pop – Le Bombardier https://lebombardier.fr Webzine des musiques actuelles et émergentes Wed, 29 Nov 2017 22:43:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.2 https://lebombardier.fr/wp.com/lebombardier.fr/wp-content/uploads/2019/06/cropped-90A9836F-D57D-4140-8A6A-FFFC2398D99F.jpeg?fit=32,32&ssl=1 pop – Le Bombardier https://lebombardier.fr 32 32 112369917 The Cats Never Sleep vous offre un massage https://lebombardier.fr/the-cats-never-sleep-massage/ Fri, 30 Jun 2017 00:03:33 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6736 Le groupe suisse The Cats Never Sleep sort son premier album "Massage".

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Ne cherchez pas une coupe courte parmi les 5 jeunes suisses que composent The Cats Never Sleep, vous perdriez votre temps. Formés en 2012, les aristochats du rock se sont fait les griffes avec un premier EP autoproduit en 2014 et deux 45 tours. S’en suit leur premier album Massage qui vient de sortir, loin d’un enchaînement de ballades fastidieuses mais de délicats morceaux rock pour ronronner tout l’été.


En cinq ans d’existence, le quintet s’est permis d’affiner son identité sonore dans les moindres détails. Le rock vous ennuie? Divergences internes ou multiples influences, The Cats Never Sleep ne propose pas un seul morceau identique sur son album. On pourra donc se prélasser sur les sensuels “Kinshasa Düsseldorf” et “Parasol”, s’évader sur “Les Cow – Boys” en français, pogoter sur l’énergique et instrumental “Vishnou” et si vous n’êtes pas encore convaincus, rendez-vous sur le déchaîné “Hummus”.

Choisissez donc votre ambiance favorite et laissez-vous faire, The Cats Never Sleep s’occupent de tout.

Massage est disponible via Le Pop Club Records.

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DBFC, l’importance du club https://lebombardier.fr/interview-dbfc-limportance-club/ Mon, 19 Jun 2017 17:21:39 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6525 Les DBFC sortent leur premier album "Jenks" : écoute et interview.

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Auteurs de morceaux déjà cultes, les DBFC viennent de sortir leur très attendu premier album Jenks, manifeste d’un genre nouveau, le psychotronica.

Derrière ces 4 lettres mystérieuses, un quatuor-club mené par les deux têtes pensantes David Shaw et Bertrand Lacombe. Le premier est originaire de Manchester, le deuxième de Bordeaux et ont commencé leur collaboration sur scène pour David Shaw and The Beat. Entre l’alchimie de leurs univers musicaux respectifs et leur complémentarité en studio comme sur scène, DBFC est né.

C’est d’ailleurs à cet endroit précis que DBFC prend tout son sens. En envoyant leurs morceaux électro-rock où hommes et machines se répondent dans un joyeux bordel, le groupe cherche à faire ressentir à son public un état de transe générale : un moment où le temps se suspend à la boule à facette et où plus rien ne compte.

New Order, Happy Mondays, LCD Soundsystem, The Chemical Brothers : citez-les tous. Cachés derrière leurs lunettes noires, les DBFC signent avec “Jenks” un album universel destiné à quiconque voudra bien entendre ce message de liberté. Un album qui décomplexe notre époque et dont on avait fort besoin.

Nous les avons rencontrés à l’occasion de leur concert à la Maroquinerie le 31 mai dernier afin d’en apprendre davantage sur la composition de cet album.

 

Vous avez mis un certain temps à sortir ce premier album, vous vouliez toucher un certain public avant sa sortie ou c’est un cheminement naturel?

David Shaw : C’est intéressant ce que tu dis. On a une certaine culture de l’album et on voulait faire un vrai album comme nous l’entendions. Il s’avère qu’on a pas mal tourné et que ça nous a pris du temps. Ça nous a permis de faire l’album qu’on a fait aujourd’hui.

Bertrand Lacombe : On a pu tester nos morceaux en live.

David : Le meilleur test est sur scène. On a un album qui sonne du début jusqu’à la fin. Ce n’était pas prémédité, c’est plutôt en effet un cheminement normal. Ce n’est pas pour dire qu’on fonctionne à l’ancienne mais c’est cool de faire de la scène et de pouvoir tester les morceaux avant de les revoir en studio. Pour conclure, tu peux passer beaucoup de temps en studio et te retrouver sur scène avec des morceaux qui sont un enfer à jouer.

 

Vous êtes intimement liés à Manchester, David tu es né là-bas…

David : Alors oui, liés, personnellement parce que la famille, ensemble par les groupes qu’on a écouté mais ça n’est pas particulièrement ce qu’on veut mettre en valeur. “Évidemment il y a de super choses à Manchester mais on écoute énormément de musique depuis qu’on est gamins, on a eu cette chance de baigner dedans.

