électronique – Le Bombardier https://lebombardier.fr Webzine des musiques actuelles et émergentes Wed, 06 Dec 2017 13:11:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.2 https://lebombardier.fr/wp.com/lebombardier.fr/wp-content/uploads/2019/06/cropped-90A9836F-D57D-4140-8A6A-FFFC2398D99F.jpeg?fit=32,32&ssl=1 électronique – Le Bombardier https://lebombardier.fr 32 32 112369917 30′ NRV sort un clip pour “I Wish You” https://lebombardier.fr/30-nrv-i-wish-you/ Mon, 18 Sep 2017 16:30:43 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6954 Le projet électro/rock 30' NRV sort un nouveau clip pour son morceau "I Wish You".

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Seul entouré de ses instruments, 30′ NRV – prononcer “Trente minutes énervé” – produit ses morceaux dans son studio de Besançon. Oscillant entre musique ambiante et synth-rock, 30′ NRV est de retour avec un nouveau clip “I Wish You” extrait de son dernier EP Winter 72 sorti il y a tout juste un an via Sand Music.

Avec ce morceau, certainement le plus accessible de l’EP, 30′ NRV joue la carte des émotions tout en continuant sa lancée vers un rock indépendant teinté d’éléments électroniques. Les basses bourdonnantes s’allient aux arpèges soignés pour nous engloutir dans l’univers bien singulier du musicien. Univers que l’on retrouve également dans le clip, dans un monde à feu et à sang où désir et destruction sont les seuls fils conducteurs d’une dérive bien évidente. Sous couvert d’un message innocent, “I Wish You” lève le voile sur un monde obsédé par son égo et prêt à s’autodétruire.

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The Unlikely Boy, porte-parole d’une jeunesse libre https://lebombardier.fr/interview-unlikely-boy-expectations/ Thu, 08 Jun 2017 14:49:18 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6213 The Unlikely Boy vient de sortir son premier EP "Expectations". Découverte et interview.

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Alors que les actualités tournent en boucle sur la réforme du code du travail, le terrorisme et les déboires moraux de notre nouveau gouvernement, The Unlikely Boy sort l’air de rien son premier EP Expectations qui en dit long sur l’époque que nous traversons.

L’EP de The Unlikely Boy s’ouvre sur une citation de Christiane Taubira :

“Je ne pense pas que l’on doit lui donner une place ou qu’on puisse lui donner une place, je l’invite à prendre a place. Toutes nos institutions et nos instances ont été pensées et formatées sur l’ancien monde. Et vous la jeunesse, vous les jeunes, vous êtes dans le monde actuel et dans celui qui va venir donc il est temps que vous ayez la capacité d’intervenir sur ce monde-là.”

 

De l’art de déclamer des phrases à rallonge en bonne oratrice qu’elle est, Christine Taubira appelle donc les jeunes Français à prendre leur “place”. Mais pour faire quoi exactement?

Du constat que notre société est en pleine évolution, The Unlikely Boy dresse dans Expectations le portrait d’une jeunesse quelque peu désabusée aux repères instables. Alors que certains les appellent les millenials, que d’autres réfutent complétement ce terme et que quelques uns suggèrent qu’ils n’ont jamais existé, Eléna Tissier de son vrai nom se place à la fois comme témoin et représentante de cette jeunesse qui peine à trouver cette fameuse place dans un monde malade, que ce soit d’un point de vue identitaire, professionnel ou bien culturel.

Sous un pseudo créé pour porter à confusion et avec une dose de sarcasme, les quatre chansons portées par The Unlikely Boy retentissent comme des messages d’espoir, un appel à une lutte pour protéger ses idées, ses choix et ses projets. Pour soutenir ses propos, la multi-instrumentiste offre une pop électronique décomplexée, un brin rétro pour motiver ses auditeurs à retirer leurs pantoufles et les pousser à agir. Au moins danser. C’est ce que l’on retrouve tout le long de cet EP une volonté en filigrane de faire bouger les lignes et les esprits, de fêter l’énergie à disposition pour participer à cette perpétuelle reconstruction du monde dans lequel nous vivons.

Nous avons profité de quelques instants pour interviewer The Unlikely Boy avant son concert à l’International le 28 avril dernier dans le cadre de la Release Party d’Expectations. The Unlikely Boy sera en DJ set ce soir 8 juin au Petit Bain dans le cadre de la soirée La Freix et le 9 juin à Cuillé (53) au festival Les Mouillotins.

© Flavien Prioreau

 

Le Bombardier : Pourquoi The Unlikely Boy?

Eléna Tissier : “unlikely” est à prendre dans le sens d’improbable. On m’a toujours renvoyé l’image de quelqu’un d’inclassable, qu’on a du mal à mettre dans une case, qui aime des choses très variées et qui traine dans des milieux très variés. C’est aussi un mot avec lequel j’avais un gros tic de langage et ça me collait bien.

“boy” parce que depuis toute gamine j’ai toujours eu un côté androgyne qui était beaucoup plus accentué à une période où on me prenait systématiquement pour un mec. Je suis homosexuelle aussi. Ce sont des choses qui me marquent et qui font partie de ma personnalité et de ma construction identitaire. J’aime bien faire le parallèle avec le fait que dans la musique il y a toujours moins de femmes que d’hommes.

 

Tu as mis combien de temps à composer cet EP?

J’ai lancé ce projet il y a quelques années et j’étais encore aux études jusqu’à la fin de l’année dernière. Je ne pouvais pas être sur mon projet musical à plein temps. Depuis le début de ce projet je voulais explorer l’environnement électronique, la MAO. J’ai passé beaucoup de temps à approfondir l’utilisation des logiciels et j’ai fait des exercices de styles en faisant des productions house, chill et techno pour expérimenter plein de choses différentes. Cet EP, c’est la première sortie avec un univers plus marqué, plus ciblé et plus déterminé, un projet plus réfléchi où on sort de l’exercice pour proposer un univers particulier.

