. J’ai écouté la moitié du dernier concert les yeux fermés, ça veut dire que ça fonctionne bien.
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]]>Touché par un syndrome de déréalisation il y a quelques années, -“un état dans lequel on ne distingue plus trop la réalité du rêve” c’est en empruntant son alias Draumr qui signifie à juste titre “rêve” en ancien norrois, langue nordique, qu’il commence à bâtir un univers qui lui ressemble au croisement du songe et du réel.
Une expérience que le jeune compositeur parisien ne cesse de magnifier au fil de ses créations, en témoigne ce nouveau morceau “Hydrangeas”, objet pop et langoureux qui happe son auditeur dans une esquisse d’un monde imaginaire illustré par un clip réalisé par Kathleen Ponsard et Ivan Herrera du collectif Chroniques Cosmiques qui mettent des couleurs et des formes à ce bain d’émotions exaltant.
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