{"id":10504,"date":"2019-04-04T17:31:50","date_gmt":"2019-04-04T16:31:50","guid":{"rendered":"http:\/\/lebombardier.fr\/?p=10504"},"modified":"2019-04-04T17:44:19","modified_gmt":"2019-04-04T16:44:19","slug":"marble-arch-children-slump","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/lebombardier.fr\/marble-arch-children-slump\/","title":{"rendered":"Marble Arch : Tous unis dans la gal\u00e8re"},"content":{"rendered":"

\u201cDon\u2019t turn around, there\u2019s nothing wrong\u201d.<\/strong> Au tout d\u00e9but, il faisait saigner sa guitare au sein du groupe rennais Maria False. Si ses premi\u00e8res compositions solo \u00e9taient destin\u00e9es \u00e0 n\u2019exister que pour les murs de sa chambre d\u2019\u00e9tudiant, Yann Le Razavet a parcouru du chemin depuis la sortie de son premier album The Bloom of Division<\/em> paru en 2014 sur les labels parisiens Le Turc M\u00e9canique et Requiem Pour Un Twister. <\/p>\n

Quel plaisir alors, que de re-d\u00e9couvrir Marble Arch<\/strong> \u00e0 travers un deuxi\u00e8me long-format. \u00c0 vrai dire, le premier v\u00e9ritablement con\u00e7u comme un album selon l\u2019int\u00e9ress\u00e9. Les Enfants de la Crise<\/em> litt\u00e9ralement : de quoi imaginer un sommaire rudement sombre mais il n\u2019en est rien. Si Yann Le Razavet n\u2019a plus tout \u00e0 fait l\u2019\u00e2ge d\u2019\u00eatre invit\u00e9 \u00e0 Neverland, le chanteur trentenaire voue (encore) une certaine fascination \u00e0 l\u2019\u00e9gard de l\u2019univers de l\u2019enfance, des souvenirs et de la nostalgie qui s\u2019en d\u00e9gage. Mais est-ce que \u00ab c\u2019\u00e9tait mieux avant \u00bb? Cet album qui se d\u00e9roule autour d\u2019une production plus raffin\u00e9e et d\u2019un virage pop faisant la part belle aux m\u00e9lodies d\u00e9montre le contraire. <\/p>\n

Ni vraiment pop, ni v\u00e9ritablement shoegaze, on ressent \u00e0 travers ces nouvelles compositions une part de r\u00eave et d\u2019illusions perdues sans pour autant regretter aujourd\u2019hui : les pi\u00e8ces \u201cMonstruck\u201d, \u201cYour Song\u201d et \u201cLeave It \u00bb en sont la preuve vivante. C\u2019est une l\u00e9g\u00e8re lumi\u00e8re que l\u2019on voit au bout du tunnel, en traversant ces chansons tant\u00f4t r\u00e9jouissantes, tant\u00f4t m\u00e9lancoliques. Et c\u2019est probablement ce que s\u2019\u00e9vertue \u00e0 retranscrire le groupe lorsqu\u2019il est sur sc\u00e8ne, comme r\u00e9cemment \u00e0 La Route du Rock Hiver, au Point Eph\u00e9m\u00e8re ou encore au festival Nouvelles Sc\u00e8nes \u00e0 Niort.<\/p>\n

On a interview\u00e9 Yann Le Razavet un mois avant la sortie Children of the Slump<\/em>, pour en apprendre davantage sur ses intentions.
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