 

© Flavien Prioreau

Tu t’intéresses principalement à la jeunesse dans cet EP…

Je suis marquée par tout ce qui se passe actuellement dans notre environnement concernant les gens qui ont mon âge. J’ai 26 ans. Autour de ma tranche d’âge, beaucoup sortent d’études souvent longues, souvent difficiles. On s’est fait beaucoup d’espoir et d’illusions puis on arrive dans la vie active en voyant que tout est très compliqué, qu’il y a plein de choses à réinventer, à réécrire. Je suis juste marquée parce que je vis, par mes relations, parce que j’échange avec mes amis, par ce que je vois dans mon entourage professionnel. Tous ces gens qui sont complètement perdus et qui abandonnement parce qu’ils ne voient pas à quoi se raccrocher ou des personnes qui se battent tous les jours et qui ont tellement de mal à voir les fruits de leur travail. C’est mon environnement quotidien, ces personnes m’ont inspiré cette thématique de l’EP.

 

Chacun a du mal à trouver sa place malgré ce que peut dire Taubira dans l’introduction de ton morceau “Night Owls”.

C’est un peu ce que j’essaie d’exprimer dans cet EP, c’est cette idée que quelque part on n’a plus rien à perdre et qu’il y a une certaine forme d’énergie ou de désespoir. Il faut juste s’accrocher coûte que coûte à son idée, à son projet, son concept, n’importe quoi qui nous tient en vie et à cœur, qui nous fait lever le matin et d’absolument tout mettre en œuvre pour y arriver. Il faut faire table rase de comment les générations d’au-dessus voient les choses parce qu’ils ont grandi et travaillé dans un contexte qui n’était pas le même. Il faut arrêter d’essayer de comparer et juste prendre la chance. En ce moment tout évolue avec le numérique et il y a plein de choses à redéfinir. On a la chance d’être dans une époque charnière où l’on peut reconstruire et innover.

Il faut s’accrocher à ces pensées pour aller de l’avant.

 

Tu viens d’une formation plutôt classique, comment en es-tu venue à la musique électronique?

J’ai commencé comme pas mal de gamins vers 5 ans à faire du solfège en école de musique. Plus tard j’ai eu pas mal de profs différents en guitare, basse et piano. J’ai repris une licence de musicologie ces trois dernières années. Pendant longtemps j’ai joué dans des groupes pop/rock et je me suis remise intensément à la musique vers 20 ans avec une véritable idée de live. Mon expérience de groupe m’a donné la volonté d’être autonome et d’explorer l’électronique. J’aimais déjà beaucoup les nappes de synthé et dans mes groupes personne n’en jouait donc j’en rajoutais. Ça me faisait utiliser l’ordinateur et du fait de mon utilisation par le biais de ces groupes, j’ai voulu creuser le fonctionnement de la production électronique. J’ai accédé à une très grande autonomie en décidant de toutes les lignes, pouvoir finir une chanson chez-moi en entier de A à Z et faire du live avec ce même morceau, le tout en n’ayant besoin que de ma personne.

 

Tu joues seule en live?

Oui je suis toute seule en live. J’ai mon ordinateur qui est un peu la pièce maîtresse de tout le fonctionnement. J’ai 3 pads, un pad rythmique, un pad pour lancer mes parties, une table de mixage, un clavier, une basse, une guitare et un micro. C’est un peu orchestral, c’est assez dur à gérer. Il faut être bien réveillé.

 

Dans tes influences tu cites davantage des jeunes projets comme Fishbach ou Colorado que des grandes pointures, comment vois-tu la scène musicale française actuelle?

Je suis totalement passionnée par le monde des médias, des tendances, de l’innovation et de ce qui se fait. Bien sûr je vais réécouter des choses plus anciennes mais ce qui me passionne c’est d’aller écouter tous les jours ce qui se fait, rencontrer les gens, d’avoir les pieds dans l’actualité. J’ai une bonne cartographie de la scène actuelle et je trouve qu’elle est plutôt en ébullition. Il y a plein de choses qui se font plutôt dans des courants assez variés aussi bien en français qu’en anglais, dans des choses plus pop, que garage ou purement électronique. Il y a pas mal d’interaction entre ces différents pôles stylistiques. Même s’il y a plus de choses à Paris qu’ailleurs, il y en a aussi en province.

C’est une scène inspirante et stimulante.

 

© Diego Argerich

La construction de soi est un thème qui revient souvent dans ton EP.

Sur “Outsiders” c’est plutôt une chanson ironique avec tout ce que nous demande la société aujourd’hui où il faudrait avoir toutes les compétences, toutes les qualités, ça n’a plus de sens. J’ai des potes qui regardent des offres et pour pouvoir répondre il faudrait que tu aies fait 10 formations, c’est assez fou. C’était une chanson dans ma tête par rapport à ça parce que beaucoup de gens qui ont du mal à trouver leur place parce que les attentes sont folles. “Lead Your Way”, c’est ce que j’appelle ma chanson YOLO. C’est aussi ironique, comme tout l’EP au final. Je ne sais pas si les gens vont le ressentir mais il y a quelque chose d’assez kitch et rétro avec des paroles assez simples. Ce n’est pas de la chanson avec des textes travaillés.

C’est une chanson qui me donne la pêche en mode “fais ton truc” et je pense que c’est important de ne jamais s’arrêter aux critiques et au regard des gens. A la peur en fait. Il faut tenter les choses.

 

Quels sont tes projets à venir?