Bertrand : Il faut raconter que la scène de Manchester a tout une histoire et ce qu’on aime c’est le moment où il y a eu cette rencontre entre la house music et le rock. Ça s’est fait dans le temps, sur 10-15 ans.

David : Et ce n’est pas lié qu’à Manchester.

Bertrand : Nous ce qu’on aime, plus que de dire qu’on fait du “Manchester”, c’est un état d’esprit qui réussit à faire cohabiter ces différents styles, les marier et jouer avec.

 

Je vous emmenais sur ce sujet par rapport aux récents attentats qui ont eu lieu à Manchester et en Angleterre en général, je voulais connaître votre état d’esprit et savoir si selon vous, la musique devait porter un sens et avoir un rôle particulier dans ce genre de moments.

David : Bien sûr.

Il y a énormément de choses dans cet album qui sont un résultat d’événements tragiques qu’on a tous vécus et d’autres plus personnels pendant cette période d’écriture.

Un jour on était tous les deux dans le studio et on a eu ce moment où tu débordes d’émotions, où tu as les yeux gorgés d’eau et on s’est dit “il faut qu’on s’aime là”. Ça paraît peut-être naïf, con ou ce que tu veux mais c’est finalement le truc qui te rattache à la fin de la journée. Si tu n’as pas d’empathie, si tu n’as pas d’amour, ce sont des thèmes universels, ce sont des trucs dont toutes les chansons parlent tout le temps mais c’est notre point de vue.

Bertrand : C’est vrai que faire cet album ça nous a beaucoup aidé finalement. C’est à dire qu’on est passés à travers tout ça.

C’était un exutoire pour nous.

On n’en parle jamais directement mais on s’en est vraiment imprégnés.

 

Oui parce que quand j’y repense, il y a eu aussi les événements du 13 novembre à Paris.

David : Tu vois, on dit souvent qu’on est un produit de notre environnement donc ça veut dire qu’effectivement la musique nous influence mais notre environnement aussi et fait qu’on est ultra-sensible comme des éponges. A un moment on le recrache dans son mode d’expression et le nôtre c’est la musique.

 

Chloé Nicosia

Il y a un fort côté pop dans votre musique mais aussi une part laissé à un coté plus accidentel, quelle part laissez-vous à l’improvisation dans vos compositions et vos concerts?

David : C’est très intéressant, il y a un grande part laissée à l’improvisation.

Bertrand : Sur cet album, même si plusieurs morceaux peuvent paraître plus formatés que d’autres, il y en a de 3-4 minutes dans un format plus pop et d’autres durent jusqu’à 8 minutes dans un format plus déconstruit. Mais quoi qu’il arrive il y a quelque chose dans la composition et dans l’écriture de très spontané. C’était important pour nous, ça nous fait kiffer.

 

Comment ça se passe quand vous composez?

Bertrand : Il y a la bande qui tourne et on joue, on va jammer, on fait des séquences de 15 minutes et souvent en 15 minutes on a déjà tout composé, le refrain arrive, le couplet arrive, on danse…

David : Les gens nous font souvent la remarque que la musique qu’on fait a l’air très facile.

C’est très facile parce que ça marche entre nous.

La réalité qu’on se surprend constamment depuis notre rencontre. Il n’y a jamais de moment où on ne sent pas ce que fait l’autre.

 

Vos projets solos sont en stand-by pour le moment du coup? David, tu as collaboré avec Vitalic récemment?

David : Yep, yep. J’ai effectivement fait cette collaboration et on parle de faire d’autres choses. Bertrand fait aussi plein de choses de son côté. On dit souvent que c’est comme une carte et il y a des moments où on zoom sur des zones. En ce moment on fait ça. Surtout à l’époque dans laquelle on est tu ne peux plus te profiler sur un seul projet, en tout cas on est excités de pouvoir faire un peu ci et un peu ça. On n’a pas l’impression de perdre le fil.

 

Je vous ai entendu faire pas mal d’éloges sur votre public à l’étranger, notamment en Angleterre, vous pensez que votre musique est moins bien comprise en France?

Bertrand : Non pas forcément, mais c’est plus grisant quand tu joues à l’étranger. Les gens ne connaissent pas forcément tes morceaux, ils réagissent tout de suite. Parfois il y a une écoute un peu différente dans les pays anglo-saxons où tu sens qu’il y a une culture très forte et que les gens sont très à l’écoute.

En France, il y a plus une culture de la fête.

Dans un concert, il faut que les gens tapent dans leurs mains, qu’ils tapent du pied. En Angleterre tu sens davantage la culture et l’écoute. Ce qui nous fait délirer, c’est de jouer n’importe où, dans n’importe quel pays et n’importe quelle ville et de choper des gens et de les amener avec nous. Peu importe qui on a devant nous.

