Cet article Dans ton casque #3 : Marble Arch est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Dignes représentants de la crêpe bretonne, les Marble Arch ont fait l’unanimité l’année dernière avec leur nouvel album “Children Of The Slump”. Plutôt que d’y rajouter des tonnes de pâte à tartiner pour faire passer l’hiver, on a demandé au groupe de sélectionner et de commenter quelques uns de leurs morceaux favoris du moment. De The Black Ryder à The Tubeaway Army en passant par Metz, la bande de Yann Le Razavet nous convie à un voyage aux quatre coins du globe sans bouger de notre chaise : c’est Greta qui va être contente.
The Black Ryder – “Let It Go”
Découverts en 2011 après qu’ils aient fait plusieurs première partie pour Black Rebel Motorcycle Club et The Brian Jonestown Massacre. Ils sont australiens et font de la country, du shoegaze, c’est psychédélique. C’était l’un des meilleurs groupes au monde.
Miniatures – “Honey”
Pur mix entre Cocteau Twins, Curves, My Bloody Valentine… Ça vient aussi d’Océanie (Nouvelle-Zélande).
Alex G – “Advice” :
Difficile de piocher un seul morceau d’Alex G parmi ses cinq albums tant ils sont tous parfaits! Mais “Trick”, l’un de ses premiers album paru à ses 19 ans, reste mon album préféré.
Metz – “Drained Lake” :
Ce morceau est issu de leur troisième album produit par Steve Albini et sorti sur Sub Pop. Un life goal que je n’atteindrais surement jamais.
Milly – “Talking Secret”
Petit groupe que j’ai découvert il y a peu de temps, des phases grunge bien teenage et slow core avec une voix à la Alex G. Leur EP s’appelle Our first four songs, j’ai trouvé ça assez drôle.
Fleeting Joys – “You Want To”
Bah Fleeting Joys, un bon groupe de shoegaze qui reprend le son qu’on a aimé avec My Bloody Valentine. Bien vaporeux et qui te donne envie d’oublier qui tu es.
Cardinal and Nun – “I Met The Devil”
Un morceau d’un pote, c’est vénère et lo-fi, je kiffe.
Panther Modern – “Ask Yourself”
J’aimais Sextile et je suis tombé sur le projet d’un de ses membres. C’est hyper EBM, ça tabasse, donc je kiffe.
His Clancyness – “Slash The Night”
J’ai découvert un peu par hasard ce groupe (et en retard aussi). J’ai choisi ce titre mais j’aime beaucoup de leurs compos en général.
Une pop un peu sombre qui me rappelle Atlas Sound parfois.
Tubeway Army – “Are friends Electric ?”
Gros tube hyper simple, qui a du inspirer la moitié de la scène actuelle.
Marble Arch sera en concert le 24 janvier à l’occasion du MOFO Festival (event) et le 30 janvier au Point Éphémère pour l’After Téma.
Leur nouvel album Children Of The Slump est toujours disponible via Géographie ici.
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]]>Cet article Dans le radar #28 : Tropical Horses est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Tropical Horses de répondre au questionnaire du Bombardier.
Ça sonnait un peu mieux que Max-Antoine Le Corre et l’Orchestre Poly-Rythmo de Porte des Lilas.
Fini d’être composé et actuellement entre les mains d’orfèvres de Paulie Jan qui produit et mixe le disque. Je suis aussi à la recherche d’un nouveau label pour le sortir. Pour teaser un peu, c’est mon disque le plus « pop » depuis mes premiers EP et le plus proche du son live. Il y a du groove, de belles mélodies, de jolies harmonies, de la polyrythmie « en veux-tu en voila », ma voix en avant et sans effet, etc. L’ambiance est dansante, lumineuse, parfois cheesy mais laisse présager l’arrivée d’une tempête au fur et à mesure que le disque avance. Je me suis vraiment éclaté à le composer et j’espère que ça s’entendra.
Mon premier morceau chanté dans la langue de Molière. Je n’en dis pas plus mais vous pourrez l’entendre pour la première fois en live au MOFO.
Quelques passements de jambes, deux ou trois gestes techniques pour le show, de beaux coups francs, des tacles glissés, du groove, de la sueur et surtout un football qui raconte de belles histoires.
Mon concert à la maison d’arrêt de Niort en 2018 où j’ai joué devant une douzaine de détenus. C’était un moment d’échange assez inoubliable et une magnifique rencontre humaine.
Actuellement footballeur au poste d’arrière gauche au FC Lorient après avoir ciré les bancs d’Europe entre le Besiktas, Sunderland, Braga, Rubin Kazan et Le Havre. Je tente de remettre l’Eglise au centre du village en faisant remonter mon club de cœur en Ligue 1 avant que la « routourne tourne » et que Loïc Féry me vende au plus offrant. Également en discussion avec un club Qatari pour m’inscrire au sein d’un projet sportif d’envergure, j’ai les numéros de téléphone de Daniel Riolo et Yoann Gourcuff que j’affronte très régulièrement lors de tournois de Tennis dominicaux.