Différentes collaborations ainsi qu’un projet de clip qui va voir le jour après différentes péripéties. Des dates vont aussi s’annoncer pour cet été. J’ai fait beaucoup de DJ sets depuis le début de The Unlikely Boy mais ça devrait bientôt s’équilibrer entre lives et DJ sets. J’ai aussi commencé à travailler sur un prochain EP donc disons qu’en septembre il y aura certainement du nouveau.

 

Qu’est ce que tu écoutes en ce moment?

Cette année j’écoute beaucoup Fishbach, Agar Agar, Colorado. Les anciens EP de Claude Violante, Theodora, Oklou. J’écoute vraiment toutes les sorties et au jour le jour j’essaie de me tenir informée à fond, surtout sur les scènes électro-pop. Je suis beaucoup moins branchée rock de manière générale ou d’autres esthétiques.

 

Un instrument préféré?

Non, ma problématique c’est justement que je n’ai jamais réussi à choisir. J’ai étudié à niveau égal la basse, la guitare et le piano, du coup j’ai les 3 sur scène en plus de ma voix. Je me considère beaucoup moins chanteuse mais je ne me voyais pas sans voix humaine et sans textes sur ce projet du coup je me suis décidée à en ajouter. Mais si je devais choisir pour jouer dans d’autres groupes en parallèle à ce projet je pense que ce serait plutôt la basse.

 

Expectations est disponible depuis le 29 avril.

 

The Unlikely Boy en concert :
08/06 : @Le Petit Bain, Paris (event)
09/06 : @Festival Les Mouillotins, Cuillé (event)

© Martin Rose

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En écoute : S/T, le mini-album de Promise Keeper https://lebombardier.fr/news-promise-keeper-st/ Thu, 18 May 2017 09:26:04 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6376 Promise Keeper sort son premier mini-album "S/T" sur Atelier Ciseaux.

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A chaque pays son chanteur/multi-instrumentiste barré à la longue chevelure. Ariel Pink aux Etats-Unis, Sébastien Tellier en France, Connan Mockasin en Nouvelle-Zélande, Jaakko Eino Kalevi en Finlande : le représentant de l’Angleterre pourrait bien s’appeler Promise Keeper et vient de sortir son premier mini-album S/T sur le label franco-canadien Atelier Ciseaux (Exit Someone, Vesuvio Solo, Lenparrot)

Auparavant songwritter du groupe américain Mood Rings, William Fussell a pris un aller simple pour Londres et n’en est jamais parti. Le début d’une nouvelle aventure nommée à juste raison Promise Keeper et pour laquelle il a pris le temps nécessaire, presque deux ans, pour façonner ces 8 morceaux dont 2 en featuring avec ses compagnons de route, Better Person pour le morceau d’ouverture “My Host” et Tops pour le clubesque “Side Decide”.

S/T est donc un peu plus long qu’un EP et un peu moins qu’un album : certainement trop court. A travers ces morceaux, William Fussell expérimente la force de la pop pour l’extraire à son essentiel : des love songs attirantes et marquantes aux humeurs variantes. Sur une musique empreinte du passée, si les spectres des Rapture, Beck et autres créatures apparaissent furtivement, S/T n’oublie pas d’être actuel en rendant compte d’une production électronique soignée et efficace.

On peut multiplier les dénominations, dream-pop, electro-pop, charismatique, sombre, aucun ne saurait définir exactement ce guide d’électronique piquée et de funk spatial. Promise Keeper signe un mini-album à la fois intime et universel, une belle gourmandise pour les beaux jours qui viennent. Il ne dit rien sur notre monde mais il en dit suffisamment sur l’humain – à chacun de l’interpréter à sa guise en se lovant dans son atmosphère feutrée.

 

 

S/T est désormais disponible en cassette et digital via Atelier Ciseaux.

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Des places à gagner pour la soirée Tonus Perpetuus avec Xamãn, Perrine en morceaux et Chaos E.T. Sexual le 18/05 à l’Olympic Café [Fermé] https://lebombardier.fr/agenda-pov-tonus-perpetuus/ Mon, 15 May 2017 05:56:59 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6330 Des places à gagner pour cette soirée à l'Olympic Café.

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A peine réveillés ce lundi qu’on pense déjà aux bonheurs du week-end que nous commencerons (exceptionnellement!) jeudi soir. Ce soir-là à l’Olympic Café, une occasion de célébrer la musique répétitive et expérimentale avec de véritables artisans en la matière, Xamãn, Perrine en morceaux et Chaos E.T Sexual.

 

Xamãn

Xamãn, ce sont des enchantements vibrants qui puisent leurs sources parmi les sons électroniques, minimalistes et répétitifs. Une parenthèse curieuse et exotique pour les aventureux du soir.

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Perrine en morceaux

Spiritisme toujours avec Perrine en morceaux dont le premier album Rien est paru l’année dernière sur Lentonia Records. A travers ses morceaux, Perrine cherche à mettre le doigt sur une recette unique de la pop au gré de ses expérimentations et de sa voix qui nous embarquent dans son univers original et élégant.

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Chaos E.T Sexual

Pour palier à l’obscurité de leur son, Chaos E.T Sexual propose des cassettes colorées. Sur leur dernier album en date Ovna, le trio propose en plus d’une certaine pénombre un son puissant et attractif nous incitant à céder à ces riffs acérés.

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A l’occasion de leur concert à l’Olympic Café le 18 mai, Blank Title te fait gagner 2×2 places.

Pour participer :

  • Liker notre page Facebook ici
  • Remplir le formulaire ci-dessous
  • Bonne chance! Fin du concours le 18 mai à minuit et annonce des gagnants par mail dans la journée.