 

Le rock est mort?

David : Oh bah non. Alors tu ne vois plus de rockstars comme à l’époque. Aujourd’hui on ressent peut être moins ça mais le rock pour moi c’est avant tout un état d’esprit et un mode de vie. Alors je ne vais pas dire “on se lève rock, on pense rock” etc mais tu vois ce que je veux dire. Tu te lèves et tu n’en parles pas en fait, tu le fais. Il y a énormément de projets dont de super groupes dans le côté plus psyché, kraut, punk. Il y a plein de trucs qui se passent en fait. On est dans un moment de micro-célébrité, ce n’est plus écrasant comme les dinosaures de toutes époques confondues.

Bertrand : On n’a plus de Oasis aujourd’hui.

David : Oui voilà, des trucs dans cette tradition, des Led Zep, des Iggy Pop. On est plus dans des groupes qui font des super trucs mais parce que notre époque, parce que fucking Internet en fait.

Bertrand
: Et c’est aussi cyclique, j’ai un souvenir en France notamment à la fin des années 90 où le rock était fini, tout le monde ne jurait que par la French Touch. Tout d’un coup les Strokes sont arrivés avec leur album et tout le monde a halluciné. Du coup il y a eu un retour du rock. Je ne crois pas trop à la fin du rock.

Aujourd’hui dans la musique électronique, il y a un espace de revival où des gens ont l’impression qu’il y a des choses neuves alors qu’en fait c’est juste un recyclage de ce qui s’est fait il y a 20 ans.

C’est comme ça, la musique est cyclique et peut être qu’il y a un peu moins de groupes phénoménaux qui vont mettre parterre le monde entier mais ça arrivera peut être demain, je ne sais pas.

David : Bah voilà, c’est nous, c’est juste une question de temps. On assume.

 

Un instrument favori?

David : Le tambour!

Bertrand : Pff! Alors ça, mais vraiment… La basse.

 

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment?

David : Je suis obsédé par The Oh Sees. Ce n’est peut être pas très récent mais leurs disques sont terribles. Leurs morceaux se ressemblent un peu mais ils tirent leur épingle du jeu, je trouve ça super fin mine de rien et en live c’est tout ce que j’ai envie de voir. SUUNS aussi.

Bertrand : Justement dans les derniers groupes rock, formation basse batterie guitare très simple, qui je trouve a apporté quelque chose de frais c’est Girl Band.

David : Ah oui! Bien sûr!

Bertrand : Parfois c’est tellement violent, c’est du bruit, mais il y a un truc dans ce groupe et dans ce qu’ils proposent que j’ai trouvé hyper frais un peu comme SUUNS justement ou The Oh Sees. On peut encore apporter et proposer des choses originales.

Un petit mot sur vos derniers clips, “Jenks” et “Disco Coco”?

David : Il y en a un qui a coûté très cher et qu’on n’aime pas beaucoup et l’autre nous a couté que dalle et on l’adore. On a travaillé avec quelqu’un qui s’est foutu de notre gueule.

Bertrand : On va faire un autre clip sur “Disco Coco” mais cette première vidéo nous a bien fait marrer. Je pense que dans la musique et dans l’art en général il faut toujours tracer une ligne droite dans ton concept et dans ton idée. Il doit y avoir quelque chose de spontané et qui résonne. La vidéo de “Disco Coco” s’est faite en deux secondes avec un iPhone et Boomrang mais l’idée du clip et ce que ça dégage correspond au morceau.

David : On n’était pas partis pour faire ça mais Marco Dos Santos est un super pote à nous, super photographe et réalisateur, super artiste, on le dit. Il n’y avait aucune prétention. Pour “Jenks”, on avait toute une idée à la base qu’on voulait et qui était importante pour nous et on est tombés sur quelqu’un qui n’a pas fait le clip pour nous mais pour lui.

 

On retrouve aussi dans votre production un côté “excellence électronique à la française”, qu’est ce que vous en pensez?

Bertrand : Il y a un groupe qui est une référence pour moi, c’est Poni Hoax. Je ne dirais pas qu’il nous a influencé mais dans un sens, parce qu’on a travaillé avec quelqu’un qui est directement lié à ce projet. Je trouve que c’est un groupe qui a un peu détonné dans ce qu’il a voulu proposer et qu’on adore, vraiment. On est hyper contents d’avoir travaillé avec Fred Soulard qui a mixé l’album parce que justement on savait qu’il allait comprendre ce qu’on voulait faire.

Poni Hoax c’est le groupe français dont on se sent le plus proche finalement.

On se sent plus proche d’eux que de Air, c’est sûr et certain.

