Dans le radar

Dans le radar #89 : Peter Dallas

Photo : Paul Henri Pesquet

Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Peter Dallas de répondre au questionnaire du Bombardier.
 

Je m’appelle Peter Dallas parce que…

A vrai dire, trouver un pseudonyme était l’une des tâches les plus dures.
Un jour, chez Jimmy Whoo je lui est demandé : comment trouver son nom d’artiste ? Celui qui va permettre de créer le personnage qu’on a en tête et qui va représenter publiquement ses œuvres ? Il m’a alors aiguillé en me disant d’aller chercher dans des choses qui m’ont marquées : des gens, des événements, des lieux… Instinctivement, je suis allé regarder la carte de la ville ou j’ai fait mes premiers pas, New Haven (Connecticut). A ce moment, je tombe sur une pizzeria du nom de “Peter” et plus loin le nom “Dallas” apparaît. Je lui dis alors à haute voix : “Peter Dallas” et c’était adopté !
 

Mon premier EP est…

The Ballads of Peter Dallas est un projet de ballades électroniques, entre synthwave et indie, rêve et réalité, contrebalançant légèreté et brutalité, et où se mélangent et se répètent à l’infini de courtes mélodies synthétiques et quelques mots intimes.
J’ai démarré ce projet en 2016 après l’ouverture de mon studio, le “Goldstein Studio” et l’ai finalisé à Los Angeles en 2019.
 

Si je ne devais choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…

“I Just Want You”, le morceau de clôture de mon projet, pour plusieurs raisons ; la première, c’est qu’il s’agit de mon morceau le plus personnel, c’est d’ailleurs le premier (et peut-être le dernier) où je chante. C’est aussi celui qui s’est construit le plus naturellement, c’est le morceau le plus instinctif. Par exemple, les voix ont été enregistrées d’une prise dans mon appartement et non en studio, C’est aussi le morceau qui m’a demandé le plus de travail car j’ai fait refaire beaucoup d’instruments par des musiciens tels que Yann Apfel et Shydiscoboy (du groupe Les Amants) pour les guitares et basses ou encore par exemple le violoncelle par Marion Gourvest. Enfin, étant le dernier morceau de l’EP, il représente le genre de “fins” que j’adore, à savoir, une fin douce et amère.
 

À mon prochain concert il faut s’attendre à…

Ce qu’on soit sorti de cette pandémie, et j’espère avoir l’occasion et la chance de jouer dans ma ville, Paris.
 

Mon souvenir le plus marquant en tant que musicien…

Impossible de répondre au singulier à cette question mais de manière générale, je dirai que mes souvenirs les plus marquants sont les nombreuses résidences que j’ai faite avec mes amis, que ce soit à Los Angeles, en Normandie ou encore chez mon père ! Ce sont les moments les plus marquants, car chaque fois chacun a eu l’occasion, en se coupant de son quotidien, de partager ses idées, sa vision et sa direction.
 

Si je n’étais pas musicien, je serais…

Avocat…
 

Mon disque de chevet, c’est…

Roy BuchananRoy Buchanan, c’est un disque qui m’accompagne depuis des années mais impossible de me rappeler comment il est entré dans mon quotidien. « Sweet Dreams » étant ma préférée.
 

En ce moment j’écoute en boucle…

Johnny Jewel, c’est sûrement l’un des producteurs actuels qui m’inspire le plus. J’écoute aussi pas mal en ce moment Ruby Haunt, et Silly Boy Blue !
 

Mon rêve ultime, c’est…

D’avoir la chance de continuer à collaborer avec les gens que j’aime et les artistes qui me touche.
 


 

Son premier EP The Ballads of Peter Dallas est disponible ici via bORDEL.