 

 

Plus d’infos sur l’event :

https://www./events/269726170154677/

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Verlatour sort son nouveau single “Alone” https://lebombardier.fr/news-verlatour-alone/ Mon, 15 May 2017 05:40:53 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6345 Verlatour vient de sortir le single "Alone", prélude de son nouvel EP "Violence" à paraître en juin prochain.

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Entre Romance et son prochain EP Violence à paraître en juin, Verlatour dévoile son nouveau single “Alone”, enragé et puissant.

Chers passionnés, taxidermistes en herbe, omnivores ou végans, frugivores, nous nous réunissons aujourd’hui pour célébrer l’Histoire et le cycle de la vie. C’est bien connu, cette satanée Histoire ne fait que se répéter. Parfois en bien, parfois en mal. Favorablement pour Verlatour.

Stakhanoviste sur les bords, après avoir sorti son brillant EP Romance l’année dernière et quelques remixes en ce début d’année pour Leonard de Leonard ou Mary Komasa, Verlatour livre “Alone”, single de transition en vue de son prochain court format Violence à paraître le 16 juin. Tout bientôt donc. Pas si seul que ça, Verlatour embrase sa nouvelle piste du Musée d’Histoire naturelle de Lille avec ce nouveau morceau tout bonnement sauvage, bestial, sinon redoutable d’intensité. Le bonus apprécié, le remix complément avec sa vision downtempo du morceau, à la fois douce et vaporeuse. Well done Tomalone.

“Alone” est disponible depuis le 12 mai et ça se passe toujours sur Bon Temps Records.

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Gagne 2×2 places pour Das Mörtal + Dukes Of Paris + Jeopardie à La Boule Noire le 18/05 [Fermé] https://lebombardier.fr/concours-das-mortal-dukes-of-paris-jeopardie/ Wed, 10 May 2017 12:09:27 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6199 2x2 places à gagner pour le concert de Das Mörtal + Dukes Of Paris + Jeopardie le 18 mai à La Boule Noire.

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Das Mörtal

Dukes Of Paris

Jeopardie

A l’occasion de leur concert à La Boule Noire le 18 mai, Blank Title te fait gagner 2×2 places.

Pour participer :

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  • Remplir le formulaire ci-dessous
  • Bonne chance! Fin du concours le 16 mai à minuit et annonce des gagnants par mail dans la journée.

 

 

Plus d’infos sur l’event :

https://www./events/239324909810765/

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Das Mörtal, votre nouvelle dose de synthwave https://lebombardier.fr/interview-das-mortal-always-loved/ Wed, 10 May 2017 01:55:38 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6102 Das Mörtal va sortir son premier album "Always Loved" le 9 juin via Lisbon Lux Records. Retour sur son parcours avant son concert du 18 mai à La Boule Noire.

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Après avoir partagé “Midnight Rendez-Vous” et “Risking My Life”, deux extraits de son nouvel album Always Loved à paraître le 9 juin prochain, Das Mörtal nous convie le 18 mai à La Boule Noire en compagnie de Dukes Of Paris et Jéopardie pour une soirée qui promet son lot de surprises.

Suite à l’avènement de Kavinsky, Carpenter Brut et autre consorts, on pensait que la synthwave nous avait tout donné. C’était sans compter son retour en force cette année, notamment sur nos écrans avec le nouveau Blade Runner en préparation. Du côté des sorties musicales, des petits nouveaux comme Christine s’amusent à remettre à jour les codes du genre tout en conservant une esthétique 80’s brumeuse mais polie. Le retour de l’un de ses fondateurs également, College aka David Grellier (moitié de Sexy Sushi), vient de sortir un nouvel album dépaysant intitulé Shanghaï.

On s’intéresse aujourd’hui à l’un de ses homologues canadiens, à savoir Das Mörtal qui vous l’aurez compris n’a d’allemand que la sonorité que l’on veut bien lui attribuer. Pour le reste, Cristóbal Cortes est né au Chili non loin de Santiago, alors qu’il a passé son enfance à Montréal, ville qui la vue découvrir ses premiers émois musicaux : Depeche Mode, The Cure ou encore Joy Division en tête. Quelques années passées à Berlin à partir de ses 18 ans vont lui permettre de vagabonder entre les clubs de la capitale, c’est d’ailleurs parmi ces murs qu’il fera ses premiers DJ sets. Un bagage culturel important qu’il ramènera à son retour à Montréal qui lui inspire d’ailleurs ses premières compositions. De-là, Das Mörtal n’a cessé de faire croitre son nom, proposant une musique à la fois sombre et mystérieuse, accessible, dansante et étonnamment colorée si l’on veut bien faire l’effort de la percevoir.

Alors qu’il se prépare à une nouvelle tournée sur notre vieux continent, on a posé quelques questions à Cristóbal pour en savoir davantage sur son nouvel album Always Loved.

Blank Title : Tu sors ton premier album en juin, le travail et le stress sont-ils différents par rapport à la sortie d’un EP?

Cristóbal Cortes : C’est la même chose au niveau de la conception et des attentes. Ce qui change, c’est la promotion où il y a beaucoup plus d’énergie demandée par rapport un EP.

 

Tu dis souvent que tu veux raconter des histoires avec tes morceaux, est-ce que tu as voulu raconter une histoire avec cet album?

Oui, c’est une histoire vraiment très simple de quelqu’un qui sort pour faire la fête, qui rencontre une personne et qui passe la nuit avec. C’est simple mais ça se passe à travers 12 morceaux. Pour moi c’est important d’avoir une ligne directrice, un concept, une thématique, sinon c’est souvent n’importe quoi. Ce n’est pas toujours mauvais mais je ne sens pas de concept derrière. C’est plus une question marketing : “il faut sortir un album, on ramasse les derniers morceaux qu’on a composés et on sort quelque chose”.