David : C’est clair. Même si on ne fait pas forcément la même musique mais on préfère la démarche et les morceaux. Le premier album de Poni Hoax est super mais le deuxième est juste incroyable. Et bosser avec Fred ça a été un plaisir. Il a saisit notre vision, il est venu avec la sienne et il y a un eu super dialogue parce qu’il est aussi passionné que nous.

Bertand : C’est quelqu’un de doux qui a su canaliser notre énergie.

David : Et il a des yeux magnifiques. On finira là-dessus : le regard de Fred Soulard. Ça c’est de la conclusion.

 

Jenks est disponible depuis le 2 juin via Different Recordings – [PIAS] .

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Photo à la une : Jakob Khrist

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Cosm & Hermann Lopez sort un clip pour “Caesar” https://lebombardier.fr/cosm-hermann-lopez-caesar/ Mon, 19 Jun 2017 00:46:34 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6661 Cosm & Hermann Lopez dévoilent leur premier single sur le nouveau label WANE Records.

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Cosm & Hermann Lopez dévoilent leur premier single “Caesar”, première sortie du jeune label WANE Records.

Le premier est compositeur et producteur parisien, la deuxième est chanteuse et bassiste du 1969 Club. A eux deux, ils forment le duo Cosm & Hermann Lopez et signent avec “Caesar” la première sortie du jeune label WANE Records (pour We Are Not Entertainment) fondé par Cosm en personne.

Le clip qui l’accompagne est également réalisé par ce dernier, Florent Collignon dans le civil et décidément multi-casquette, avec les volontés précises de tourner en dérision la sexualisation des corps par l’image et d’interroger sur les concepts de fantasme et de malaise. Tout un programme en moins de quatre minutes sur un air électro-pop furieusement 80’s.
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Olaby, nouvelle fleur de saison https://lebombardier.fr/olaby-mouvant/ Tue, 06 Jun 2017 15:19:34 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6211 Olaby a récemment sorti son premier EP Mouvant : découverte et écoute.

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Entre le cap d’Antibes et la Baie des Anges, la compositrice et chanteuse Olaby a sorti récemment son premier EP intitulé Mouvant réalisé avec Lionnel Buzac (Alpes, Transfuge) entre morceaux pop et berceuses accrocheuses.

Avec son bien-nommé Mouvant enraciné dans un univers dream-pop, Olaby dessert un vaste panel d’émotions, des souvenirs de l’enfance à l’appel à la résilience sur les déterminés “Mouvant” et “Moss”. Dans cet EP crépusculaire, Olaby déploie une sensibilité à fleur de peau à travers une performance passionnée appelant à nos meilleurs souvenirs féminins : Björk, Tori Amos ou encore Susanne Sundfør pour l’inspiration nordique. Le prenant “Dear Deer” quant à lui n’est pas sans rappeler Emilie Simon sur les cendres de son Franky Knight.

Également généreux en matière de micro-détails électroniques, Mouvant ravie sur un même pied d’égalité les amateurs de pop légère avec “Sliky Leiky” célébrant la joie de croire en l’inconnu que les amateurs d’une musique bien ficelée, de la technicité vocale surprenante aux trouvailles mélodiques. Olaby signe avec Mouvant un premier EP prometteur et ravissant alliant finesse et efficience.
Mouvant est disponible depuis le 16 avril.

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En écoute : S/T, le mini-album de Promise Keeper https://lebombardier.fr/news-promise-keeper-st/ Thu, 18 May 2017 09:26:04 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6376 Promise Keeper sort son premier mini-album "S/T" sur Atelier Ciseaux.

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A chaque pays son chanteur/multi-instrumentiste barré à la longue chevelure. Ariel Pink aux Etats-Unis, Sébastien Tellier en France, Connan Mockasin en Nouvelle-Zélande, Jaakko Eino Kalevi en Finlande : le représentant de l’Angleterre pourrait bien s’appeler Promise Keeper et vient de sortir son premier mini-album S/T sur le label franco-canadien Atelier Ciseaux (Exit Someone, Vesuvio Solo, Lenparrot)

Auparavant songwritter du groupe américain Mood Rings, William Fussell a pris un aller simple pour Londres et n’en est jamais parti. Le début d’une nouvelle aventure nommée à juste raison Promise Keeper et pour laquelle il a pris le temps nécessaire, presque deux ans, pour façonner ces 8 morceaux dont 2 en featuring avec ses compagnons de route, Better Person pour le morceau d’ouverture “My Host” et Tops pour le clubesque “Side Decide”.

S/T est donc un peu plus long qu’un EP et un peu moins qu’un album : certainement trop court. A travers ces morceaux, William Fussell expérimente la force de la pop pour l’extraire à son essentiel : des love songs attirantes et marquantes aux humeurs variantes. Sur une musique empreinte du passée, si les spectres des Rapture, Beck et autres créatures apparaissent furtivement, S/T n’oublie pas d’être actuel en rendant compte d’une production électronique soignée et efficace.