Doolittle des Pixies. Je trouve prodigieux et inspirant la manière dont il arrive à faire se côtoyer des thématiques comme le meurtre, le suicide, la torture, l’amour, le masochisme, au sein d’une production lumineuse, très « propre sur elle » et d’une apparente légèreté. C’est un disque en conflit permanent qui suffoque, suinte et se fatigue tout en exposant subtilement la nuance et la complexité morale de l’être humain. C’est absolument brillant.
Le dernier disque de Léa Bertucci, une américaine qui compose principalement avec une clarinette basse. Sinon Erkin Koray, une des grandes stars de l’Anadolu Pop. Alameda 5 et Innercity Ensemble, des groupes polonais entre expé, krautrock et musique percussive. Le dernier Nick Cave que je trouve magnifique et la soundtrack de Midsommar aussi.
Qu’un de mes morceaux soit diffusé au Stade Vélodrome. Allez l’OM !!!
Mirador est toujours disponible ici via Anywave et Montagne Sacrée. Nouvel album prévu en 2020.
Tropical Horses sera en concert le 25 janvier à La Station à l’occasion du MOFO Festival (event).
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]]>Cet article Dans le radar #27 : Balladur est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Balladur de répondre au questionnaire du Bombardier.
Parce que en italien Balla et Dure veut dire Hard Dance !
Une exploration autour de l’exotica, de la musique traditionnelle birmane, de la zumba, de la musique française du XIX, du flamenca et du kroncong indonésien en 9 pistes.
“Islero”
Deux nouvelles chansons : une en feat avec Legend Lady J et une autre davantage symphonique.
Notre dernier concert à Grrrd Zero pour les 15 ans du lieu. Un endroit qui compte beaucoup pour nous depuis qu’on est à Lyon. Le public était sur-chaud, on avait tout nos amis autour de nous : une grande fête.
Tractoristes.
Orizzonti Perduti de Franco Battiato. Avec son méga tube “La Stagione dell’Amore” et les morceaux dans lesquels il explique qu’il préfère la salade à Vivaldi.
“Piccolo Mondo de Mattete” par Miharu Koshi et la compile Computer With Love Vol.2 par Dautzenberg Press.
La fin du capitalisme mais aussi d’utiliser les mêmes chorus que le chanteur Christophe dans notre prochain album.
Leur nouvel album La Vallée Étroite est disponible ici via Le Turc Mécanique. Balladur sera en concert le 24 janvier au Sultan à Saint-Ouen à l’occasion du MOFO Festival (event).
Cet article Dans le radar #27 : Balladur est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Cet article Exclu : “Square”, le nouveau clip de 2PanHeads est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Voyage, voyage : avec leurs têtes de joyeux illuminés, tout tend à croire que les 2PanHeads débarquent de Manchester ou rentrent d’une sacrée after, mais il n’en est rien. Né entre Paris et Shanghai, le duo nous avait séduits avec son premier EP Suprematism et est de retour avec un nouvel extrait clipé, “Square”, en exclu pour Le Bombardier. Issue de leur prochain EP Moscow & Jerusalem à paraître à la fin du mois, la vidéo montre le groupe dans dans un décor de cabaret jouant son morceau accompagné d’un DJ-catcheur. L’histoire ne dit pas s’il a suffit au protagoniste, en recherche d’un job dans les paroles, de traverser la rue pour en trouver un.
On trouve dans “Square” des touches de The Prodigy qui aurait percuté à vive allure Talking Heads et autres Suicide, façonnant un son electro-rock mutant mélangé à des bases davantage post-punk et cold-wave. Quant à l’EP, il relate dans les grandes lignes les errances d’un artiste en itinérance dans la ville imaginaire de Moscow & Jerusalem, dénomination inspirée d’un lieu-dit perdu du fin fond des Vosges. Toujours barré, souvent rythmé et parfois cynique, les 2PanHeads s’apprêtent en tout cas à nous faire danser plus que de raison en 2020.
Leur nouvel EP Moscow & Jerusalem sortira le 27 janvier via Coco Machine.
2PanHeads en concert :
23 Janvier – Supersonic, Paris (event)
27 Février – Gambetta Club, Paris (DJ Set)
20 Mars – Truskel, Paris
10 Avril- Angoulème
17 Avril – The Houses Of Parliament, Bordeaux
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]]>Cet article Dans le radar #26 : Marc Desse est apparu en premier sur Le Bombardier.
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C’est ce qui est écrit sur ma carte d’identité.
S’écouyr tôt le matin ou tard le soir.