Je suis plutôt de la vieille école, l’école des vieux albums de Depeche Mode, Pink Floyd ou même Tangerine Dream où il est difficile de ne pas les écouter du début jusqu’à la fin.

 

Ce n’est pas compliqué à un moment où l’on consomme beaucoup de musique par playlists d’imposer une trame narrative à un album?

Non parce que ça ne change rien ni pour le compositeur ni pour l’auditeur. C’est à l’auditeur de l’écouter comme il le souhaite.
Je pense que ce sont surtout les fans du genre musical ou de l’artiste qui vont plutôt avoir tendance à écouter un album en entier. C’est super justifiable, on a juste à voir les gens dans la scène underground synthwave ou techno où beaucoup vont vouloir acheter des vinyles à l’opposé de gens qui vont consommer seulement quelques morceaux en se tournant soit vers le streaming ou sur Bandcamp. Ceux qui préfèrent les sorties physiques vont généralement apprécier l’effort qui a été mis pour faire que l’album s’écoute d’un trait.

 

Tu penses que la musique doit avoir un message ou un rôle?

De mon côté je n’en ressens pas le besoin. Je ne crois pas que la musique soit obligée d’apporter un message pour qui que ce soit. On doit d’abord faire de la musique pour soi-même avant de la faire pour les autres. Sinon l’essence de la musique qu’on compose se perd. Qu’il y ait un message ou non, c’est à chaque individu d’en décider.

Que t’ont apporté tes années berlinoises sur le plan musical?

Ça m’a beaucoup apporté au niveau de la conception des morceaux et des concerts. Pour moi le concert est une sorte d’hybride dans l’idée où ça peut se consommer sur un dancefloor ou sur une scène de spectacle. Cette période m’a permis d’être capable de me promener entre ces deux aspects avec ma musique. Même si j’ai grandi dans la new-wave de Depeche Mode, de The Cure ou de New Order, plus pop plus conventionnelle avec des grosses mélodies, j’ai surtout un côté techno qui prend beaucoup de place. Je vois ma musique comme étant mélodieuse mais aussi excessivement répétitive et c’est pour ça qu’elle peut se vivre facilement sur scène comme sur une piste de danse.

 

Quelles sont les grandes différences que tu observes entre la scène électronique de Berlin et celle de Montréal?

La techno est venue beaucoup plus tard à Montréal. Il y a toujours eu une énorme scène électronique en Allemagne alors qu’à Montréal c’est venu dans un premier temps par des mouvements noise. En Europe en général, le son de la musique électronique s’est faufilé dans la musique des TOP 40 beaucoup plus facilement qu’elle ne s’est intégrée dans le son populaire d’Amérique du Nord. Ça a créé deux dynamiques pendant un certain temps. Maintenant ça commence à devenir assez équivalent. On a une énorme demande pour des artistes de musique électronique tous genres à Montréal. On a des festivals qui sont toujours hyper contents d’accueillir n’importe quelle scène de musique électronique, que ce soit la ultra-underground comme la très populaire avec Skrillex, Deadmau5 et compagnie.

 

Tu t’inspires principalement des années 80 et 90’s?

Je suis un enfant des années 80 et c’est ce que j’ai vécu personnellement. C’est important de dire que ce n’est qu’une influence parce que je n’essaie pas de recréer des sons authentiques des années 80’s ni de reproduire exactement comment ça sonnait dans ces temps là. J’essaie de prendre des inspirations mais en conservant la fraicheur et la nouveauté dans ma musique sinon je pense que ça ne pourrait pas évoluer.

Le mouvement synthwave est un mouvement qui va s’éteindre comme n’importe quel autre. Ça pourrait arriver demain comme ça pourrait arriver dans trois ans.

L’important est d’évoluer et de continuer à faire des productions nouvelles. Mes grandes sources d’inspiration sont aussi des bands comme Daft Punk ou Justice qui se renouvellent à chaque fois. C’était un son complètement différent à chaque album parce qu’ils ont su évoluer dans leur genre musical. Pareil pour Justice. Pour moi c’est ce qui est important.

Même si ma musique est inspirée des années 80, elle est toujours dans une vague constante de renouvellement.

 

Comment composes-tu?

Ça vient en vague. Soit c’est le bon moment pour composer de la musique. Soit j’essaie des trucs avec un logiciel et après quelques heures de décalage je découvre que c’est intéressant et décide de continuer dans cette direction pour mener le morceau à terme. En général, je fais des boucles de 15 ou 30 secondes, pas très longues, et j’en fais des morceaux. Par exemple si certaines choses m’ont affecté durant une semaine, je vais composer une dizaine de boucles par rapport à ça et éventuellement dans quelques mois je vais revenir sur ces loops, les allonger et en faire un EP.

Je bosse un peu avec n’importe quoi, c’est avec la première chose que j’ai sous la main. Si c’est sur un ordinateur ça va souvent être FL Studio. J’ai quelques outils comme des Korg Volca Bass ou des petites drums machines où je bidouille dessus. C’est comme jouer à un jeu vidéo. Tu as juste envie de toucher tous les boutons et parfois tu tombes sur un son ou une séquence qui est inspirante et tu penses à faire quelque chose de plus concret avec ça.

 

Tu repars bientôt en tournée européenne? Tu voyages léger?

Il y a quelques années je voyageais avec quelques synthés et une drum machine avec moi. Je me suis rendu compte que ce n’était pas nécessairement obligatoire dans le sens que présentement je peux remplir des salles de 100 à 1000 personnes sans constance. J’ai donc voulu garder un set carré et professionnel qui sonne vraiment béton. Je voyage désormais avec un lapotop et un contrôleur MIDI. J’essaie de donner le plus d’énergie possible, que j’ai 3 synthés ou seulement mon ordi devant moi.