On peut multiplier les dénominations, dream-pop, electro-pop, charismatique, sombre, aucun ne saurait définir exactement ce guide d’électronique piquée et de funk spatial. Promise Keeper signe un mini-album à la fois intime et universel, une belle gourmandise pour les beaux jours qui viennent. Il ne dit rien sur notre monde mais il en dit suffisamment sur l’humain – à chacun de l’interpréter à sa guise en se lovant dans son atmosphère feutrée.

 

 

S/T est désormais disponible en cassette et digital via Atelier Ciseaux.

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Des places à gagner pour la soirée Tonus Perpetuus avec Xamãn, Perrine en morceaux et Chaos E.T. Sexual le 18/05 à l’Olympic Café [Fermé] https://lebombardier.fr/agenda-pov-tonus-perpetuus/ Mon, 15 May 2017 05:56:59 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6330 Des places à gagner pour cette soirée à l'Olympic Café.

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A peine réveillés ce lundi qu’on pense déjà aux bonheurs du week-end que nous commencerons (exceptionnellement!) jeudi soir. Ce soir-là à l’Olympic Café, une occasion de célébrer la musique répétitive et expérimentale avec de véritables artisans en la matière, Xamãn, Perrine en morceaux et Chaos E.T Sexual.

 

Xamãn

Xamãn, ce sont des enchantements vibrants qui puisent leurs sources parmi les sons électroniques, minimalistes et répétitifs. Une parenthèse curieuse et exotique pour les aventureux du soir.

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Perrine en morceaux

Spiritisme toujours avec Perrine en morceaux dont le premier album Rien est paru l’année dernière sur Lentonia Records. A travers ses morceaux, Perrine cherche à mettre le doigt sur une recette unique de la pop au gré de ses expérimentations et de sa voix qui nous embarquent dans son univers original et élégant.

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Chaos E.T Sexual

Pour palier à l’obscurité de leur son, Chaos E.T Sexual propose des cassettes colorées. Sur leur dernier album en date Ovna, le trio propose en plus d’une certaine pénombre un son puissant et attractif nous incitant à céder à ces riffs acérés.

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A l’occasion de leur concert à l’Olympic Café le 18 mai, Blank Title te fait gagner 2×2 places.

Pour participer :

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  • Bonne chance! Fin du concours le 18 mai à minuit et annonce des gagnants par mail dans la journée.

 

 

Plus d’infos sur l’event :

https://www./events/269726170154677/

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Gagne 2×2 places pour Das Mörtal + Dukes Of Paris + Jeopardie à La Boule Noire le 18/05 [Fermé] https://lebombardier.fr/concours-das-mortal-dukes-of-paris-jeopardie/ Wed, 10 May 2017 12:09:27 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6199 2x2 places à gagner pour le concert de Das Mörtal + Dukes Of Paris + Jeopardie le 18 mai à La Boule Noire.

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Das Mörtal

Dukes Of Paris

Jeopardie

A l’occasion de leur concert à La Boule Noire le 18 mai, Blank Title te fait gagner 2×2 places.

Pour participer :

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  • Bonne chance! Fin du concours le 16 mai à minuit et annonce des gagnants par mail dans la journée.

 

 

Plus d’infos sur l’event :

https://www./events/239324909810765/

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En écoute : Modern Life, Vol. 1, le nouveau disque pop de Satellite Jockey https://lebombardier.fr/satellite-jockey-modern-life-vol1/ Tue, 09 May 2017 14:59:11 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6205 Le groupe lyonnais Satellite Jockey vient de sortir son nouvel album "Modern Life, Vol. 1".

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Saut dans l’espace-temps garanti avec le nouvel album de Satellite Jockey, Modern Life, Vol. 1.

Des disques pop, il en sort des bons quasiment toutes les semaines. Des disques pop sur lesquels on est sûrs de reprendre notre pied 10 ans après comme à la première écoute, il y en a clairement moins. Cet album de Satellite Jockey en fait déjà résolument parti.


D’abord piloté depuis Brest par Rémi Richarme, c’est à Lyon que le groupe prend sa forme actuelle et son essor. Six musiciens dont certains se sont déjà fait remarqués (Kcidy, François Virot et Sierra Manhattan) œuvrant à la tâche souvent risquée de composer une musique pop insouciante et novatrice, loin des clichés qui la caractérisent. En cela, Modern Life, Vol. 1 est un disque composé de onze morceaux qui traversent un spectre large d’émotions. On lui notera quelques points culminants comme le majestueux “Opacity” ou le délicat “United Nations”. Brodé avec soin et avec le recours d’influences plutôt bien digérées : d’inspirations 60’s et 70’s bien sûr, des Kinks certainement et de David Bowie probablement. Le sextuor lyonnais est parvenu à concevoir un album pour les moments hors du temps, les heureux comme les plus mélancoliques, mais surtout ceux où l’on apprécie prendre un peu de hauteur. Le pari réussi d’une envolée spatiale sans encombre.