“On s’aime”. C’est la première sortie de l’album à paraître en 2020. Morceau idéal pour arpenter la ville par grand froid, condamné à devoir faire usage de ses jambes à défaut de pouvoir le faire du métro.
Beaucoup d’amour, des surprises, des expérimentations, parfois bonnes ou peut-être ratés, mais une cohésion et de la chaleur.
La sortie de mon premier album, les visages heureux attrapés au hasard d’un regard dans la foule, la première partie d’Etienne Daho au Bikini de Toulouse, jusqu’à ce voyage à Los Angeles pour Saint Laurent en 2014 : inoubliable.
Prof d’histoire. Je suis captivé par l’histoire, c’est mon autre grande passion. C’est ce que j’ai tenté de faire transparaître dans le clip de “On s’aime”, à paraître mi-janvier, tourné dans de magnifiques jardins à la française du XVIIème siècle et dans lequel se déploie toute une symbolique de l’amour autour de statues, de fontaines et de fleurs.
L’album The Madcap Laughs de Syd Barrett.
Altin Gün, je les ai vu en concert cet été au festival Coconut à Saintes, c’était génial. Ils réinterprètent des classiques de la chanson turc des années 70′ et en font des perles psyché bougrement efficaces.
Un truc joyeux du genre flamenco comme “Volando Voy” de Camarón de la Isla.
De continuer à faire ce que j’aime toute ma vie.
Son nouveau single “On s’aime” est disponible ici. Son nouvel album est prévu en 2020.
Marc Desse sera en concert le 14 janvier à l’International (event). Le Bombardier te fait gagner des places ! Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous :
Bonne chance ! Fin du concours le 13 janvier à midi et annonce des gagnants par mail dans l’heure qui suit.
Cet article Dans le radar #26 : Marc Desse est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Cet article Dans le radar #25 : ANNA est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de ANNA de répondre au questionnaire du Bombardier.
Anna Karina.
Le premier qu’on arrange et qu’on enregistre à quatre sans mon enregistreur K7. Il n’est pas tout à fait fini mais il va être bien. Il sort chez Howlin Banana en 2020 et on a bien hâte.
“Night night”. C’est un morceau qu’on a composé tous ensemble et qu’on aime bien. Ça parle de la période pendant laquelle Charles Pasqua a bossé pour Ricard au début de sa carrière.
Ce qu’on joue notre nouveau disque. On joue quasiment que des nouvelles choses. Et on a un nouveau batteur aussi. Du beau jeu.
La prochaine date c’est à L’international le 9 janvier avec nos potes de Drag Me. On a quelques dates de prévues ensuite notamment à Tours, Poitiers, St Nazaire, St Malo, etc.
Pour moi c’est clairement d’avoir croisé Philippe Manoeuvre dans les loges du Point Éphémère. J’y pense souvent.
Après pour ANNA c’est plutôt une date au Pop-In devant 5 personnes ; mais on était contents parce qu’on aime bien l’endroit et on est triste qu’il y ait plus de concerts là-bas.
Martin : Archéologue.
François : Gardien de prison.
Antoine : Déménageur, bistrotier, ou alors taxidermiste.
Thomas : Astrophysicien.
Martin : Harvest de Neil Young (j’avais pas d’idée de blague).
François : En personne de Patrick Sebastien.
Antoine : C’est le premier album d’Elie Semoune pour poser le cendrier pour pas abîmer la table de chevet à Mamy.
Thomas : The Rise & Fall Of Ziggy Stardust de Bowie.
Martin : “Home to you” de Cate Le Bon (j’avais pas d’idée de blague).
François : Toutes les interventions d’Eric Zemmour sur Cnews.
Antoine : Les rediffusions de Perdus de Vue, mais comme si c’était la radio : moins bien mais pas pire.
Thomas : Les putains de Daily Mix de Spotify.
Martin : Avoir une motte castrale dans mon jardin (j’avais pas d’idée de blague).
François : Rencontrer Alain Madelin en personne.
Antoine : Faire caca en mangeant un cheese.
Thomas : D’être relativement sage.
Leur album May est disponible via Howlin Banana Records. Nouvel album prévu en 2020.
ANNA sera en concert le 9 janvier à l’International (event). Le Bombardier te fait gagner des places ! Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous :
Bonne chance ! Fin du concours le 9 janvier à midi et annonce des gagnants par mail dans l’heure qui suit.
Cet article Dans le radar #25 : ANNA est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Cet article Dans ton label #2 : Buddy Records est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>À côté de majors qui occupent une large partie du terrain, les labels indépendants se démènent pour faire vivre des projets à taille humaine, bien souvent à contre-sens de tout objectif commercial et lucratif. À la tête de ces projets, on retrouve des guerriers multi-fonctions aux méthodes et profils divers et variés. Aujourd’hui, on part à la découverte du jeune label Buddy Records éclairé par trois amateurs immodérés de guitares saturées et de formations truculentes (Unschooling, En Attendant Ana, Special Friend…).
