\u00c0 c\u00f4t\u00e9 de majors qui occupent une large partie du terrain, les labels ind\u00e9pendants se d\u00e9m\u00e8nent pour faire vivre des projets \u00e0 taille humaine, bien souvent \u00e0 contre-sens de tout objectif commercial et lucratif. \u00c0 la t\u00eate de ces projets, on retrouve des guerriers multi-fonctions aux m\u00e9thodes et profils divers et vari\u00e9s. Aujourd\u2019hui, on part \u00e0 la d\u00e9couverte de Kids are Lo-Fi Records<\/a><\/strong>, label rouennais n\u00e9 en 2018 \u00e0 l’occasion de la sortie du premier album du m\u00eame nom de We Hate You Please Die<\/a><\/strong> et qui pr\u00f4ne depuis lors une musique furieuse et puissante au fil de ses signatures. <\/em>
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Kids Are Lo-fi Records est n\u00e9 \u00e0 Rouen en octobre 2018, \u00e0 la sortie de l’album Kids Are Lo-Fi<\/em> de We Hate You Please Die<\/strong>. L’id\u00e9e de monter le label est apparue tr\u00e8s naturellement, apr\u00e8s qu’on se soit rendus compte que tout le travail de coordination, de mise en fabrication et de distribution qu’on pr\u00e9parait pour la sortie de l’album s’apparentait au travail d’un label. A partir de l\u00e0 on s’est dit “Eh mais puisque on a r\u00e9ussi \u00e0 sortir notre album comme \u00e7a, pourquoi pas se structurer plus officiellement et sortir des travaux d’autres groupes?”. A la base il y avait donc Joseph et Raphael, puis au printemps 2019 quand on a commenc\u00e9 \u00e0 travailler avec d’autres groupes (Seasonal Affective Disorder<\/a><\/strong> et Kumusta<\/a><\/strong>), Ludivine a rejoint l’\u00e9quipe.
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On a choisi d’utiliser le nom du premier album qu’on ait sorti car \u00e7a faisait un bon point de d\u00e9part et un marqueur temporel assez symbolique. D’un autre cot\u00e9 le sens de ce nom imageait bien la fa\u00e7on dont on allait travailler, du moins au d\u00e9but, et notre \u00e9tat d’esprit. “Kids Are Lo-Fi” pour nous \u00e7a signifie pas mal de chose, \u00e0 la fois l’\u00e9ternel conflit g\u00e9n\u00e9rationnel, social et politique, les (grands) enfants d\u00e9traqu\u00e9s par des normes impos\u00e9es et par les non-sens de la vie. Le choix de ce nom c’est pas pour accepter cette fatalit\u00e9, mais au contraire pour la reconna\u00eetre et essayer s’y retrouver un peu mieux dans le monde au 21\u00e8me si\u00e8cle.
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On ne d\u00e9fend pas une esth\u00e9tique particuli\u00e8re, mais plut\u00f4t une fa\u00e7on de faire ou de travailler. Il a peu de sorties pour l’instant, mais d\u00e9j\u00e0 les styles sont assez diff\u00e9rents. On aime bien l’id\u00e9e de proposer des choses vari\u00e9es, mais surtout avec des artistes avec lesquels on est en phase. On n’impose aucune direction artistique avec les groupes, tout se fait tr\u00e8s naturellement et librement. On d\u00e9fend aussi la fa\u00e7on de faire un peu bricol\u00e9e, faite de pas grand chose et issue de collaborations avec des ami.e.s et des gens qu’on appr\u00e9cie. Le but c’est pas de monter des business plans internationaux \u00e0 tout prix, mais surtout d’aider des groupes chacun \u00e0 son \u00e9chelle et selon ses envies.
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Seasonal Affective Disorder<\/strong> – “La Plage” : <\/p>\n