Modern Life Vol. 1 est disponible depuis le 21 avril sur Another Record, AB Records, Montagne Sacrée et Le Pop Club.

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John & The Volta : “Je me suis souvent senti hors-cadre” https://lebombardier.fr/interview-john-and-the-volta-low-life/ Thu, 27 Apr 2017 10:09:45 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=6003 Interview de John and The Volta à l'occasion de la sortie de son premier album "Low Life".

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Dévoilé en 2013 avec son premier EP Empirical, John and The Volta vient de sortir son premier album Low Life sur Rouge Neon Records.

Il y a eu le mythe de l’androgyne par un dénommé Platon. Celui qui disait que le troisième genre humain n’existait plus s’est définitivement trompé. A l’origine de cette démonstration, David Bowie fait figure de précurseur. En 1998, il se retrouvait aux côtés de Brian Molko, autre figure de référence, qui s’affichait une rose entre les lèvres pour “Without You I’m Nothing”

Il y a maintenant John and The Volta qui vient porter sa pierre à l’édifice. C’est de nuit que le charismatique Jonathan Ducasse de son vrai nom a composé son premier album Low Life. Composé de neuf titres, le bordelais y affirme son identité ravageuse tout du long. Si l’on lui reconnaît des airs de Thom Yorke sur les fédérateurs “(Not) Far From Love” et “Be There” qu’il cite lui-même pour influence, John and The Volta ne se contente pas d’imiter mais innove. Sans prétention, il se déjoue des codes d’une musique pop électronique au détour d’un riff de guitare ou de sa voix sulfureuse pour finalement évoquer l’essentiel : sa sensibilité et sa fragilité.

Low Life est emprunt de liberté où John and The Volta confirme son talent tout en nous laissant entrevoir son intimité. On ne ressort pas totalement indemne de l’expérience : l’album parvient à nous submerger dans une atmosphère addictive où les morceaux pop comme “Bad Dreams” ou “Paralyzed” cotoient des morceaux plus électroniques et plus stricts, le tout nous laissant à fleur de peau avec une irrémédiable envie d’appuyer une nouvelle fois sur play. Nul doute que John and The Volta va faire chavirer de nombreux cœurs cette année et que Low Life s’inscrit d’ores et déjà comme l’un des meilleurs crus de cette année. On a posé quelques questions à John – sans ses Volta – pour en savoir davantage sur son univers.

 

Blank Title : Qui se cache derrière John and The Volta?

Jonathan Ducasse : Je compose et enregistre seul. Ce sont des moments où je vis un peu en repli, dans lesquels j’ai besoin de m’écouter de l’intérieur. Cette étape là, je la vis seul. On se retrouve ensuite en répétition pour adapter les morceaux pour la scène. Pour le live, j’ai besoin de sentir l’énergie du groupe. J’aime ce souffle et cette fraicheur. C’est important de créer des connexions entre les chansons et nous mais aussi avec le public qui vient nous voir.

Comment se sont passés la composition et l’enregistrement de “Low Life”? Avec qui as-tu travaillé?

J’ai composé et enregistré la quasi totalité du disque de nuit chez moi et dans un autre studio à Bègles (Studio Cryogène). Daniel Burkhart, réal du disque, m’a laissé les clefs de sa grande maison pour que je puisse y aller les nuits, m’immerger totalement dans mon processus d’écriture. Ça a pris une année. La plupart du temps j’arrivais vers 20h et repartais vers 4h. Je croisais les musiciens à la fin de leur journée et je commençais la mienne.

La nuit, tout prend une autre forme : les bruits, les sons, les mots.

 

Tu comptes le jouer comment sur scène? Avec quels instruments?

J’aime l’idée d’un live avec de vrais musiciens, je ne suis pas fan du concert laptop. J’ai besoin d’entendre la dynamique du guitare électrique ou le filtre d’un synthé analogique. On a donc travaillé autour de ça, avec plusieurs formules selon les lieux et nos envies.

Quel est ton morceau préféré sur l’album?

Difficile à dire… Chaque morceau compte pour moi. Mais je vais dire “Couple of Faces / Appearances”. Il est venu très instinctivement, je l’ai écrit et enregistré en 1h. C’est assez agréable de se sentir porté par quelque chose du début à la fin d’une chanson. Très souvent je pars sur une idée, mais j’arrive vite au bout. Il faut ensuite rentrer dans le détail, chercher, travailler la matière sans trop la dénaturer. Là tout est venu d’un bloc, j’en garde l’impression d’un titre pur.