Nous sommes Buddy Records, il y a Victor ” Cactus Joe”, Viktor ” Der Panini”, Charles Joujoujag, Daniel Ginsky et François Salvador. Nous avons créé ce label en septembre 2015.
L’ancien chien de Viktor “Der Panini” s’appelait Buddy et on a trouvé marrante l’idée qu’il devienne président directeur général d’un label de musique. Pour le visuel, c’est la copine de Charles Joujoujag qui l’a réalisé.
On aime se dire qu’on peut défendre un tas de groupes (français et étrangers) venants de divers registres (weird pop, post-punk, indie) que l’on a pu voir, rencontrer en live ou simplement dénichés sur Bandcamp. L’idée de base du label étant de créer des compilations regroupant ces artistes. Viendront ensuite les sorties de groupes et/ou d’artistes seul(e)s.
En termes de ventes et de diffusion, clairement les sorties de En Attendant Ana en co-release avec le label Montagne Sacrée. Ils nous ont permis de faire aboutir un projet qui lie musique et amitié. De façon ultra rapide, Inercia de Belmont Witch est sorti de terre et des cartons très rapidement, en quelques mois il n’y avait plus un disque à se mettre sous la dent !
On va au travail galérer (vive le salariat) et pour certains avons le temps d’écouter/jouer de la musique, on aime aussi se voir régulièrement pour boire des coups et aller en concerts (très important les concerts).
Disons qu’il y a des degrés dans l’indépendance mais ce qui prime c’est de se bouger, faire, sortir des projets de qualité de façon éphémère ou dans la durée. On se considère plus comme des “passeurs” pour les groupes qui viennent nous côtoyer, l’idée étant de faire les choses soi-même et entouré des bonnes personnes qui mettent du cœur à l’ouvrage (artistes, potes dessinateurs, salles de concerts pour les releases, presse…)
Pas forcément en faisant des dossiers de presse chiadés avec tout un tas de références, plutôt en envoyant une démo au son assez propre pour être “audible” mais pas trop non plus pour laisser une marche de manœuvre si ça colle avec nous, avec un petit mot ou une proposition de boire l’apéro en écoutant des trucs. Pas de pots-de-vin, sauf si tu proposes de boire des coups là on peut faiblir….
Des lycéens qui commenceront à tâter quelconque instrument et qui auront envie de FAIRE eux-mêmes les choses.
On est nombreux dans le label avec des goûts communs mais qui peuvent différer, mais je pense que l’on peut tous tomber d’accord sur Jane From Occupied Europe des Swell Maps ou n’importe quel album de ce fabuleux groupe.
Papa Por La Vida, notre septième compilation en digital et petit tirage cassette vient de sortir il y a pe , mais aussi une cassette des fabuleux Renard Empaillé pour le début 2020, affaire à suivre.
Papa Por La Vida est disponible ici et vous pourrez fêter Noël dès demain chez Brume avec les Buddy members (event).
Cet article Dans ton label #2 : Buddy Records est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Cet article Dans le radar #24 : Galo DC est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Notre boîte mail est pleine à craquer de projets qui ne demandent qu’à être découverts. Voici “Dans le radar”, la rubrique où l’on demande aux musiciens de se présenter à partir de questions simples. Aujourd’hui, c’est au tour de Galo DC de répondre au questionnaire du Bombardier.
Parce que “Gallo Del Cielo” mais que je suis plus gaulois que coq.
Une première pierre à l’édifice, la base de la tour des orgues.
“Izi” : c’est le dernier sur la tracklist de l’EP mais ça a longtemps été notre morceau d’intro en live. Il représente bien ce que l’on cherche à faire avec le groupe : casser les barrières.
Beaucoup de kiff de notre part.
À chaque date que l’on fait, ce moment ou le public semble comprendre ce qu’on est en train de faire et ressent ce qu’on ressent.
Artistes autrement. Patineurs artistiques sûrement.
Puisqu’il n’en faut qu’un : The good, the bad and the queen par The good, the bad and the queen.
Hyperspace de Beck.
Un tour bus. Chacun.
Leur premier EP Les Orgues est disponible ici.
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]]>Cet article Dans ton casque #2 : Unschooling est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Composé de membres de MMNQNS, Dharma Bum et Delancey, Unschooling est un projet plein d’énergie et ça s’entend : rythmiques endiablées, riffs joués avec une lame de rasoir et chant fulminant, leur premier album Defensive Designs est une ode à ce qu’il se faisait de mieux dans les années 90, Sonic Youth et Bands Of Susans en première ligne. Avant tout amoureux de la musique, on a demandé au groupe de nous confier ce qu’ils écoutent en ce moment : entre nouveautés et vieilleries qu’on avait (à tort) oubliées, chacun y trouvera son compte.
