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En se levant le matin ou en rentrant en pleine nuit, c’est devenu une routine de tomber nez \u00e0 nez avec une famille de cafards qui se baladent sur les meubles de la cuisine, dans le micro-ondes, dans le frigo… Au d\u00e9but on sursaute et puis \u00e7a devient banal. On a beau les claquer, on sait qu’ils seront toujours plus. Ce qui est dr\u00f4le \u00e0 imaginer, c’est que le jour de la fin du monde, ce sont certainement eux qui nous survivront. On imagine alors l’un d’entre eux, survivant esseul\u00e9, grouillant sur un sol d’une civilisation disparue, d\u00e9couvrir un vestige abandonn\u00e9 de ce qu’il reste de l’Homme, une bo\u00eete de conserve entam\u00e9e sur laquelle le visage d’un petit gar\u00e7on sourit, se d\u00e9lectant du produit qui nagu\u00e8re gisait au fond de cet emballage. Le cafard \u00e9merveill\u00e9, tombe amoureux de cette petite t\u00e8te blonde qui lui sourit. Cette balade est la chanson d’amour entre le blattopt\u00e8re et cette publicit\u00e9 faisant office de dernier vestige de notre humanit\u00e9.<\/strong><\/p><\/blockquote>\n
Leur nouvel EP Moscow & Jerusalem<\/em> est disponible ici<\/a><\/strong> via Coco Machine.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"