En voilà un nom qui aiguise la curiosité et l’imagination. Johnnie Carwash. On pourrait penser à une rencontre entre Johnny(s) au fin fond d’un bar mitheux. Les trois se rendent à la station-service, celle juste avant la prochaine sortie d’autoroute pour une soirée mousse comme il n’en existe plus aujourd’hui. Cash, Clegg et Hallyday (pour le côté franchouillard de l’histoire), pas peu fiers en sortant d’une voiture américaine imbibés de whisky Johnnie Walker. Ce n’est pas vraiment pour faire de la pub, juste pour relever qu’un whisky, écossais bien sûr, porte ce nom. Et si on voulait aller plus loin, on dirait que cette fiction est supervisée par le réalisateur chinois Johnnie To.
Et la boucle est bouclée? Pas tant que ça, parce que le groupe Johnnie Carwash n’a pas grand chose à voir avec ces références. Johnnie Carwash, c’est un trio lyonnais d’une fille et deux mecs formé il y a tout juste deux ans. Leur musique sent le garage quelque peu chaotique, parsemé de pas mal de fun comme diraient nos amis de Montréal et de quelques mélodies bien accrocheuses.
Alors, quand on leur demande de réaliser la playlist de leurs écoutes du moment, on décèle quelques unes de leurs influences les plus ancrées comme The Pixies, Os Mutantes, Kevin Morby et Sum 41, accompagnées de groupes plus récents et salutaires comme Johnny (tiens, encore) Mafia , The Cosmics ou encore Fontaines DC. Bonne écoute !
Leur EP Mom is a punk ! est toujours dispo ici. Sortie du maxi 45-tours avec un inédit prévue le 16 septembre via Hell Vice i Vicious Records, Kids are Lo-Fi Records et Flippin’ Freaks.
Ils seront en concert ce soir à l’occasion du Crossroads Festival (event) et le 17 septembre pour les Inouis du Printemps de Bourges.