Blanche Blanche Blanche – “Wink With Both Eyes”
Le fruit de la collaboration entre un génie zinzin du nom de Zach Philips et de Sarah Smith au chant. J’ai vu ce gars jouer avec un de ses nombreux groupes dans une maison de ville à Rouen, limite Darnétal. Pensez à checker son label OSR Tapes, c’est pop, étrange et brillant.
Omni – “Confessional”
Précis, minimaliste et mélodique : 10/10. Mention spéciale pour les visuels de Frankie Broyles.
Crack Cloud – “Uncanny Valley”
Impossible de ne pas citer la scène de Calgary, il y a eu une vraie effervescence à l‘époque et je crois que c’est toujours le cas. J’aime beaucoup l’idée de collectif chez Crack Cloud, à la fois dans le traitement du son et de l’image et à la fois comme thérapie contre l’ennui lors de ces longs et rudes mois d’hivers coincé dans une cité pétrolière assez glauque.
Nico – “One More Chance”
Son boulot hors du Velvet Underground est incroyable, en particulier cet album.
Interference – “She Said Destroy”
Un des nombreux groupes obscurs sur lequel figure Glenn Branca qu’on ne présente plus, si ? Leur seul et unique album n’est jamais sorti à l’époque du coup il est quasiment introuvable, je trouve ça cool. Une bonne immersion dans le New York (a.k.a. Gotham City) des années 1980. Pour danser en faisant la gueule.
Moon Diagrams – “Trappy Bats”
Le projet solo du batteur de Deerhunter, Moses John Archuleta. Le clip est super cool. J’espère qu’un jour il fera un dj set dans la boîte craignos en face de chez moi.
Deeper – “Pink Showers”
J’ai vu ces gars pour la première fois il y quelques mois dans un rade à Montréal puis on a eu l’occasion dernièrement de jouer avec eux au Supersonic. On a fêté la fin de leur tournée dans un bar et on a eu des discussions vraiment inspirantes. Checkez également leurs acolytes The Hecks et Dehd qui ont définitivement un truc à dire et font vivre la scène indé à Chicago.
Palberta – “Jaws’ Return”
Elles savent carrément ce qu’elles font : guitares détunées, paroles absurdes et structures étranges. C’est très spontané et ça me fait penser à l’art brut des Shaggs. Haters gonna hate.
The Field Mice – “Sensitive”
Pop et naïf à souhait, dans la lignée de tous les autres trucs sortis chez Sarah Records. Meilleur visuel de pochette de tous les temps.
Metral – “La route sera bien longue”
Quand on a un coup de blues et qu’on commence à douter de notre musique on écoute ça. C’est parfois difficile financièrement et émotionnellement parlant de s’investir H24 dans la musique. Ces gars déchirent et délivrent un message fort, ils viennent de Cannes je crois.
Leur premier album Defensive Designs est disponible ici.
Unschooling sera en concert le 3 décembre à l’International avec Sex Sux et Delancey pour la soirée Buddy Records Party (event).
Le Bombardier te fait gagner des places ! Pour participer, il te suffit de remplir le formulaire ci-dessous :
Bonne chance ! Fin du concours le 2 décembre à midi et annonce des gagnants par mail dans l’heure qui suit.
Cet article Dans ton casque #2 : Unschooling est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Cet article Dombrance, président ! est apparu en premier sur Le Bombardier.
]]>Faut-il encore présenter Dombrance ? Moitié du duo DBFC et producteur émérite, voici maintenant un an qu’il sillone les routes avec son projet 2.0. Résolument club dans l’orientation, Dombrance a fait le pari un peu fou de faire danser les gens en conviant les politiciens sur scène grâce à son vidéaste fétiche Olivier Laude. Si “Raffarin” a été sa première victime, tout le monde en prend pour son grade : Fillon, Copé, Poutou, Taubira ou encore Giscard d’Estaing, Dombrance souhaite avant tout qu’on parle de sa musique et de l’universalité qu’elle dégage. Il nous a reçu dans son studio pour répondre à quelques questions avant son prochain live parisien à La Maroquinerie le 22 novembre.
Bertrand Lacombe : J’ai tout fait par défaut. Je ne me suis pas posé en réfléchissant au projet, en me disant « je vais faire ça et ça ». Tout s’est imbriqué de façon hyper spontanée et énigmatique. Une fois que l’idée a germé dans ma tête, tout a été très rapide. Je savais comment je voulais m’habiller, comment présenter le personnage et tout ce qu’il y a autour du projet.