“Low Life”, “Low Light”… Pourquoi?

J’ai longtemps été très timide, je me suis souvent senti hors-cadre, à vivre les moments à coté des autres et non avec eux.

Paralysé par trop d’émotions, on se crée un autre monde, plus intérieur, plus nocturne, plus noir aussi. “Low Life” c’est ça, c‘est cette “vie souterraine” qui se cache, sous la peau, sous les artifices. Là où les émotions sont brutes et sèches.

La chanson “Low Light” est un interlude instrumental dans l’ album. Elle a cette teinte clair obscur, un piano fantôme perdu dans le bruit ambiant.

J’ai beaucoup pensé à Chris Corner (Sneaker Pimps, IAMX) en écoutant ton album, qu’en penses-tu?

Très honnêtement je ne connais pas..

Qu’est ce qui ressort le plus de ton influence à David Bowie dans ta musique selon toi?

On m’a beaucoup parlé de David Bowie pour son androgynie. Je n’avais pas conscience que je renvoyais cette image. Je n’avais pas conscience que mon physique et ma façon de bouger suggéraient tant de féminité.

Ça a été comme un choc d’abord puis un déclic, une libération. Des “personnages” comme David Bowie m’ont permis d’assumer cette part de moi.

Je connais bien sûr sa musique, mais au delà du son, c‘est cette envie créative, cette façon de se remettre constamment en question, ce désir d’explorer de nouvelles directions sans peur de flinguer sa carrière qui me plait. Aujourd’hui on te fait comprendre qu’il faut bien rester dans ta case. Que les gens t’identifient dans un registre, et que surtout il ne faut pas en bouger de peur de les perdre… Je ne suis pas d‘accord avec ça.

On tue la créativité et l’expérimentation avec un tel discours.

Si l’artiste a vraiment quelque chose à dire, à partager, qu’il a mûri son art, on le reconnaitra toujours. Que ce soit sous des couches de synthés ou des torrents de guitares.

Quels sont les projets pour John and The Volta?

Défendre le disque. Low Life sort nationalement, j’espère pouvoir le présenter en live dans toute la France. Rencontrer les gens qui l’écoutent, ceux qui sont touchés par mon univers et partage ma sensibilité. Et continuer à composer. J’écris toujours un petit peu, je prends des notes, qui me serviront quand viendra le moment de repartir en studio. J’ai aussi fait quelques featuring sur des albums à venir en 2017…

Ton instrument favori?

En ce moment je dirais la voix. C‘est un instrument tellement imprévisible. Il est à la fois connecté au physique et à l’émotionnel. La voix dévoile tant de choses, parfois même sans qu’on le veuille. Je me souviens avoir été transpercé par la voix de Barbara Hendricks sur un vieux disque de mes parents, “Motherless Child”, c’est une expérience dont je me souviendrai toujours je pense.

Qu’écoutes-tu en ce moment?

En ce moment j’écoute beaucoup Arca (producteur de Björk), sa voix me fascine. Il y a aussi le nouvel EP de Blonde Redhead et Cigarettes After Sex.

Des projets bordelais à nous faire découvrir?

Le projet de mon ami Steve, Nuit Oceān. Nous avons joué ensemble samedi dernier, un vrai univers, des trouvailles en terme de production, je vous conseille fortement d’aller écouter.

Low Life est disponible depuis le 24 mars sur Rouge Neon Records / Alter K. John and The Volta sera en concert le 6 septembre au Pop-Up du Label (event).

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Dukes Of Paris : “On a constaté qu’on était un groupe électro” https://lebombardier.fr/interview-dukes-of-paris/ Tue, 25 Apr 2017 14:22:46 +0000 http://blanktitlemusic.com/?p=5985 Interview du duo parisien Dukes Of Paris en concert à La Boule Noire le 18 mai.

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Nouveau coup d’éclat pour la scène pop/rock française. Les premiers pas des Dukes Of Paris remontent à leurs premières maquettes enregistrées en 2012. Depuis lors, le groupe a tourné dans diverses salles comme le Divan du Monde, le Bus Palladium ou encore le Off du Printemps de Bourges. Il s’est aussi vu sacré lauréat du prix autoproduction Sacem en 2014 à l’occasion de la sortie de leur premier EP Boys produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria, No One Is Innocent, Empyr, Brigitte)

Fondé par Popy (guitare, chant, machines), également guitariste de No One Is Innocent depuis Propaganda, et de Brice (batterie, chant), leur esprit grunge inspire des titres pop/rock et électroniques dans la lignée de Phoenix et de Shakaponk. De leurs influences qui vont des Deftones à Smashing Pumpkins en passant par Pink Floyd ou Nirvana, le duo puise une énergie que rien ne semble arrêter.

