{"id":13050,"date":"2020-06-30T00:01:48","date_gmt":"2020-06-29T23:01:48","guid":{"rendered":"https:\/\/lebombardier.fr\/?p=13050"},"modified":"2020-07-02T11:24:42","modified_gmt":"2020-07-02T10:24:42","slug":"awir-leon-entre-ciel-et-terre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/lebombardier.fr\/awir-leon-entre-ciel-et-terre\/","title":{"rendered":"Awir Leon, entre ciel et terre"},"content":{"rendered":"

La premi\u00e8re fois que j\u2019ai rencontr\u00e9 le travail d\u2019Awir Leon<\/a><\/strong>, il venait tout juste de sortir son projet solo en 2016. A cette \u00e9poque je faisais une sorte d’obsession du ciel et le clip de “Sitting So High” m\u2019avait conquise d\u00e8s la premi\u00e8re \u00e9coute. La voix d\u2019Awir flottait sur une production hypnotique m\u00ealant des textures presque modulaires et un clavier en background donnant \u00e0 la chanson toute sa dimension po\u00e9tique. Les images pens\u00e9es comme des tableaux graphiques et sa gestuelle me collaient litt\u00e9ralement \u00e0 l\u2019\u00e9cran. Difficile de m\u2019extirper de ce trip multisensoriel o\u00f9 je n\u2019en suis sortie clairement pas sobre. <\/p>\n

Puis l\u2019addiction ne s\u2019est pas r\u00e9solue, car plus je creusais et plus l\u2019album Giants<\/em>, sorti la m\u00eame ann\u00e9e, me rendait dingue. “Maybe we land” caract\u00e9rise cette libert\u00e9 tr\u00e8s personnelle avec laquelle Awir m\u00e9lange les instruments \u00e9lectroniques plut\u00f4t froids, avec des musiques traditionnelles africaines aux tonalit\u00e9s plut\u00f4t chaudes. Le tout, structur\u00e9 par des patterns rythmiques carr\u00e9ment couillus o\u00f9 le corps se laisse embarquer bien volontiers. <\/p>\n