Je joue un album sur scène mais je ne l’ai pas encore sorti. J’attendais de trouver des partenaires mais en fait j’ai pris beaucoup de plaisir à sortir les choses tout seul. Ca a bien marché tel quel donc je continue tel quel. Je vais sortir “Fillon” un peu avant La Maroquinerie. J’ai aussi le titre “Obama” qui va sortir avec le label de Yuksek sur une compile. J’apprécie que personne ne me dise ce que je dois faire et de travailler avec des gens de talent avec qui je m’amuse beaucoup.
L’album français est fait. L’année dernière on m’avait commandé Jack Lang et j’ai sorti “Obama-Trump”, comme je ne fais jamais ce qu’on me demande. C’est sorti aussi spontanément que quand j’ai fait “Fillon”. C’est à dire que j’ai commencé un morceau et j’ai commencé à chanter “Obama” dessus et ça marchait bien. À la fin, je me suis retrouvé avec une espèce de monstre qui dure quinze minutes : je le garde en entier pour plus tard mais j’en ai extrait le titre “Obama”. Il n’y a pas longtemps, Bufi, qui est un ami et super artiste mexicain est passé en France et est venu me voir au studio. On a parlé de mon projet puis du président mexicain. Il me disait que c’était un peu comme Mitterand, c’est à dire que ça faisait 40 ans que la gauche n’était pas passé au pouvoir au Mexique, il y avait beaucoup d’attente et ils se sont rendus compte au final qu’il était complètement zinzin. Ça m’a beaucoup plu, j’avais une instru, et ce qu’il me racontait me parlait. En trois heures, on a fait le morceau, il a tout chanté. C’était marrant parce que c’était la première fois que je faisais un featuring et il a apporté plusieurs idées. Le président mexicain s’appelle Andrés Manuel López Obrador, déjà le nom est très long donc c’est super. Son diminutif c’est AMLO, et puis il a un surnom, El Peje. J’ai trouvé cette expérience géniale, j’ai vraiment kiffé de travailler avec un artiste étranger qui parle d’un politicien de son pays et je me suis dit que le concept pouvait super bien marcher en faisant participer des gens de tous les pays. Je trouve que l’idée est un peu plus inclusive et qu’elle correspond encore plus à mon envie d’universalité.
Il y en a que je n’ai vraiment pas envie de faire. En fait, c’est vrai que la frontière est mince entre pourquoi je fais Fillon et pas Wauquiez mais le fait est que Wauquiez ce n’est pas possible et Fillon m’a semblé rigolo quand je l’ai fait. Après, je dis souvent que mon projet est une dictature où je suis mes propres règles. C’est personnel. Je n’ai pas envie de passer ma journée à faire un morceau sur Marine Le Pen par exemple. Puis il y en a d’autres qui m’amusent, j’arrive à trouver un angle. Il faut que ce soit naturel aussi. Dès que je m’impose quelque chose, ça ne marche pas. Si on me dit de faire intel, ça bloque alors que si je laisse libre court à ma créativité dans mon studio, quelque chose germe et il y a toujours un rapport un peu particulier qui arrive entre le politicien et la musique. Il y a un angle qui se crée et c’est ça qui me plait parce que même si finalement on parle beaucoup de l’aspect politique, ce qui m’intéresse le plus c’est la musique. L’intérêt de mon projet, c’est ce que je peux offrir musicalement. C’est un projet où je laisse beaucoup de place à la musique parce que c’est elle qui apporte un angle et un point de vue. Et évidemment Olivier Laude avec ses artworks. J’ai eu la chance de le rencontrer et on est en train de travailler sur Fillon en ce moment, c’est fou rire sur fou rire, c’est un plaisir incroyable de travailler avec lui. Pour moi il fait partie intégrante du projet. J’en suis même à faire des morceaux juste pour me demander ce que pourrait faire Olivier dessus, c’est un kiff ultime.
Les politiciens eux-mêmes, non. J’ai vu passer des gens de partis qui pouvaient en parler, mais je pense que ce n’est pas encore assez connu pour. J’ai qu’une seule anecdote, où quelqu’un m’avait demandé “Fillon” pour le jouer en DJ set, mais apparemment il y a eu une furie qui est arrivée et qui a voulu arrêter le morceau en disant que c’était inadmissible. Je pense que la plupart des gens comprennent ma démarche et que ça les fait marrer. J’imagine qu’il y a des gens qui ne la comprennent pas mais tant pis, ça peut arriver. Je respecte totalement. On ne peut pas plaire à tout le monde.
