Le label Born Bad Records f\u00eate ses dix ans cette ann\u00e9e. Contrefort de la sc\u00e8ne ind\u00e9pendante fran\u00e7aise, le label propose dans son catalogue des groupes phares exaltants aux c\u00f4t\u00e9s de vieilleries sorties du placard et r\u00e9\u00e9dit\u00e9es. Depuis la semaine derni\u00e8re, le site de Culturebox diffuse le documentaire Mauvaises Graines<\/em> consacr\u00e9 \u00e0 l\u2019histoire du label avec en filigrane des commentaires de son fondateur Jean-Baptiste Guillot, retra\u00e7ant les motivations personnelles et professionnelles qui l\u2019ont men\u00e9 \u00e0 la cr\u00e9ation de Born Bad. Le m\u00eame qui assumait il y a quelques jours dans les pages de Lib\u00e9ration<\/u><\/b><\/a><\/em> son amour pour Johnny Hallyday : \u00ab\u00a0C\u2019est le d\u00e9but de la jeunesse fran\u00e7aise, qui prend en main sa propre adolescence – il faut se souvenir qu\u2019avant \u00e7a, le rock en France, il \u00e9tait fait par Henri Salvador ou Michel Legrand, des cadors mais qui prenaient le truc avec m\u00e9pris et d\u00e9tachement. Alors que le rock\u2019n\u2019roll, au d\u00e9part, c\u2019est une musique populaire basse du front, qu\u2019il incarnait \u00e0 merveille. En face, les autres, ils existaient\u00a0pas – et qu\u2019on me parle pas de Dick Rivers ou d\u2019Eddy Mitchell.\u00bb<\/i><\/p>\n
Le documentaire donne \u00e9galement la parole \u00e0 diverses formations sign\u00e9es sur le label comme Violence Conjugale, Cheveu, Frustration et JC Satan. Il\u00a0est sign\u00e9 Cl\u00e9ment Mathon et se visionne ci-dessous ou sur Culturebox<\/b><\/u><\/a> :<\/p>\n