{"id":13326,"date":"2020-10-12T13:18:37","date_gmt":"2020-10-12T11:18:37","guid":{"rendered":"https:\/\/lebombardier.fr\/?p=13326"},"modified":"2020-10-12T13:18:37","modified_gmt":"2020-10-12T11:18:37","slug":"dans-ton-label-17-highlife-publishing","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/lebombardier.fr\/dans-ton-label-17-highlife-publishing\/","title":{"rendered":"Dans ton label #17 : Highlife Publishing"},"content":{"rendered":"

\u00c0 c\u00f4t\u00e9 de majors qui occupent une large partie du terrain, les labels ind\u00e9pendants se d\u00e9m\u00e8nent pour faire vivre des projets \u00e0 taille humaine, bien souvent \u00e0 contre-sens de tout objectif commercial et lucratif. \u00c0 la t\u00eate de ces projets, on retrouve des guerriers multi-fonctions aux m\u00e9thodes et profils divers et vari\u00e9s. Aujourd\u2019hui, on part \u00e0 la d\u00e9couverte du label dijonnais Highlife Publishing<\/a><\/strong>, v\u00e9ritable pouponni\u00e8re de producteurs en devenir et aguerris de musique \u00e9lectronique dans son sens le plus large. En t\u00e9moigne la compilation “Corus” qui vient de para\u00eetre, joyeux m\u00e9li-m\u00e9lo de compositions audacieuses o\u00f9 l’on croise aussi bien Vincent Leibovitz<\/a><\/strong> que Boreal<\/strong>, Lophide <\/strong>ou encore Remo<\/strong>.<\/em>
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Pouvez-vous vous pre\u0301senter ?<\/h3>\n

Je m’appelle \u00c9tienne, je suis \u00e9diteur de musique et repr\u00e9sente le label Highlife Publishing bas\u00e9 \u00e0 Dijon. Je travaille \u00e9galement en tant que responsable de l\u2019accompagnement artistique dans une salle de concert qui s’appelle La Vapeur.
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Pourquoi et comment avoir choisi ce nom de label ?<\/h3>\n

\u00c7a date de 2011 lors d\u2019un voyage en Tha\u00eflande \u00e0 Koh Phangan, j\u2019\u00e9crivais le projet du label et il me manquait le nom. La r\u00e9ponse \u00e9tait finalement juste devant mes yeux o\u00f9 je me trouvais, dans le “Highlife Bungalow Resort”. Un nom et une d\u00e9finition qui a tout de suite fait sens !
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Que de\u0301fendez-vous sur votre label ?<\/h3>\n

La d\u00e9finition de notre label est celle-ci : “On ne cr\u00e9e pas de belles histoires en allant toujours dans le m\u00eame sens. C\u2019est en allant \u00e0 contre-courant, en cherchant \u00e0 \u00e9chapper \u00e0 l\u2019\u00e9vidence, en faisant un pas en dehors du cercle, que nous cr\u00e9ons une influence”. C\u2019est la d\u00e9finition et le chemin de fer quotidien du label et des artistes d\u2019Highlife Publishing.
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Quels morceaux re\u0301sument au mieux la politique de votre label ? (trois au choix)<\/h3>\n

Pas facile mais je dirais John Vogh<\/strong> “Unfriended”, Remo <\/strong>“New Circles” et TorToZa <\/strong>“Spice Arakis”.
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Votre plus gros succe\u0300s jusqu\u2019ici ?<\/h3>\n

Dream Koala <\/strong>en sortant son EP BLUR <\/em>sortie en 2012. Mais c\u2019est un aussi bon que mauvais souvenirs. Un longue histoire qui avait bien d\u00e9marr\u00e9 puis mal fini\u2026 justement \u00e0 cause de son succ\u00e8s.
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Quelle est votre journe\u0301e type ? <\/h3>\n

Beaucoup trop d\u2019emails !
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Inde\u0301pendant, underground, DIY : me\u0302me bateau ou pas ? \u00c7a veut encore dire quelque chose pour vous ?<\/h3>\n

Bien s\u00fbr ! En d\u00e9pit des aides de l\u2019\u00c9tat en faveur des labels phono et des \u00e9diteurs, ou encore plus r\u00e9cemment les divers fonds de secours mis en place par La Sacem et autres pendant la crise Covid-19, pr\u00e9server notre ind\u00e9pendance a toujours \u00e9t\u00e9 le ma\u00eetre mot quotidien du label. C\u2019est pourquoi nous n\u2019avons jamais sollicit\u00e9 ces aides institutionnelles. Cependant, je ne pense pas que nous soyons dans une logique pour autant dite \u00abunderground\u00bb. On essaie comme tout le monde d\u2019\u00eatre reconnu \u00e0 juste titre pour ce qu\u2019on fait. Nous n\u2019avons pas la volont\u00e9 de rester compl\u00e8tement sous-terrain, au contraire !
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Comment signer sur votre label ? Vous acceptez les pots-de-vin ?<\/h3>\n

(Rires), je ne sais pas, on ne m\u2019en a jamais propos\u00e9\u2026 !
\nJe pense que tout le monde qui comprends le style musical du label peut nous envoyer sa musique, volontiers ! Apr\u00e8s c\u2019est au petit bonheur la chance\u2026 Je marche au coup de c\u0153ur..
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Le futur de la musique, c\u2019est quoi, quand et ou\u0300 ?<\/h3>\n

C\u2019est certainement pas en France ! (Rires) D\u00e9sol\u00e9, je suis un peu cash, mais je ne vois pas un avenir tr\u00e8s favorable pour la diversit\u00e9 de la musique en France. Sans faire de g\u00e9n\u00e9ralit\u00e9, pour moi le Business Music est sous perfusion dans notre pays et \u00e7a emp\u00eache les musiciens et leur entourage professionnel de prendre des risques. Pourtant c\u2019est \u00e7a que j\u2019aimerais voir et entendre plus souvent.
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Un artiste (vivant ou non) ou un album que vous auriez aime\u0301 sortir ?<\/h3>\n

Il y a en a tellement… mais je dirais l\u2019album de Flako<\/strong>, Natureboy<\/em> et aussi The Weight<\/em> du duo hollandais Weval<\/a><\/strong> : une merveille !<\/p>\n

#classicshiiiiitbabe
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Votre dernie\u0300re\/prochaine sortie ?<\/h3>\n

La compilation CORUS<\/em> qui r\u00e9unit les producteurs proches du label et invite \u00e9galement quelques artistes de nos pays voisins : Up High Collective<\/strong>, John Vogh<\/strong> et Toolbox<\/strong>.
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