Notre bo\u00eete mail est pleine \u00e0 craquer de projets qui ne demandent qu\u2019\u00e0 \u00eatre d\u00e9couverts. Voici \u201cDans le radar\u201d, la rubrique o\u00f9 l\u2019on demande aux musiciens de se pr\u00e9senter \u00e0 partir de questions simples. Aujourd\u2019hui, c\u2019est au tour de Mardi Midi<\/a><\/strong> de r\u00e9pondre au questionnaire du Bombardier.<\/em>
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C\u2019\u00e9tait jour des frites \u00e0 la cantine (ouais c\u2019est pas commun ; ailleurs c’est plut\u00f4t fin de semaine, non ?)
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En construction. C\u2019est le troisi\u00e8me et j\u2019ai l\u2019impression d’avoir trouv\u00e9 un bon \u00e9quilibre entre clubbing claquant et noise bruitiste : dans l\u2019id\u00e9e c\u2019est de l\u2019exp\u00e9rimental qui se danse. \u00c7a devrait sortir cet automne.
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“Oll Korrect \u00bb (\u00e0 venir dans cet EP, encore in\u00e9dit) r\u00e9sum\u00e9 pas mal cette synth\u00e8se : c\u2019est une mesure 5\/4 tr\u00e8s syncop\u00e9e, un synth\u00e9 basse rond et gras auquel se raccrocher et des \u00e9l\u00e9ments percussifs et des samples de larsens de guitare \u00e9lectrique. Y\u2019a moyen que \u00e7a fasse le top de la semaine d\u2019un fanzine bi\u00e9lorusse stenocopi\u00e9, c\u2019est s\u00fbr.
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Pas mal de boucan. J’affine mon set-up apr\u00e8s chaque live pour que \u00e7a percute c\u00f4t\u00e9 son. Puis je bosse mes encha\u00eenements et ma setlist et je \u00ab je\u00fbne \u00bb quelques jours avant le concert pour “oublier” les titres et garder une fra\u00eecheur et un vrai plaisir lorsque j’improvise le show. Mais du coup c\u2019est aussi casse gueule parce qu’\u00e0 trop vouloir favoriser les “happy accidents” des fois, c\u2019est aussi l\u2019accident tout court. J\u2019essaye d\u2019apprendre \u00e0 me m\u00e9nager et \u00e0 laisser un peu plus les machines aux commandes pour mieux installer les grooves.
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C\u2019est jouer pour la premi\u00e8re fois sur un gros syst\u00e8me de diffusion pro, et d\u00e9couvrir mes basses crach\u00e9es par les subs (caissons de basses). C\u2019est con mais t\u2019as pas \u00e7a \u00e0 la maison ou dans les rades. C\u2019est l\u2019endroit imm\u00e9diat o\u00f9 se rencontrent production sonore et vibration du corps ; \u00e7a fait bouger la sc\u00e8ne et les tripes litt\u00e9ralement et \u00e7a r\u00e9sume vraiment ce que je recherche : une musique physique, palpable.
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Pas si diff\u00e9rent. Musicien c\u2019est pas un m\u00e9tier, tout le monde est musicien ! C\u2019est comme \u00eatre sportif : tout le monde sait courir, c\u2019est pas pour autant qu\u2019on se tape des 100m aux jeux olympiques.
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Rarement le m\u00eame tr\u00e8s longtemps. Je raye pas mal les Big Black<\/strong> cette ann\u00e9e, avec aussi Am\u00e9riques<\/em> de Var\u00e8se<\/strong> qui me rend dingue.
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Russel Haswell<\/strong>, parfait si t\u2019aime saigner des oreilles. Il vient de rendre dispo une exp\u00e9rimentation live intitul\u00e9e “\u00c9couter dans la douleur : musique et torture”. C\u2019est un titre \u00e0 prendre au premier degr\u00e9, et donc 30 minutes \u00e0 \u00e9couter en boucle mais \u00e0 tr\u00e8s petites doses.
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Convaincre un micro label que j\u2019adule de co-sortir mon nouvel EP. C\u2019est pas non plus ultime, disons que \u00e7a serait un beau “plus”. Le r\u00eave ultime je pense c\u2019est toujours de jouer live, encore, toujours, plein.
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