Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Fleuves Noirs de répondre au questionnaire du Bombardier.
On s’appelle Fleuves Noirs parce que…
Toujours la même histoire. Une maison d’édition qui parle de peur et d’anticipation, d’attente et de passage du temps, de la destruction de la nature… mais l’humain fait-il partie de la nature ? Un cycle renouvelable qui avance sans se connaître. Peut-on sortir du schéma de l’entropie ou est-ce le piège de la respiration ?
Notre prochain album est…
Un disque. Ou est-ce un disque ? Est-il circulaire ?
Si on ne devait choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…
Tous. Chaque morceau est là pour le suivant et le précédent. Mais où va-t-on ? Au centre.
À notre prochain concert il faut s’attendre à…
Sauter, sautiller, remettre pas mal de choses en question, avoir mal, se faire du bien.
Notre souvenir le plus marquant en tant que musiciens…
On a tout oublié.
Si on n’était pas musiciens, on serait…
Musiciens sans le savoir.
Notre disque de chevet, c’est…
Black Antlers de Coil.
En ce moment on écoute en boucle…
Le silence ce serait bien, mais il y a toujours un bruit, ça doit être le chauffe eau.
Notre rêve ultime, c’est…
Rêver la “réalité” pour toujours.
Fleuves Noirs sera en concert le 14 mars à l’Echangeur (Bagnolet) dans le cadre du festival Sonic Protest avec Maria Violenza et Why The Eye? (event). Toutes les infos sur le festival ici.