Dombrance, c’est un nom que je traine depuis plus de quinze ans maintenant. Je n’ai jamais arrêté de faire des choses en tant que Dombrance. Même pendant DBFC, j’ai dû faire une bonne quinzaine de remixes sur cette période. Justement, j’étais plus actif sur le côté club, donc musicalement le projet que je fais actuellement est assez logique. Le projet en tant que tel, comment on passe de ça à ça, je ne l’ai pas choisi. Ça m’est arrivé dessus, je n’ai pas trop compris ce qu’il s’est passé et c’est allé assez vite. C’est à dire qu’entre le moment où j’ai composé mes morceaux et le moment où on m’a dit que j’étais programmé aux Trans Musicales, il y a peut-être eu un mois et demi, ce qui est complètement dingue. J’étais programmé dans un hall, je n’avais pas d’autre choix que d’aller au bout de ma connerie.
Carrément. Comme c’est un projet électronique, c’est un peu plus simple qu’avec un groupe. Il faut vachement de temps pour arriver à être content sur scène.
C’est totalement le but, j’ai vécu ça quand j’ai joué en Allemagne ou aux Etats-Unis et ça me fait beaucoup rire d’ailleurs. J’ai joué devant des gens qui ne comprenaient absolument rien à ce que je pouvais raconter mais qui dansaient. Le but principal c’est ça, si tu enlèves le thème de ce projet, il faut que les gens dansent sur la musique tout simplement.
Si je fais ce projet, ce n’est pas innocent. La politique m’a toujours énormément intéressé. Comme beaucoup de gens, je suis sensible à ce qu’il se passe dans notre société et dans le monde aujourd’hui. Je pense que pour moi, c’est un moyen d’exprimer certaines choses à ma manière. Justement, il n’y a pas de discours, le projet n’est pas politique.
En revanche je défends des idées d’ouverture, de liberté, de danse, de musique, d’art. Je pense que la culture est la seule façon de répondre aux problèmes qu’il y a aujourd’hui. Faire de la musique et faire danser les gens, c’est quelque chose d’extrêmement important, on met tout ça au second plan mais c’est une connerie.
Pour revenir à l’idée de travailler avec des musiciens d’autres pays, c’est que je crois qu’on est tous pareils. On est dans une société aujourd’hui où l’on s’évertue à dire qu’on est tous très différents. Quand j’écoute de la musique, je ne sais pas si la personne qui l’a composée est noire ou homosexuelle et je n’en ai rien à foutre. J’écoute de la musique et je suis touché, c’est un langage qui est totalement universel. J’ai foi en ça, en la musique.
Ridiculiser les politiques et jouer avec leur image, c’est une manière de dire qu’aujourd’hui, c’est notre responsabilité à nous de changer les choses.
C’est quelque chose en quoi je crois fermement. J’ai l’impression, c’est peut-être complètement con mais, que de faire de la musique c’est beaucoup de sacrifices. Je vis de ma passion mais je ne vis pas très bien. Mais au moins, j’ai trouvé un vrai sens à ma vie et ça c’est important. Sur le costume, c’est quelque chose que je n’ai pas encore expliqué mais j’ai passé beaucoup de temps à faire des groupes de rock où il y avait un certain attachement sur l’apparence physique, et pour moi c’est un soulagement total d’avoir un costume, d’être en costard-cravate. J’aime bien la déviance, c’est à dire qu’il y a quelque chose de normal mais finalement c’est totalement anormal de voir un gars habillé comme ça qui fait danser les gens. Finalement, je me suis jamais aussi bien senti sur scène qu’avec ce costard-là. Ça m’a toujours passionné, je suis fan de musique et de son histoire, dans ses styles et ses vêtements, mais je ne me suis jamais senti à l’aise. Avoir l’air cool, pourquoi? Adhérer à tel style vestimentaire c’est toujours quelque chose qui m’a un peu angoissé. Là, d’être dans un projet où je joue un peu là-dessus, ça me fait marrer et je trouve enfin ma place.
C’est en fait les contrastes qui me font rire. Ce que je veux, c’est que les gens puissent se sentir totalement libérés pendant un concert, c’est le plus important pour moi. Que les gens puissent se lâcher. Pendant un concert, entre la première et la dernière note, il n’y a pas un moment où je réfléchis à ce que je fais. Je suis habité par ma musique et je vais être à 300% dans ce que je donne et j’espère, en tout cas c’est ce que je ressens sur les concerts et ce que j’adore, qu’une connexion se crée avec le public parce que les gens s’amusent et se lâchent. Si j’arrive à faire ça, pour moi le pari est réussi.
Pas du tout. Ce qui m’intéresse vachement, c’est de faire de la production. J’en fais beaucoup, j’adore travailler avec des artistes et les aider à aller au bout de leurs morceaux et même un peu plus, à partager aussi mon expérience personnelle et à réfléchir sur des stratégies. Mais me farcir un label, non. C’est un vrai métier et je n’ai pas eu la chance de tomber sur une Charlotte Decroix qui fait énormément de choses sur le label de David. Déjà faire mes morceaux tout seul, c’est pas mal !