Avec ces mélodies pop et sucrées, la question de la musique électronique comme support d’une formation rock vient nous effleurer. Si à priori les basses et autres synthés qui habillent le son des Dukes Of Paris ne partent pas d’une volonté mais d’une nécessité, il est tout de même intéressant de noter la place prépondérante qu’elle prend dans le projet. Quoi qu’il en soit, Dukes Of Paris nous entraînent avec des morceaux qui mêlent refrains pop, furieuse énergie rock et électronique dansante, de quoi en profiter pleinement à l’occasion de leur prochain concert le 18 mai à La Boule Noire avec l’excellente compagnie de Das Mörtal.

Blank Title en a bien évidemment profité pour leur poster quelques questions.

 

Blank Title : Vous pouvez nous raconter les débuts de Dukes Of Paris?

Popy : Ça fait cinq ans qu’on existe. Nos débuts ont été lents, on a fait nos premières maquettes en 2012 et on a sorti notre premier maxi en 2014. Notre single et clip, Boys, est sorti en avril 2016. C’est plutôt récent au final. On est que tous les deux. Je suis à la guitare et au chant et Brice à la batterie et aux chœurs. Niveau style, disons grunge électro un peu dansant, avec une énergie plutôt rock en concert comparé au CD.

On a un esprit grunge qui bave surtout en concert.

 

Popy, tu joues dans No One Is Innocent?

Popy : Oui depuis trois ans, depuis l’album “Propaganda”. Ensuite ils m’ont proposé de faire la tournée avec eux donc je suis le dernier arrivé.

 

J’ai souvent lu qu’un premier album de Dukes Of Paris était en préparation, où est-il passé?

Popy : L’album est retardé. On pense faire un EP maintenant. On a eu des contre-temps techniques mais ça va sortir pendant les mois qui viennent. On vient de trouver un tourneur donc on attend de cumuler tout ça d’ici cet automne pour faire ça bien. L’album, ce sera pour après. On préfère faire quelques EP’s pour se roder et se faire connaître avant. Sortir un album de but en blanc c’est un sacré investissement et sans expérience c’est plus dur.

 

L’EP est déjà enregistré?

Popy : On a des pré-prods pour le moment mais ça se précise bien. On n’a pas encore de date.

 

La musique électronique dans votre projet c’est un effet de mode ou c’est une volonté? Comment vous l’appréhendez?

Brice : On n’a pas trop le choix. En répétant tous les deux, guitare-batterie, on a rapidement constaté que ça faisait un peu vide. Du coup on a commencé à rajouter des basses électros sur l’ordi de Popy.

Popy : On a ensuite construit des programmations électroniques autour, comme on aime bien ça. On est des gros fans de Phoenix même si on est plus rock dans le style, ce genre de groupe fait partie de nos influences donc c’est venu naturellement.

Brice : On a constaté qu’on était un groupe électro.

 

Vous avez des références en matière de musique électronique?

Brice : J’aime bien Noisia et Alan Vega. Quand on a composé nos premiers morceaux on ne s’est pas posés la question de nos influences électro, on est tombé là-dedans par hasard.

Qu’est-ce que vous allez jouer à La Boule Noire?

Popy : Il y aura des nouveaux morceaux de l’EP qu’on est en train de préparer. Donc la moitié du set sera nouveau.

 

Comment vous jouez en concert?

Popy : On est tous les deux côte à côte en symétrie, si on peut. Ce n’est pas toujours évident selon la salle et selon le matos des autres groupes qui jouent avec nous qui est déjà sur scène. Comme en général la batterie est au fond ça fout toujours le bordel de demander à la déplacer. On passe des bandes basse et synthés, Brice les lance.

 

Vous ne vous sentez pas limités avec des bandes, vous qui venez du milieu du rock?

Popy : Il y a moins de liberté d’improvisation.

Brice : Dans notre groupe d’avant on ne faisait jamais d’impro et pourtant on pouvait.

Popy : Mais on aime bien le format chanson. C’est bien d’avoir un peu de vie en concert mais on ne partirait jamais dans un trip psyché de 7 minutes.

On aime bien l’efficacité des chansons. Parvenir à une structure de chanson qui marche vraiment bien, c’est le plus difficile.

 

Ce côté rageux il vous vient d’où?

Popy : C’est plus dans l’attitude que dans les textes.

Brice : Ca vient de Nirvana, de la période où on a écouté du rock en étant ados.

Popy : Ce sont nos influences de base oui, un peu viscéral parfois. Ce côté Nirvana on le retrouve beaucoup en concert.

 

Dukes Of Paris sera en concert à la Boule Noire le 18 mai (event).

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