Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Beach SCVM de répondre au questionnaire du Bombardier.
On s’appelle Beach SCVM parce que…
Matteo : Parce que personne n’arrive à le dire ! Non sérieusement, parce que “beach scum” (ça s’écrit avec v mais il faut le prononcer comme un u) ça veut dire “racailles de la plage”, la plage c’est un lieu qui me rappelle que des bons moments. Je trainais toujours dans le sable à creuser à enterrer mon frère jusqu’au cou quand j’étais enfant, à se faire des batailles de sable (la cover de l’EP immortalise justement une bataille de sable officielle avec mon frère, et je remercie ma grand-mère d’avoir pris cette photo géniale). Je me rappelle quand j’allais ado à l’océan avec mes meilleurs amis, et le soir on partait en vadrouille faire des soirées sur la plage avec d’autres jeunes, chaque soir c’était de nouveaux potes, et je continue d’y aller dès que j’ai l’occasion me ressourcer à la plage, avec ma famille, ma copine ou mes potes, c’est un lieu qui m’apaise et m’inspire, un lieu où tu ne te soucie de rien et où tout est cool. Un “Beach Scvm” c’est quelqu’un qui traine à la plage, mais c’est quelqu’un de gentil, qui aime faire la fête ou chiller, c’est pas péjoratif du tout. Voilà pourquoi le groupe s’appelle “beach scvm”, il y a de vraies émotions derrière ce nom.
Maël : C’est une écriture à la romaine avec des V à la place des U.
Notre nouvel EP est…
Matteo : Incroyable non? Ça on l’espère. C’est notre bébé, on a adoré le faire, on y a mis toute notre passion, il y’en a pour tous les goûts; il y a des chansons très douces, et d’autres plus sauvages, il s’appelle Sand Club. On l’a composé en une semaine et enregistré pendant le confinement donc on avait vraiment la tête à composer, à rêver d’après.
Pour l’anecdote on a eu un visio avec Pierre Étienne de Ditto Music (après la sortie de notre titre “Forever Sunday”) qui nous a dit “on est ok pour vous proposer un contrat de distribution, mais on se recontacte à l’automne quand vous aurez de nouveaux morceaux?”. Une semaine plus tard il avait tous les morceaux en maquettes, il a aimé, et une semaine plus tard encore, c’était enregistré au propre.
Maël : Fait aux petits oignons avec amour.
Lucas : Le fruit d’un travail passionné et d’une expérience incroyable.
Si on ne devait choisir qu’un morceau pour en parler, ce serait…
Matteo : Pour ma part ce serait “Pool Friends”, c’est le morceau qui a été le plus simple à créer, on adore le jouer (vous avez remarqué qu’on aimait faire des chansons simples non ?). Et à la fois c’est celui qui nous représente le mieux, si quelqu’un nous découvre avec ce titre il aura un aperçu plutôt complet de notre univers, de notre façon d’être, ça ressemble à nos anciens titres, bien qu’étant moins “lo-fi”, donc tu n’es pas perdu si tu nous découvres avec ce titre.
Maël : “Turquoise”, pour son clip, vous verrez.
Lucas : “Rainy Day” parce qu’on a jamais sorti une compo dans ce genre et qu’on a hyper hâte de la jouer sur scène.
À notre prochain concert il faut s’attendre à…
Matteo : Il faut s’attendre à ce qu’on soit archi chauds, on a tellement hâte c’est ouf, ça va être une grosse vague de reverb et d’amour.
Maël : Une vague (sans mauvais jeux de mots) d’énergie.
Lucas : Voir une marée de gens les uns sur les autres en pogo.
Notre souvenir le plus marquant en tant que musicien…
Matteo : C’est quand on m’a demandé de payer pour faire un concert, je ne balancerai pas les noms, mais vous savez de qui je parle. Et sinon en positif, je pense que chaque petite étape franchie est un souvenir, donc que de bons souvenirs.
Maël : La fameuse rencontre avec Patrick Sébastien, ah non, un concert de musiciens de rue en fait !
Lucas : C’est de voir les cymbales de Maël se transformer en ovni et s’envoler du pied de cymbale.
Si on n’était pas musiciens, on serait…
Matteo : Skater professionnel ? Encore un truc dans lequel tu as 1 chance sur 100.000 🙂 mais j’adore chasser des Pokémon shiny avec mon frère et ma copine (les fans de Pokemon comprendront) donc je sais être patient et tenter les trucs où l’on a très peu de chances, mais c’est ce qui fait qu’on se donne à fond. Mais plus sérieusement, je serais technicien son.
Maël : À la campagne.
Lucas : Des bobos dans un skatepark 25h/24.
Notre disque de chevet, c’est…
Matteo : Je dirais que c’est In Utero de Nirvana, qui s’ouvre avec cet accord degueulasse “zzbrang” mais tellement génial de “Serve The Servants”.
Maël : Wish you were here, Pink Floyd.
Lucas : MTV Unplugged de Nirvana.
En ce moment on écoute en boucle…
Matteo : “Crust Bucket” de The Frights, c’est un groupe de surf-punk de San Diego, les groupes de la-bas m’inspirent beaucoup, ainsi que ceux la scène indie surf australienne. Et aussi “King Of The Beach” de Wavves et “Spring Has Sprung” de Skegss en plus, mes 2 titres préférés de loin.
Maël : “Gecenin Üçünde” de Fikret Kizilok et Sonay Erenel, un groupe turc.
Lucas : Le générique de “Attention à la marche” avec les potes qui font de la guitare là.
Notre rêve ultime, c’est…
Matteo : Évidemment de pouvoir vivre à 100% de notre musique, de pouvoir jouer partout dans le monde, on a la niaque. Et d’aller faire des festivals en Australie !
Maël : Vivre du Beach Band.
Lucas : Pouvoir se lever le matin, aller en studio, et faire des scènes plus grandes que la période de covid.
Leur premier EP Sand Club sortira en février prochain via Ditto Music.