Eux ne performent pas, c’est moi qui doit tout donner.

 

Les DJ sets ne dénaturalisent pas la musique selon toi?

Non, surtout dans la musique électronique. Quand on fait un live ou un DJ set ce sont deux expériences excessivement différentes. Le live n’a souvent pas d’autre choix que d’être très carré. Il n’y a pas de vraie place pour l’improvisation, on ne peut pas forcément changer le setlist devant les gens. Un DJ peut constamment changer d’idée et de son à chaque 3 ou 4 minutes.

Ton instrument favori?

Le synthétiseur. Celui que j’utilise le plus est le Prophet-5, c’est mon chouchou. Je fais tout avec lui.

 

Qu’est ce que tu écoutes en ce moment?

Pas grand chose. Je n’ai pas eu le temps d’écouter beaucoup d’albums récemment. J’aimerais bien écouter le nouveau Justice et le nouveau Vitalic. En ce moment, c’est Das Mörtal à fond : la promo, les shows, les déplacements, ça prend du temps et de l’énergie.

Das Mörtal sera en concert avec Dukes Of Paris et Jeopardie le 18 mai à La Boule Noire (event). Remportez des places ici. Always Loved sera disponible à partir du 9 juin via Lisbon Lux Records.

En tournée :
20/05/17 – Le Forum (VAURÉAL, FR) + Perturbator + Danger
24/05/17 – A38 (BUDAPEST, HU) + Dan Terminus + Tommy86
26/05/17 – Backstage (ST PETERSBOURG, RU) + Dan Terminus + Tommy86
27/05/17 – Shagi Club (MOSCOW, RU) + Dan Terminus + Tommy86

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Virée en terre inconnue avec Backbone https://lebombardier.fr/news-backbone-millioke/ Tue, 09 May 2017 02:36:52 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6207 Backbone est de retour avec son second EP "Millioke" sorti le 7 avril sur Animal Records.

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Notre projet du jour s’appelle Backbone et a éclos dans une grande maison de Choisy-le-Roi suite à un partage d’idées de longue haleine. Alors que leur premier EP Seketa sorti en 2014 a été chaudement accueilli, Backbone vient de sortir son deuxième EP Millioke dont la release party a lieu demain soir au Silencio. C’est gratuit.

 


Si Seketa s’inscrivait dans une atmosphère downtempo, Backbone a décidé de changer de recette ou du moins de mode de composition pour ce nouvel EP. Plus loin de l’ordinateur et plus proches de leurs envies, la liberté s’impose comme fil conducteur de ces quatre nouveaux morceaux. Une recherche de spontanéité prisée par le quatuor sans pour autant lâcher du lest sur les arrangements sonores. Ainsi, l’on retrouve dans cet EP des morceaux aux sensibilités différentes, électroniques mais aussi rock, new-wave ou encore R’n’B. Le tout fusionne avec une simplicité étonnante. Il est en tout cas certain que Backbone s’est fait plaisir et souhaite le transmettre au plus grand nombre.

Backbone joue demain soir au Silencio pour la release party de Millioke. C’est gratuit, il suffit de cliquer sur l’onglet “J’y vais” sur l’event afin d’être ajouté sur la liste.

“Millioke” est disponible depuis le 7 avril sur Animal Records.

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John & The Volta : “Je me suis souvent senti hors-cadre” https://lebombardier.fr/interview-john-and-the-volta-low-life/ Thu, 27 Apr 2017 10:09:45 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6003 Interview de John and The Volta à l'occasion de la sortie de son premier album "Low Life".

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Dévoilé en 2013 avec son premier EP Empirical, John and The Volta vient de sortir son premier album Low Life sur Rouge Neon Records.

Il y a eu le mythe de l’androgyne par un dénommé Platon. Celui qui disait que le troisième genre humain n’existait plus s’est définitivement trompé. A l’origine de cette démonstration, David Bowie fait figure de précurseur. En 1998, il se retrouvait aux côtés de Brian Molko, autre figure de référence, qui s’affichait une rose entre les lèvres pour “Without You I’m Nothing”

Il y a maintenant John and The Volta qui vient porter sa pierre à l’édifice. C’est de nuit que le charismatique Jonathan Ducasse de son vrai nom a composé son premier album Low Life. Composé de neuf titres, le bordelais y affirme son identité ravageuse tout du long. Si l’on lui reconnaît des airs de Thom Yorke sur les fédérateurs “(Not) Far From Love” et “Be There” qu’il cite lui-même pour influence, John and The Volta ne se contente pas d’imiter mais innove. Sans prétention, il se déjoue des codes d’une musique pop électronique au détour d’un riff de guitare ou de sa voix sulfureuse pour finalement évoquer l’essentiel : sa sensibilité et sa fragilité.

Low Life est emprunt de liberté où John and The Volta confirme son talent tout en nous laissant entrevoir son intimité. On ne ressort pas totalement indemne de l’expérience : l’album parvient à nous submerger dans une atmosphère addictive où les morceaux pop comme “Bad Dreams” ou “Paralyzed” cotoient des morceaux plus électroniques et plus stricts, le tout nous laissant à fleur de peau avec une irrémédiable envie d’appuyer une nouvelle fois sur play. Nul doute que John and The Volta va faire chavirer de nombreux cœurs cette année et que Low Life s’inscrit d’ores et déjà comme l’un des meilleurs crus de cette année. On a posé quelques questions à John – sans ses Volta – pour en savoir davantage sur son univers.