Tant que je ne trouve pas quelque chose qui m’offre beaucoup mieux, je préfère être indépendant et faire ce que j’ai envie. Je n’ai aucune envie qu’un directeur artistique ou un chef de projet me dise « non mais tu comprends, Fillon tu ne peux pas lui faire ça.. » ou d’autres choses, ça ne m’intéresse pas du tout. C’était un problème chez-moi avant, je pense que je n’étais vraiment pas bon en terme d’image, justement pour ce que j’ai dit tout à l’heure parce que j’avais du mal à me placer et arriver en disant je fais tel style, je suis habillé comme ça, et regardez-moi. Là, le fait d’avoir trouvé un projet où tout s’est connecté, j’ai l’impression de maitriser vraiment ce que j’ai envie de dire et sortir. Pour l’instant, tant que je fais des dates et que je peux faire les choses comme j’en ai envie, je vais rester comme ça. Sauf si je trouve des partenaires qui me donnent de l’argent pour faire des clips encore plus débiles et avoir plus de moyens pour bien faire ce que j’ai envie de faire.
Mon set est prêt. Je suis content de jouer à Paris en me sentant prêt. Je ne vais rien préparer de spécial, je travaille surtout pour que “Fillon” sorte avant la date. J’ai vraiment hâte de jouer la-bas en tout cas.
Le dernier concert que j’ai vu et qui était vraiment super, c’était Lucie Antunes à La Maroquinerie. J’ai trouvé ça vraiment superbe, c’est très musical dans le sens où ça chante peu, et pour une musique très musicale qui pourrait tomber dans le technique ou dans le conservatoire, je trouve que ça ne tombe pas du tout là-dedans. C’est toujours très émotionnel, très beau. Elle est incroyable et elle est accompagnée par de super musiciens, j’ai vraiment adoré.
Ce que j’écoute en boucle en ce moment, c’est Dope Lemon. Je n’étais pas hyper fan de ce qu’il faisait avant, Augus Stone, ça n’avait aucun intérêt. Mais Dope Lemon, le dernier album je le conseille à tout le monde. Bon, si tu as fumé un pétard c’est encore mieux, mais ce projet est assez fascinant car c’est compliqué en musique de faire peu de choses, d’être dans le minimal. Je suis totalement à l’opposé, je fais beaucoup de sons, donc quand j’écoute quelque chose chez-moi je vais écouter des trucs très calmes. Ce que j’écoute le plus en ce moment, c’est Dope Lemon, Foxwarren, le groupe d’Andy Shauf et Mac DeMarco. Des choses bien écrites où la production est extrêmement dépouillée. L’électro, j’en fais beaucoup, je ne suis pas un vrai digger ni un vrai DJ. Un DJ, sa responsabilité c’est d’écouter beaucoup de musique et de gérer une soirée en passant le disque au bon moment. Moi je n’ai pas trop ce truc-là. Si je fais des DJ sets je vais beaucoup passer mes morceaux, mes remixes, et les morceaux des potes.
Absolument, j’ai écouté tout l’album. Je suis ravi de jouer avec lui, on fait deux dates ensemble. Je suis fan de Rubin Steiner depuis très longtemps et il était programmateur à Tours au Temps Machine et j’ai eu la chance de le rencontrer à cette époque-là où on était venus jouer avec DBFC et avec David Shaw and The Beat. Donc je suis hyper content de ce plateau.
Mais c’est normal, pour moi Soulwax ce sont des papas. Je ne suis pas quelqu’un de très fan mais leurs productions sont irréprochables, sur le label DEEWEE ils font vraiment des trucs super cools, comme Charlotte Adigéry récemment. J’ai loupé son concert au Badaboum, il parait que c’était incroyable. Je pense que je vais avoir le même problème. Je ne sais pas quel âge a Rubin Steiner mais moi j’ai 40 ans, on a tous grandi à la même époque. Soulwax sont devant et c’est normal que les gens qui tentent de faire avancer le schmilblick dans la musique tendent vers du Soulwax. Et que Rubin Steiner tende vers du Soulwax, sans qu’il le fasse exprès, c’est logique. Tu ne peux pas faire mieux comme référence aujourd’hui. Ce que j’aime beaucoup chez eux, c’est qu’il y a toujours eu un côté fun et jubilatoire, ils s’amusent quand ils font les choses : quand ils font leur radio, des détournements, ça me parle totalement. S’amuser en faisant de la musique, c’est important. Ils ont un peu ce truc comme Daft Punk, ce sont des gens qui ont toujours investi l’argent qu’ils ont pu choper pour créer des choses et aller au bout de leurs idées. Je les respecte mille fois.
Son nouveau single “Fillon” est disponible ici.
Dombrance sera en concert le 22 novembre à La Maroquinerie avec Rubin Steiner, Ambeyance et Météo Mirage (event) et le 30 novembre au 9 Cube à Châteauroux.
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