En voil\u00e0 un nom qui aiguise la curiosit\u00e9 et l’imagination. Johnnie Carwash<\/strong><\/a>. On pourrait penser \u00e0 une rencontre entre Johnny(s) au fin fond d’un bar mitheux. Les trois se rendent \u00e0 la station-service, celle juste avant la prochaine sortie d’autoroute pour une soir\u00e9e mousse comme il n’en existe plus aujourd’hui. Cash, Clegg et Hallyday (pour le c\u00f4t\u00e9 franchouillard de l’histoire), pas peu fiers en sortant d’une voiture am\u00e9ricaine imbib\u00e9s de whisky Johnnie Walker. Ce n’est pas vraiment pour faire de la pub, juste pour relever qu’un whisky, \u00e9cossais bien s\u00fbr, porte ce nom. Et si on voulait aller plus loin, on dirait que cette fiction est supervis\u00e9e par le r\u00e9alisateur chinois Johnnie To.<\/p>\n
Et la boucle est boucl\u00e9e? Pas tant que \u00e7a, parce que le groupe Johnnie Carwash<\/strong> n’a pas grand chose \u00e0 voir avec ces r\u00e9f\u00e9rences. Johnnie Carwash<\/strong>, c’est un trio lyonnais d’une fille et deux mecs form\u00e9 il y a tout juste deux ans. Leur musique sent le garage quelque peu chaotique, parsem\u00e9 de pas mal de fun comme diraient nos amis de Montr\u00e9al et de quelques m\u00e9lodies bien accrocheuses.<\/p>\n
Alors, quand on leur demande de r\u00e9aliser la playlist de leurs \u00e9coutes du moment, on d\u00e9c\u00e8le quelques unes de leurs influences les plus ancr\u00e9es comme The Pixies<\/strong>, Os Mutantes<\/strong>, Kevin Morby<\/strong> et Sum 41<\/strong>, accompagn\u00e9es de groupes plus r\u00e9cents et salutaires comme Johnny<\/strong> (tiens, encore) Mafia <\/strong>, The Cosmics<\/strong> ou encore Fontaines DC<\/strong>. Bonne \u00e9coute !<\/p>\n