 

Blank Title : Qui se cache derrière John and The Volta?

Jonathan Ducasse : Je compose et enregistre seul. Ce sont des moments où je vis un peu en repli, dans lesquels j’ai besoin de m’écouter de l’intérieur. Cette étape là, je la vis seul. On se retrouve ensuite en répétition pour adapter les morceaux pour la scène. Pour le live, j’ai besoin de sentir l’énergie du groupe. J’aime ce souffle et cette fraicheur. C’est important de créer des connexions entre les chansons et nous mais aussi avec le public qui vient nous voir.

Comment se sont passés la composition et l’enregistrement de “Low Life”? Avec qui as-tu travaillé?

J’ai composé et enregistré la quasi totalité du disque de nuit chez moi et dans un autre studio à Bègles (Studio Cryogène). Daniel Burkhart, réal du disque, m’a laissé les clefs de sa grande maison pour que je puisse y aller les nuits, m’immerger totalement dans mon processus d’écriture. Ça a pris une année. La plupart du temps j’arrivais vers 20h et repartais vers 4h. Je croisais les musiciens à la fin de leur journée et je commençais la mienne.

La nuit, tout prend une autre forme : les bruits, les sons, les mots.

 

Tu comptes le jouer comment sur scène? Avec quels instruments?

J’aime l’idée d’un live avec de vrais musiciens, je ne suis pas fan du concert laptop. J’ai besoin d’entendre la dynamique du guitare électrique ou le filtre d’un synthé analogique. On a donc travaillé autour de ça, avec plusieurs formules selon les lieux et nos envies.

Quel est ton morceau préféré sur l’album?

Difficile à dire… Chaque morceau compte pour moi. Mais je vais dire “Couple of Faces / Appearances”. Il est venu très instinctivement, je l’ai écrit et enregistré en 1h. C’est assez agréable de se sentir porté par quelque chose du début à la fin d’une chanson. Très souvent je pars sur une idée, mais j’arrive vite au bout. Il faut ensuite rentrer dans le détail, chercher, travailler la matière sans trop la dénaturer. Là tout est venu d’un bloc, j’en garde l’impression d’un titre pur.

“Low Life”, “Low Light”… Pourquoi?

J’ai longtemps été très timide, je me suis souvent senti hors-cadre, à vivre les moments à coté des autres et non avec eux.

Paralysé par trop d’émotions, on se crée un autre monde, plus intérieur, plus nocturne, plus noir aussi. “Low Life” c’est ça, c‘est cette “vie souterraine” qui se cache, sous la peau, sous les artifices. Là où les émotions sont brutes et sèches.

La chanson “Low Light” est un interlude instrumental dans l’ album. Elle a cette teinte clair obscur, un piano fantôme perdu dans le bruit ambiant.

J’ai beaucoup pensé à Chris Corner (Sneaker Pimps, IAMX) en écoutant ton album, qu’en penses-tu?

Très honnêtement je ne connais pas..

Qu’est ce qui ressort le plus de ton influence à David Bowie dans ta musique selon toi?

On m’a beaucoup parlé de David Bowie pour son androgynie. Je n’avais pas conscience que je renvoyais cette image. Je n’avais pas conscience que mon physique et ma façon de bouger suggéraient tant de féminité.

Ça a été comme un choc d’abord puis un déclic, une libération. Des “personnages” comme David Bowie m’ont permis d’assumer cette part de moi.

Je connais bien sûr sa musique, mais au delà du son, c‘est cette envie créative, cette façon de se remettre constamment en question, ce désir d’explorer de nouvelles directions sans peur de flinguer sa carrière qui me plait. Aujourd’hui on te fait comprendre qu’il faut bien rester dans ta case. Que les gens t’identifient dans un registre, et que surtout il ne faut pas en bouger de peur de les perdre… Je ne suis pas d‘accord avec ça.

On tue la créativité et l’expérimentation avec un tel discours.

Si l’artiste a vraiment quelque chose à dire, à partager, qu’il a mûri son art, on le reconnaitra toujours. Que ce soit sous des couches de synthés ou des torrents de guitares.

Quels sont les projets pour John and The Volta?

Défendre le disque. Low Life sort nationalement, j’espère pouvoir le présenter en live dans toute la France. Rencontrer les gens qui l’écoutent, ceux qui sont touchés par mon univers et partage ma sensibilité. Et continuer à composer. J’écris toujours un petit peu, je prends des notes, qui me serviront quand viendra le moment de repartir en studio. J’ai aussi fait quelques featuring sur des albums à venir en 2017…

Ton instrument favori?

En ce moment je dirais la voix. C‘est un instrument tellement imprévisible. Il est à la fois connecté au physique et à l’émotionnel. La voix dévoile tant de choses, parfois même sans qu’on le veuille. Je me souviens avoir été transpercé par la voix de Barbara Hendricks sur un vieux disque de mes parents, “Motherless Child”, c’est une expérience dont je me souviendrai toujours je pense.

Qu’écoutes-tu en ce moment?

En ce moment j’écoute beaucoup Arca (producteur de Björk), sa voix me fascine. Il y a aussi le nouvel EP de Blonde Redhead et Cigarettes After Sex.

Des projets bordelais à nous faire découvrir?

Le projet de mon ami Steve, Nuit Oceān. Nous avons joué ensemble samedi dernier, un vrai univers, des trouvailles en terme de production, je vous conseille fortement d’aller écouter.

Low Life est disponible depuis le 24 mars sur Rouge Neon Records / Alter K. John and The Volta sera en concert le 6 septembre au Pop-Up du Label (event).

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Dukes Of Paris : “On a constaté qu’on était un groupe électro” https://lebombardier.fr/interview-dukes-of-paris/ Tue, 25 Apr 2017 14:22:46 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=5985 Interview du duo parisien Dukes Of Paris en concert à La Boule Noire le 18 mai.

