{"id":13150,"date":"2020-08-27T13:03:11","date_gmt":"2020-08-27T12:03:11","guid":{"rendered":"https:\/\/lebombardier.fr\/?p=13150"},"modified":"2020-08-27T13:11:50","modified_gmt":"2020-08-27T12:11:50","slug":"dans-ton-label-15-her-majestys-ship","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/lebombardier.fr\/dans-ton-label-15-her-majestys-ship\/","title":{"rendered":"Dans ton label #15 : Her Majesty’s Ship"},"content":{"rendered":"

\u00c0 c\u00f4t\u00e9 de majors qui occupent une large partie du terrain, les labels ind\u00e9pendants se d\u00e9m\u00e8nent pour faire vivre des projets \u00e0 taille humaine, bien souvent \u00e0 contre-sens de tout objectif commercial et lucratif. \u00c0 la t\u00eate de ces projets, on retrouve des guerriers multi-fonctions aux m\u00e9thodes et profils divers et vari\u00e9s. Aujourd\u2019hui, on part \u00e0 la d\u00e9couverte du label parisien Her Majesty’s Ship<\/a><\/strong> cr\u00e9\u00e9 et tenu \u00e0 quatre mains par David Shaw et Charlotte Decroix. On souligne (m\u00eame si on aimerait ne pas avoir \u00e0 le faire – car elle ne devrait pas \u00eatre une exception -) qu’en quinze labels interview\u00e9s, Charlotte est la premi\u00e8re femme \u00e0 r\u00e9pondre \u00e0 cette interview et l’une des rares \u00e0 la t\u00eate d’un label ind\u00e9pendant dans le paysage musical fran\u00e7ais. Her Majesty’s Ship a permis en \u00e0 peine dix ans d’existence \u00e0 plusieurs artistes de devenir incontournables aujourd’hui comme DBFC<\/a><\/strong>, David Shaw<\/a><\/strong> bien s\u00fbr, mais aussi Yan Wagner<\/a><\/strong>, La Mverte<\/a><\/strong>, Sarah Rebecca<\/strong> ou encore Rubin et Le Paradoxe<\/a><\/strong>. Dans leur catalogue, un peu de rock, pas mal d’\u00e9lectronique \u00e0 tendance club, de pop, avec toujours ce fil conducteur aussi d\u00e9lectable qu’\u00e0 leurs d\u00e9buts. <\/em>
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Pouvez-vous vous pre\u0301senter ?<\/h3>\n

Je m’appelle Charlotte Decroix et je suis co-fondatrice et manager du label Her Majesty’s Ship depuis bient\u00f4t 9 ans.
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Pourquoi et comment avoir choisi ce nom de label ?<\/h3>\n

C’est mon associ\u00e9 – David Shaw<\/strong> – qui a choisi ce nom car il est anglais ; c’\u00e9tait important pour lui d’avoir un rappel de ses origines dans le nom de son label. Je n’avais pas de meilleure id\u00e9e sur le moment alors j’ai dit “OK”. Mais c’est quand m\u00eame pas tr\u00e8s pratique \u00e0 dire chez nous.
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Que de\u0301fendez-vous sur votre label ?<\/h3>\n

L’ind\u00e9pendance artistique et libert\u00e9 de cr\u00e9ation avant tout ! Ne pas suivre les modes, refuser les formats, respecter les envies des artistes et surtout leur rythme de cr\u00e9ation. C’est difficile aujourd’hui d’\u00e9chapper \u00e0 la course au clic.
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Quels morceaux re\u0301sument au mieux la politique de votre label ? (trois au choix)<\/h3>\n

“Through The Circles” de La Mverte<\/strong> : un morceau instrumental de 7 minutes, tr\u00e8s lent, tr\u00e8s dark, d’un artiste inconnu \u00e0 l’\u00e9poque. Et qui a finalement lanc\u00e9 une carri\u00e8re qui dure depuis plusieurs ann\u00e9es. C’est bien de se le rappeler.<\/p>\n