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Nouveau coup d’éclat pour la scène pop/rock française. Les premiers pas des Dukes Of Paris remontent à leurs premières maquettes enregistrées en 2012. Depuis lors, le groupe a tourné dans diverses salles comme le Divan du Monde, le Bus Palladium ou encore le Off du Printemps de Bourges. Il s’est aussi vu sacré lauréat du prix autoproduction Sacem en 2014 à l’occasion de la sortie de leur premier EP Boys produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria, No One Is Innocent, Empyr, Brigitte)

Fondé par Popy (guitare, chant, machines), également guitariste de No One Is Innocent depuis Propaganda, et de Brice (batterie, chant), leur esprit grunge inspire des titres pop/rock et électroniques dans la lignée de Phoenix et de Shakaponk. De leurs influences qui vont des Deftones à Smashing Pumpkins en passant par Pink Floyd ou Nirvana, le duo puise une énergie que rien ne semble arrêter.

Avec ces mélodies pop et sucrées, la question de la musique électronique comme support d’une formation rock vient nous effleurer. Si à priori les basses et autres synthés qui habillent le son des Dukes Of Paris ne partent pas d’une volonté mais d’une nécessité, il est tout de même intéressant de noter la place prépondérante qu’elle prend dans le projet. Quoi qu’il en soit, Dukes Of Paris nous entraînent avec des morceaux qui mêlent refrains pop, furieuse énergie rock et électronique dansante, de quoi en profiter pleinement à l’occasion de leur prochain concert le 18 mai à La Boule Noire avec l’excellente compagnie de Das Mörtal.

Blank Title en a bien évidemment profité pour leur poster quelques questions.

 

Blank Title : Vous pouvez nous raconter les débuts de Dukes Of Paris?

Popy : Ça fait cinq ans qu’on existe. Nos débuts ont été lents, on a fait nos premières maquettes en 2012 et on a sorti notre premier maxi en 2014. Notre single et clip, Boys, est sorti en avril 2016. C’est plutôt récent au final. On est que tous les deux. Je suis à la guitare et au chant et Brice à la batterie et aux chœurs. Niveau style, disons grunge électro un peu dansant, avec une énergie plutôt rock en concert comparé au CD.

On a un esprit grunge qui bave surtout en concert.

 

Popy, tu joues dans No One Is Innocent?

Popy : Oui depuis trois ans, depuis l’album “Propaganda”. Ensuite ils m’ont proposé de faire la tournée avec eux donc je suis le dernier arrivé.

 

J’ai souvent lu qu’un premier album de Dukes Of Paris était en préparation, où est-il passé?

Popy : L’album est retardé. On pense faire un EP maintenant. On a eu des contre-temps techniques mais ça va sortir pendant les mois qui viennent. On vient de trouver un tourneur donc on attend de cumuler tout ça d’ici cet automne pour faire ça bien. L’album, ce sera pour après. On préfère faire quelques EP’s pour se roder et se faire connaître avant. Sortir un album de but en blanc c’est un sacré investissement et sans expérience c’est plus dur.

 

L’EP est déjà enregistré?

Popy : On a des pré-prods pour le moment mais ça se précise bien. On n’a pas encore de date.

 

La musique électronique dans votre projet c’est un effet de mode ou c’est une volonté? Comment vous l’appréhendez?

Brice : On n’a pas trop le choix. En répétant tous les deux, guitare-batterie, on a rapidement constaté que ça faisait un peu vide. Du coup on a commencé à rajouter des basses électros sur l’ordi de Popy.

Popy : On a ensuite construit des programmations électroniques autour, comme on aime bien ça. On est des gros fans de Phoenix même si on est plus rock dans le style, ce genre de groupe fait partie de nos influences donc c’est venu naturellement.

Brice : On a constaté qu’on était un groupe électro.

 

Vous avez des références en matière de musique électronique?

Brice : J’aime bien Noisia et Alan Vega. Quand on a composé nos premiers morceaux on ne s’est pas posés la question de nos influences électro, on est tombé là-dedans par hasard.

Qu’est-ce que vous allez jouer à La Boule Noire?

Popy : Il y aura des nouveaux morceaux de l’EP qu’on est en train de préparer. Donc la moitié du set sera nouveau.

 

Comment vous jouez en concert?

Popy : On est tous les deux côte à côte en symétrie, si on peut. Ce n’est pas toujours évident selon la salle et selon le matos des autres groupes qui jouent avec nous qui est déjà sur scène. Comme en général la batterie est au fond ça fout toujours le bordel de demander à la déplacer. On passe des bandes basse et synthés, Brice les lance.

 

Vous ne vous sentez pas limités avec des bandes, vous qui venez du milieu du rock?

Popy : Il y a moins de liberté d’improvisation.

Brice : Dans notre groupe d’avant on ne faisait jamais d’impro et pourtant on pouvait.

Popy : Mais on aime bien le format chanson. C’est bien d’avoir un peu de vie en concert mais on ne partirait jamais dans un trip psyché de 7 minutes.

On aime bien l’efficacité des chansons. Parvenir à une structure de chanson qui marche vraiment bien, c’est le plus difficile.

 

Ce côté rageux il vous vient d’où?

Popy : C’est plus dans l’attitude que dans les textes.

Brice : Ca vient de Nirvana, de la période où on a écouté du rock en étant ados.

Popy : Ce sont nos influences de base oui, un peu viscéral parfois. Ce côté Nirvana on le retrouve beaucoup en concert.

 

Dukes Of Paris sera en concert à la Boule Noire le 18 mai (event).

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